Des d�g�ts estim�s � pr�s de 445 millions de centimes, selon EGPP, c�est ce qui a �t� enregistr� suite au fortes intemp�ries signal�es la semaine pass�e, caract�ris�es par des rafales de vent d�passant les 25 n�uds et une houle de pr�s de 9 m�tres de hauteur. Ces informations ont �t� communiqu�es par Zegueur Ahmed, directeur g�n�ral de l�EGPP de Skikda (Entreprise de gestion des ports et des abris de p�che), une filiale de l�EPS. Le bilan fait ressortir la destruction de 125 ml d�appontements, soit 60% du front d�accostage qui est d�une longueur de 210 ml. Le plus touch� est l�appontement n� 06, pour preuve 28 de ces 30 ml furent endommag�es. �La r�paration de ce qui a �t� annonc� devrait co�ter � l�EGPP la bagatelle de 445 millions de centimes�, selon notre interlocuteur. A souligner �galement les blessures caus�es � un agent de l�EPS et un syndicaliste, assorties respectivement de 15 et 3 jours d�incapacit� de travail, selon toujours notre interlocuteur. Dans ce m�me contexte, le pr�sident de l�association des marins p�cheurs, Ben saci Mohammed, nous signale la disparition dans la mer de six flottilles entre petits-m�tiers et hors-bords, dont le co�t total est de l�ordre de pr�s de 700 millions de centimes. Selon toujours ses dires, �une cassette vid�o montrant la situation actuelle du port de p�che sera envoy�e aux instances locales et gouvernementales afin qu�elles sachent v�ritablement ce qui est arriv�. La forte houle cons�cutive aux fortes intemp�ries, la non-s�curisation du port de p�che, un probl�me d�organisation interne li�e � l�accostage et � l�amarrage des embarcations, une coordination un peu t�tonnante entre diff�rents intervenants dans la gestion du port, bien que des r�unions aient �t� tenues dans le cadre d�une prise en charge des dol�ances soulev�es par les professionnels du m�tier, le manque de vigilance de ces derniers � prendre en consid�ration l�alerte donn�e par les services comp�tents � travers l�envoi de BMS (bulletins m�t�o service), sont autant de facteurs ayant �t� � l�origine du drame v�cu actuellement par les p�cheurs Des indices qui d�montrent �galement que le d�veloppement du secteur de la p�che � travers, entre autres, une meilleure rentabilisation de ses ressources halieutiques reste tributaire de la bonne gestion des infrastructures et superstructures, et la mise en place d�outils permettant une meilleure organisation des professionnels pour que les retomb�es soient relativement bannies. La s�curisation du port est un th�me r�current dans les d�clarations du pr�sident de l�association et en m�me temps pr�sident de la Chambre de p�che et d�aquaculture. Les nombreux vols des �quipements pourraient lui donner raison, bien que les coupables de ces d�lits n�aient �t� jamais identifi�s ! Un port o� sont accost�es 501 embarcations (383 plaisanciers, 62 petits m�tiers, 36 sardiniers et 20 chalutiers) contribuant � pr�s de 40% de la production globale de la p�che locale, devrait �tre herm�tique, selon les avis des connaisseurs. L�organisation li�e � l�accostage des embarcations soul�ve aussi les inqui�tudes des uns et des autres. Une �tude r�alis�e conjointement par l�EGPP et le Laboratoire et des �tudes maritimes, et dont l�id�e est � l�actif de l�EGPP de Ghazaouet, pr�voit d�y rem�dier et devra contribuer � un meilleur accueil des nouvelles acquisitions dans le cadre du plan de soutien � la relance �conomique ou celles futures dans le cadre du plan de consolidation de la croissance. Elle viendra en appoint du projet d�extension du port de Stora confi� � une entreprise croate pour un montant de 200 milliards de centimes et dont les travaux seront lanc�s incessamment. Ces derniers concerneront le prolongement de la jet�e existante, construction d�une jet�e secondaire, r�alisation d�un quai pour rel�che de 5,5 m�tres, d�un quai pour r�paration de 4 m�tres, d�un terre-plein et d�un plan d�eau. Ces r�alisations feront augmenter la capacit� d�accueil du port de 16 autres navires semi-industriels. �Un renforcement de la jet�e par un jet de blocs � l�arri�re de la jet�e principale aurait d� �galement figurer parmi les recommandations li�es � la concr�tisation de cet investissement en vue de contrecarrer les d�g�ts des intemp�ries, comme dans le cas actuel�, propose M. Zegueur, le directeur de l�EGPP. Une option � ne pas n�gliger que sugg�rent �galement les d�risoires moyens d�intervention dont dispose cette filiale cr��e en 2004 et qui emploie 34 personnes.