L�APC de A�n M�lila, en collaboration avec diverses organisations dont celles des enfants de chouhada et des moudjahidine, la wilaya et l�association Ben M�hidi, pr�pare activement les festivit�s comm�moratives du 49e anniversaire de la mort du chahid Larbi Ben M�hidi, l�une des figures embl�matiques de la R�volution alg�rienne de 1954. Ces festivit�s, qui ont acquis une port�e nationale, s��talent du 1er au 3 mars 2006, et semblent avoir �t� programm�es afin que tout se d�roule dans la s�r�nit� et le recueillement. A�n M�lila se pare � l�occasion de ses plus beaux atours et les motifs d�coratifs sont visibles un peu partout. Les personnes convi�es � participer � cet �v�nement sont les compagnons d�armes du chahid, des personnalit�s politiques, des cadres de diverses r�gions du pays ainsi que d�autres invit�s de marque. Des expositions de photos, revues et de coupures de journaux datant de la guerre de Lib�ration sont pr�vues, tout comme des conf�rences anim�es par des intervenants de renom. Le chahid Larbi Ben M�hidi est n� en 1923 dans les environnants de A�n M�lila, au douar El Kouahi, o� une st�le comm�morative a �t� �rig�e en sa m�moire non loin de la maison � l�architecture traditionnelle qui l�a vu na�tre. Larbi Ben M�hidi entre tr�s jeune dans une �cole coranique au Khroub, poursuit ses �tudes jusqu�au secondaire � Batna puis � Biskra o� il rejoint en 1942, le Parti du peuple alg�rien et les Scouts musulmans alg�riens. C�est le d�but du combat qui lui co�tera trois semaines de prison � Constantine apr�s les manifestations sanglantes du 8 Mai-1945. En avril 1954, Larbi Ben M�hidi est membre des 22 du Comit� r�volutionnaire d�unit� et d�action. Il est nomm� � la t�te de la zone V (ouest du pays). Repr�sentant la r�gion oranaise au congr�s de la Soummam, le 20 ao�t 1956, il pr�side la premi�re r�union. A l�issue des travaux, il est �lev� au grade de colonel et la zone autonome d�Alger lui est confi�e. Arr�t� le 23 f�vrier 1957 dans un appartement en plein centre d�Alger, Larbi Ben M�hidi mort le 3 mars 1957. Des paroles qui lui ont surv�cu on rel�ve cette fameuse phrase formul�e � l�intention des occupants fran�ais : �Donnez-nous vos avions, nous vous donnerons nos couffins.�