Un dangereux groupe, � l�origine de plus 32 affaires de vol par effraction � Alger, a �t� neutralis� par les services de la police judicaire de la S�ret� de da�ra de Sidi-M�hamed. C�est suite � plusieurs plaintes qu�une cellule de crise a �t� install�e, pr�cise le commissaire Derrar Abd-El- Ghani, responsable de la section de la PJ. L�examen des plaintes a r�v�l� que les vols se produisaient entre 13h30 et 15h30 dans des maisons dont les portes d�entr�e sont en bois. C�est ainsi qu�une �quipe sp�ciale a �t� d�ploy�e sur le terrain. Ces unit�s sont attir�es par des d�placements suspects de mineurs entre les immeubles d�Alger-centre avec de gros cabas sur le dos (type Tati). Ils seront fil�s avec une grande discr�tion. Ces derniers p�n�trent dans les immeubles et font du porte-�-porte pour vendre du linge pour femmes. Pendant que le groupe �voluait du c�t� de la Grande-Poste d�Alger, une femme habitant la rue Didouche-Mourad se pr�sente au commissariat pour se plaindre du vol de son appartement. Les d�tails de la d�position sont examin�s en temps r�el. En marge de son r�cit, l�infortun�e dira avoir retrouv� chez elle un gros sac tricolore avec des effets vestimentaires de femmes � l�int�rieur. Sur place, les enqu�teurs constatent que le sac abandonn� est identique � ceux que transportent les mineurs aper�us dans les parages. C�est alors que l�ordre est donn� aux inspecteurs charg�s de la filature de proc�der aux interpellations. Au poste, les concern�s expliquent qu�ils ne font que vendre du linge selon la m�thode du porte-�-porte. Lors de l�interrogatoire, un autre inspecteur reconna�t le plus �g� d�entre eux. C�est un individu qu�il a d�j� eu � pr�senter � la justice dans le cadre d�une affaire pr�c�dente. Il fait un signe discret � l�officier charg� de l�interrogatoire. Ce dernier sort du bureau. L�inspecteur demande quel est le nom de l�individu concern�. Il se rend compte que c�est un faux et communique la v�ritable filiation de l�individu. Confront� � la situation, le mis en cause passera aux aveux en expliquant qu�avant d��tre interpell�s du c�t� de la Grande-d�Alger, ils avaient effectivement cambriol� un appartement � la rue Didouche-Mourad et que dans la pr�cipitation, ils ont abandonn� un des cabas qu�ils transportaient. Ils expliqueront aussi que leur m�thode consiste � sonner aux portes des maisons ayant des portes en bois. Si personne n�ouvre, ils passaient � l�effraction. Apr�s avoir pris les empreintes digitales des mis en cause, il s�est av�r� que celles-ci correspondaient � celles retrouv�es dans plusieurs appartements cambriol�s dans l�Alg�rois. C�est notamment le cas d�un vol perp�tr� en juin 2005 dans une maison du c�t� d�El-Achour, o� le �butin� en or emport� a �t� �valu� 850 millions de centimes. L�examen de la situation a en outre permis de savoir que le groupe habite un hameau enclav� appel� Zaou�a dans la wilaya de Blida. La perquisition aux domiciles des concern�s a permis la r�cup�ration de quelques objets vol�s. L�approfondissement de l�affaire a �galement permis de d�couvrir que le chef de ce groupe est un individu qui r�side dans la localit� de Ben-Achour (Blida) et qu�il �tait en fuite. Deux des membres de ce gang ne sont autres que ses propres enfants mineurs. Le reste, dont la personne majeure, sont des connaissances. L�enqu�te qui est toujours en cours, a, jusqu'� aujourd�hui, r�v�l� que 32 maisons ont �t� visit�es par ce groupe � Alger. Au cours d�une conf�rence de presse, le commissaire Derrar a tenu � rendre hommage aux �l�ments de sa section pour leur d�vouement dans le cadre de la lutte contre la criminalit�. A. G.Un dangereux groupe, � l�origine de plus 32 affaires de vol par effraction � Alger, a �t� neutralis� par les services de la police judicaire de la S�ret� de da�ra de Sidi-M�hamed. C�est suite � plusieurs plaintes qu�une cellule de crise a �t� install�e, pr�cise le commissaire Derrar Abd-El- Ghani, responsable de la section de la PJ. L�examen des plaintes a r�v�l� que les vols se produisaient entre 13h30 et 15h30 dans des maisons dont les portes d�entr�e sont en bois. C�est ainsi qu�une �quipe sp�ciale a �t� d�ploy�e sur le terrain. Ces unit�s sont attir�es par des d�placements suspects de mineurs entre les immeubles d�Alger-centre avec de gros cabas sur le dos (type Tati). Ils seront fil�s avec une grande discr�tion. Ces derniers p�n�trent dans les immeubles et font du porte-�-porte pour vendre du linge pour femmes. Pendant que le groupe �voluait du c�t� de la Grande-Poste d�Alger, une femme habitant la rue Didouche-Mourad se pr�sente au commissariat pour se plaindre du vol de son appartement. Les d�tails de la d�position sont examin�s en temps r�el. En marge de son r�cit, l�infortun�e dira avoir retrouv� chez elle un gros sac tricolore avec des effets vestimentaires de femmes � l�int�rieur. Sur place, les enqu�teurs constatent que le sac abandonn� est identique � ceux que transportent les mineurs aper�us dans les parages. C�est alors que l�ordre est donn� aux inspecteurs charg�s de la filature de proc�der aux interpellations. Au poste, les concern�s expliquent qu�ils ne font que vendre du linge selon la m�thode du porte-�-porte. Lors de l�interrogatoire, un autre inspecteur reconna�t le plus �g� d�entre eux. C�est un individu qu�il a d�j� eu � pr�senter � la justice dans le cadre d�une affaire pr�c�dente. Il fait un signe discret � l�officier charg� de l�interrogatoire. Ce dernier sort du bureau. L�inspecteur demande quel est le nom de l�individu concern�. Il se rend compte que c�est un faux et communique la v�ritable filiation de l�individu. Confront� � la situation, le mis en cause passera aux aveux en expliquant qu�avant d��tre interpell�s du c�t� de la Grande-d�Alger, ils avaient effectivement cambriol� un appartement � la rue Didouche-Mourad et que dans la pr�cipitation, ils ont abandonn� un des cabas qu�ils transportaient. Ils expliqueront aussi que leur m�thode consiste � sonner aux portes des maisons ayant des portes en bois. Si personne n�ouvre, ils passaient � l�effraction. Apr�s avoir pris les empreintes digitales des mis en cause, il s�est av�r� que celles-ci correspondaient � celles retrouv�es dans plusieurs appartements cambriol�s dans l�Alg�rois. C�est notamment le cas d�un vol perp�tr� en juin 2005 dans une maison du c�t� d�El-Achour, o� le �butin� en or emport� a �t� �valu� 850 millions de centimes. L�examen de la situation a en outre permis de savoir que le groupe habite un hameau enclav� appel� Zaou�a dans la wilaya de Blida. La perquisition aux domiciles des concern�s a permis la r�cup�ration de quelques objets vol�s. L�approfondissement de l�affaire a �galement permis de d�couvrir que le chef de ce groupe est un individu qui r�side dans la localit� de Ben-Achour (Blida) et qu�il �tait en fuite. Deux des membres de ce gang ne sont autres que ses propres enfants mineurs. Le reste, dont la personne majeure, sont des connaissances. L�enqu�te qui est toujours en cours, a, jusqu'� aujourd�hui, r�v�l� que 32 maisons ont �t� visit�es par ce groupe � Alger. Au cours d�une conf�rence de presse, le commissaire Derrar a tenu � rendre hommage aux �l�ments de sa section pour leur d�vouement dans le cadre de la lutte contre la criminalit�. A. G.