Les pharmaciens conventionn�s de la wilaya d�Alger n�assureront plus la d�livrance des m�dicaments aux malades d�tenteurs de la carte du tiers payant et ce, � partir de dimanche prochain. Ilhem B. Tir - Alger (Le Soir) - Cette d�cision a �t� notifi�e par un avis �mis par le Collectif des pharmaciens d�officine de la wilaya d�Alger (Cophoal) qui attribue les raisons de sa d�cision � �la situation financi�re d�sastreuse des officines engendr�e par le non-payement des factures depuis plus de trois mois par les services de la Cnas�. Le conflit Cnas-officines persiste depuis l�adoption d�un nouveau cahier des charges accompagnant la nouvelle convention du tiers payant propos� par la Caisse nationale des assurances sociales, soutenu par le Syndicat national des pharmaciens d�officine (Snapo) et rejet� par le collectif des pharmaciens (Cophoal). Le rejet de cette nouvelle formule par ce collectif s�est traduit par la collecte de plus de 520 signatures. Les membres du Cophoal d�plorent la non-concertation avec les pharmaciens lors des n�gociations avec la Cnas. Certaines dispositions de ce cahier des charges jug�es aberrantes ont fait l�objet de critiques des membres du collectif des pharmaciens lors d�une conf�rence de presse tenue il y a plus d�une semaine. Les orateurs ont cit�, entre autres, le point li� aux conditions particuli�res relatives � la d�livrance des m�dicaments. Ce qui pourrait avoir des r�percussions sur les malades chroniques assur�s sociaux. �A l�allure o� vont les choses, des malades risquent de se retrouver sans leur traitement qui sont g�n�ralement vitaux�, craignaient les d�l�gu�s des pharmaciens. Malheureusement cette crainte se concr�tise. Le collectif a appel� au dialogue et a adress� � la direction g�n�rale de la Cnas une demande d�audience urgente au directeur g�n�ral de la Cnas �afin de nous permettre d��laborer ensemble une convention �quitable et propre � satisfaire les parties concern�es, dans le respect de la l�gislation et de la r�glementation, notamment de l��thique et de la d�ontologie�. La Cnas a, pour sa part, pr�cis� dans une correspondance adress�e aux r�dactions qu��elle n�a jamais refus� le dialogue avec l�ensemble de ses partenaires, mais qu�elle ne peut avoir de relations qu�avec des syndicats ou des associations d�ment reconnues par les autorit�s�. Il est � noter que le cahier des charges contest� pr�voit la remise par le pharmacien des factures sur support magn�tique permettant une exploitation rapide et donc une r�duction des d�lais de paiement. �Ces d�lais de paiement d�passent les trois mois�, d�noncent les pharmaciens, chose qui p�nalise � la fois et le pharmacien et le malade qui payera les cons�quences de ce conflit Cnasofficines.