�Dites � votre mari de revenir vite. Il va se faire tuer � Alger. Il faut lui enlever de la t�te ce projet d�investir en Alg�rie. C�est mieux pour lui qu�il le fasse au Maroc ...�. Compl�tement retourn�e, la femme ne sait plus quoi faire. D�sempar�e apr�s de tels propos malgr� ceux plus r�confortants de son �poux, Daniel Hertzog, qui lui t�l�phonait d�un restaurant d�Alger-centre, vers 20 heures, un certain soir de 1998. Les propos sont ceux d�un personnage int�gr� et influent de la fili�re marocaine du faux hallal. Si int�gr� qu�il est dans tous les rouages de la fraude, au march� de gros de Rungis, � Marseille, � Lyon, dans l�entreprise Charal. Si influent qu�il a manipul� deux journalistes d�un hebdomadaire fran�ais � grand tirage qui a publi� une �enqu�te� dans laquelle ce Hertzog, patron de la soci�t� Zaphir et de la marque de produits Isladelice, a �t� d�nonc� calomnieusement comme �tant un fraudeur produisant des produits �labor�s (p�t�, cachir, mortadelle ...) faux hallal. Sa r�plique a �t� fatale pour cette publication qui a �t� oblig�e par la justice m�me non seulement de publier un d�menti mais le jugement m�me condamnant l�hebdomadaire. Hertzog a eu totalement gain de cause m�me s�il a �t� condamn� pour des faits ne concernant pas le hallal mais plut�t la composition de ses produits (nous y reviendrons). Tous les subterfuges ont �t� employ�s par ce personnage pour d�tourner Hertzog et d�autres investisseurs vers le Maroc. L�homme appartient � une fili�re de fraudeurs, � un r�seau manipul� par les services sp�ciaux marocains qui ont choisi comme repaire et base arri�re la mosqu�e d�Evry. Nous ne pouvons pas �taler dans un seul article les donn�es recueillies au cours de nos investigations, elles seront expos�es au cours de cette troisi�me partie de notre enqu�te relative � �la mafia du faux hallal� et prochainement dans une autre enqu�te traitant de �l�Islam en France�. (Lire nos �ditions du 12 d�cembre 2005 et des 18, 19, 21, 22, 23 et 24 f�vrier 2006). Dans cette mosqu�e d�Evry, il est pr�m�dit�, ourdi et m�ri les campagnes de d�nigrement les plus machiav�liques contre l�Alg�rie, planifi� et commandit� les plus incroyables manipulations comme celle qui consiste � faire accroire � des divisions marocaines, et ex�cut� les op�rations de d�stabilisation du Conseil fran�ais du culte musulman (CFCM) en vue de paralyser ses activit�s (c�est r�ussi pour l�instant puisque les commissions du CFCM n�arrivent pas � entamer leurs activit�s � cause de cette pseudo �guerre maroco-marocaine� dont le moins qu�on puisse dire est qu�elle est bien �tonnante sachant les capacit�s de manipulation des consuls et attach�s militaires marocains qui ont, � titre d�exemple, plac� au premier rang d�une manifestation anti-alg�rienne, le recteur marocain de cette m�me mosqu�e d�Evry (sur lequel nous reviendrons demain). Un homme � l�allure d�bonnaire, au verbe mielleux mais dont les propos � l��gard de l�Alg�rie, des Alg�riens en g�n�ral et du recteur de la mosqu�e de Paris, puent le mensonge et les contrev�rit�s. L�une de ces derni�res que nous a d�bit�es Khelil Meroun puisqu'il est le recteur de cette mosqu�erepaire, consistait � all�guer, au cours de notre rencontre lors du dernier Ramadhan consacr�e pourtant � un sacrificateur qui signait de faux certificats de viande hallal, que son homologue de Paris se d�pla�ait en v�hicule diplomatique etc. Propos formellement d�mentis par Abdelah Zekri, membre du CFCM autant que Meroun ... Ce r�seau de Marocains agit partout : dans les moqu�es, dans les principales villes et particuli�rement � Marseille, Paris et Strasbourg. Il se compose de fili�res bien distinctes mais qui agissent en harmonie en �troite collaboration � tel point qu�un m�me personnage peut disposer de plusieurs casquettes � la fois, jouir de plusieurs qualit�s en m�me temps, comme par exemple �tre �lu au CFCM, pr�sider une association culturelle, appeler � l�instauration d�un label hallal mais mordre de pleines dents dans le faux hallal. Ce n�est pas tant que la fraude, la tromperie et l�escroquerie sont pratiqu�es syst�matiquement par le lobby marocain. Des Alg�riens se distinguent dans ce vaste march� du faux hallel, ils sont m�me fort connus dans les abattoirs europ�ens. Mais de l� � constituer une fili�re, un lobby, il n�en existe aucune trace. Les investigations men�es en Hollande, en Belgique, en France convergent vers l�existence d�un lobby marocain bien structur�, particuli�rement int�gr� dans les abattoirs, dans les entreprises de production, dans celles de la distribution, fort organis� � travers des associations culturelles, des mosqu�es et des soci�t�s dites de contr�le de viande hallal, et surtout anim� par des personnages-cl�s fort influents par leurs relations. Un lobby qui a fait main basse sur le march� dit de la viande hallal. Tout ce que Le Soir d�Alg�rie a publi� dans ses pr�c�dentes �ditions n�est que la partie visible de l�iceberg. L�enqu�te relative � ce march� accapar� par une maffia de fraudeurs, de trompeurs et d�escrocs dont est victime la communaut� musulmane en Europe et dans les pays musulmans (puisque toutes sortes de viandes y sont import�es) aboutit au constat suivant : fili�res organis�es, complicit�s et connexions agissantes, absence de v�ritable contr�le de la viande hallal, insuffisance ou inexistence de r�glementation en mati�re de hallal, fraudes, tromperies et escroqueries � vaste �chelle, manipulation de sommes consid�rables qui �chappent au fisc et qui serviraient selon des sources s�rieuses, au financement occulte de partis politiques, � la r�tribution d�individus, sollicit�s pour participer � des manifestations ou initi�es par des consulats ou de casseurs. Une vir�e dans les boucheries du boulevard Rochechouart permet de se faire une id�e sur le financement de ceux qui obligent les bouchers � payer tel logo qu�un autre. Avant de s�appesantir sur les pratiques frauduleuses de cette maffia, sur ses fili�res et ses animateurs, il est n�cessaire de revenir sur le r�le de certains intervenants dans ce march� : Viande en provenance d�Irlande certifi�e hallal par la mosqu�e d�Evry. En v�rit�, du faux hallal puisque le logo �tait coll� par un employ� de Auchon Noyelles qui n�a aucun lien ni avec le mosqu�e d�Evry, ni avec le hallal. �On me demande de le faire, je le fais�, affirme-t-il. A propos du sacrificateur : Le sacrificateur est habilit� � abattre � plut�t � �gorger � rituellement un bovin, un ovin ou des volailles par l�une des trois mosqu�es (Paris, Lyon, Evry) agr��es par le minist�re fran�ais de l�Agriculture qui lui d�livre, apr�s test et paiement de droits, une carte de sacrificateur. Pr�cision de taille, il est indiqu� sur cette carte qu�elle ne peut �en aucun cas servir de justificatif pour le hallal. Il est donc interdit d�en faire usage � cet effet�. La fraude commence � ce niveau lorsque des abattoirs, des industriels de la viande estiment faire du hallal par la seule pr�sence d�un sacrificateur musulman. Tout � fait faux. Le sacrificateur �tant employ� par l�abattoir ou l�entreprise, il se soumet aux d�sid�ratas de l�employeur. Il est donc juge et partie. Le seul � pouvoir d�clarer qu�une viande, qu�un produit est hallal est le contr�leur. Donc, pr�tendre qu�une viande est hallal par la seule pr�sence d�un sacrificateur est une supercherie. L�unique, apte � le certifier est le contr�leur. A propos du contr�leur : Il doit �tre ind�pendant, c�est-�-dire recrut�, employ� et r�mun�r� autrement que par l�abattoir, le producteur, le fournisseur ou le distributeur de viandes. G�n�ralement le contr�leur appartient � une soci�t�, une association ou un organisme qui s�est autoproclam� contr�leur de sa propre initiative. Il n�existe aucune r�glementation li�e � cette fonction de contr�leur. Tout un chacun peut se d�clarer contr�leur au vu et au su des pouvoirs publics qui ne peuvent s�immiscer en quoi que ce soit puisque, selon eux, cela rel�ve des �autorit�s religieuses� (???). Cela laisse le champ libre � tous genres de trafics dans lesquels se sont investis les pseudo-contr�leurs. A l�exemple de l�Alg�rie, ce �m�tier� n�existe pas, �tant donn� que l�abattage est automatiquement hallal dans les abattoirs... S�il n�est pas pr�sent psychiquement, oculairement et visuellement � toutes les �tapes de l�abattage, le contr�leur ne peut pas � et ne doit pas � certifier que la viande est licite, c�est-�-dire hallal � la consommation par les musulmans. Un certificat de viande hallal attribu� sans la pr�sence effective d�un contr�leur n�est qu�un faux certificat qui consomme la fraude, la tromperie et donc l�escroquerie. Au cours de nos investigations, nous avons trouv� des certificats vierges portant le logo de pseudo-soci�t�s de contr�le implant�es � des centaines de kilom�tres du lieu de l�abattage, il ne s�agit en fait que de faux certificats de complaisance transmis par fax ou remis par paquets moyennant des r�tributions financi�res. Du faux et usage de faux estiment des observateurs. Scandale � la mosqu�e d�Evry La mosqu�e d�Evry a trouv� la formule la moins contraignante : au lieu de d�l�guer sur place des contr�leurs pour v�rifier si la soci�t� CORICO pratique le hallal, elle pr�f�re d�livrer un �certificat de conformit�, valable pour l��ternit�. De la sorte, les fraudes et les tromperies sont consomm�es � la marocaine. Et dire que Khalil Meroun se conduit en donneur de le�ons. Le proc�d� est id�al pour CORICO auquel il suffit de remettre une �taxe� forfaitaire. A qui est destin� cet argent ? D�abord, la pr�sence du contr�leur est obligatoire avant l��gorgement pour constater si la b�te � �gorger est vivante. C�est une condition obligatoire de l�abattage hallal � laquelle sont peu enclins, � souscrire des abattoirs ou des entreprises sans scrupules. Par exemple, au cours du transport de centaines de dindes, il arrive que certaines meurent avant d�arriver � l�abattoir, le contr�leur ne les int�gre pas dans la cha�ne d�abattage parce qu�elles sont mortes et donc haram � la consommation. Mais cela importe peu pour le directeur de l�abattoir qui, voulant minimiser ses pertes les inclut dans la cha�ne. Nous avons assist� � pareille situation chez Celvia Ceprovia (nous y reviendrons). De m�me, le contr�leur doit assister � l��gorgement de la b�te et v�rifier si elle se d�bat pour expulser son sang, ensuite il doit veiller � ce que la viande hallal soit mise � l��cart de toute autre viande... lorsqu�il s�agit de produits �labor�s (steaks hach�s, p�t� ...) le contr�leur est davantage sollicit�. Souvent, il utilise des espaces r�serv�s, des cha�nes, des cadenas pour pr�server le caract�re hallal de la viande. Rares sont les soci�t�s de contr�le si rigoureuses. A propos du contr�le : Comment doit s�effectuer le contr�le. D�abord, il faut relever que c�est une responsabilit� morale personnelle. Il doit s�effectuer oculairement par une pr�sence physique du contr�leur qui ne doit pas signer un certificat de viande hallal s�il n�a pas assist� � toutes les �tapes du hallal. Pr�sent avant l��gorgement pour v�rifier si la b�te est vivante, pr�sent au moment de l��gorgement pour v�rifier si celui-ci est conforme au rite, pr�sent au moment du conditionnement de la viande ou de ses d�riv�s et y apposer le logo hallal qui doit comporter le nom du certificateur. Comme il est ais� de le constater, tout est question de contr�le et de v�rification avant la d�livrance d�un certificat de viande hallal. La r�alit� est toute autre, des pseudo-soci�t�s de contr�le � souvent des soci�t�s familiales � d�livrent par fax ou par courrier, fournissent aux abattoirs et entreprises de production ou de distribution, des certificats de viande hallal sans avoir contr�l� ou assist� � toutes les �tapes d�abattage, c�est-�-dire qu�il s�agit-l� de faux certificats hallal. Les abattoirs et industriels ne s�embarrassent d�aucun scrupule et adh�rent pleinement � la tromperie car l�abattage hallal ralentit la production particuli�rement en ce qui concerne la volaille. Donc il est avantageux pour eux de s�acoquiner aux fraudeurs. Et s�il arrive de les surprendre, ils prennent les airs de sainte ni-touche effarouch�e. Des �associations de contr�le� employant deux ou trois employ�s ont le don d�ubiquit� : elles �contr�lent� des sites distants l�un de l�autre de quelque 200 km ... une autre supercherie lorsqu�on saura qu�il faut avoir sous la main, dans chaque abattoir, au minimum cinq contr�leurs en permanence pour pr�tendre � la signature de certificats de viande hallal. Autre astuce employ�e par des grandes surfaces : confectionner chez un s�rigraphe des logos hallal (voir photo), les confier � un employ� pour les coller sur des barquettes de viande. Et le tour est jou�. Nous avons assist� � pareille sc�ne chez Auchan Noyelles qui n�a trouv� mieux que de vendre du porc hallal � des consommateurs musulmans qui se sont fait avoir (nous y reviendrons plus en d�tail dans nos prochaines �ditions). Le march� hallal a tellement �volu� qu�il suffit aujourd�hui d��tiquettes hallal des produits pour les faire consid�rer hallal *. Si par hasard de jeunes consommateurs musulmans trop abus�s d�cident de br�ler de grandes surfaces comme ils l�ont fait dans les banlieues, il ne faudrait pas chercher trop loin les causes�. Les fili�res du Makhzen Le march� des viandes faux hallal ne constitue qu�une des activit�s du lobby marocain install� en Europe et principalement en France et en Belgique. Chacune de ses fili�res, qui agit sous la coupe des consulats marocains et notamment d�un cadre des services sp�ciaux qui pr�side les conciliabules � la mosqu�e d�Evry, se consacre � tel ou tel aspect des affaires de l�Islam. Une fili�re dont la mission primordiale consiste � d�stabiliser le Conseil fran�ais du culte musulman paralys� dans ses activit�s par cette m�me fili�re, elle est constitu�e par les Fouad Doua�, Radad Rabih, Medji, Berkaoui, Boussouf et consorts, certains parmi eux, ripoux exclus de la police qui tentent de renverser le CFCM par la cr�ation du �Rassemblement des �lus du CFCM� (nous y reviendrons). Leur derni�re trouvaille pour substituer l�Islam tol�rant, paisible et ouvert � un islam monarchiste antid�mocratique. Billets d�avion et s�jours gratuits au Maroc sont offerts tant � des fonctionnaires qu�� des personnages influents ... Dans le cadre pr�cis de cette enqu�te, la fili�re qui a fait l�objet d�investigations longues et cadr�es est celle du faux hallal. Son objectif premier consiste � emp�cher l�organisation du march� de la viande hallal. Pourquoi ? Ce march� engrange des sommes consid�rables ; l�organiser c�est canaliser ces millions d�euros qui �chappent � tout contr�le. L�organiser, c�est aussi priver certaines parties, certaines officines de b�n�ficier de ristournes qui leur permettent d�agir dans l�opacit� en vue de financement occulte de partis politiques et d�autres activit�s que tout un chacun peut deviner. Il ne s�agit pas l� d�hypoth�ses ou de supputations, � qui sont destin�s les fonds offerts par Corico et autres abattoirs et industriels � la mosqu�e d�Evry qui n�a pas trouv� mieux que de d�livrer des certificats hallal valables� une ann�e. Des d�l�gu�s de la mosqu�e de Paris au sein du CFCM d�sireux de cr�er une structure unique de contr�le de viande hallal se sont retrouv�s face � une opposition marocaine concert�e qui n�acceptera jamais la transparence et l�organisation de ce march� tant pourvoyeur de fonds ais�ment dissimulables et qui profitent au Makhzen, cet amalgame de policiers, d�agents secrets, d�agents tr�s sp�ciaux, de militaires, tous marocains qui agissent au service de la monarchie marocaine. Deux personnages se distinguent dans cette fili�re qui active m�me au sein de la commission hallal du CFCM qu�elle a r�ussi � paralyser. Hassen Bouod, patron du groupe BHM, bien ancr� dans le sud de la France gr�ce � ses appuis et Khalil Meroun, recteur de la mosqu�e d�Evry (lire notre prochaine �dition) impliqu� dans les campagnes anti-alg�riennes dans les fraudes, dans les tromperies et compl�tement int�gr� dans le faux hallal. Dou� d�une persuasion hors du commun, il est de toutes les man�uvres et combines. A titre d�exemple, il est � l�origine des rumeurs naus�abondes � l��gard de Dalil Boubekeur, le recteur de la mosqu�e de Paris qu�il fustige partout. Mais face � lui, il ne trouve pas mieux que de l�embrasser sur la t�te !!! Selon des sources concordantes, il a m�me mis � la disposition des extr�mistes alg�riens le g�te et le couvert � la mosqu�e d�Evry. Depuis quelque temps, Meroun se distingue par une man�uvre de diversion au sein du CFCM en faisant croire � une �guerre maroco-marocaine� dans la F�d�ration nationale des musulmans de France (� composante marocaine en majorit�). Un coup de bluff qui permet d�accorder une plus grande cr�dibilit� � un personnage (qui avait rendu visite et sevr� dans ses bras Abassi Madani) qui soutient �tre malmen� par les services marocains, mais qui, on ne s��tonnerait pas, roule pour eux lesquels r�vent en France d�un islam monarchique � la marocaine. Bouod (dont nous publierons demain l�interview comment�e) est un personnage incontournable � Marseille. Non pas parce qu�il est un industriel des viandes, mais par ses relations tant au sein des institutions que dans le milieu des affaires. D�ailleurs, il ne s�en cache pas puisqu�il au lieu de nous recevoir dans son entreprise il a choisi de le faire dans la prestigieuse b�tisse de la Chambre de commerce et d�industrie. Imbu de sa personne, au lieu de r�pondre sans ambages aux questions, il pr�f�re tournoyer pour noyer le poisson dans l�eau. Lorsqu�on insiste trop sur les relations dont il se targue, alors il fait mine de s�emporter avant de d�clarer : �Je suis aussi soutenu par le roi et les g�n�raux marocains�� De ses protections fran�aises, il ne r�fute en rien ce qui est soutenu par des parties fran�aises bien inform�es. A ce propos, nous avons eu une copie d�une lettre adress�e le 8 juin 2001 � la direction locale des services v�t�rinaires. Un de ses passages est fort �loquent. �Vous trouverez ci-joint un rapport de la direction des services v�t�rinaires des Bouches-du-Rh�ne concernant la soci�t� Bouod et Cie situ�e � Marseille qui fabrique des produits surgel�s et de la charcuterie sous la marque Shahia. Logo �viande hallal� de provenance inconnue que collait l�employ� d�Auchon Noyelles (Pas-de-Calais) au moment de notre visite. O� est le pseudocontr�le de la mosqu�e d�Evry ? Flagrant d�lit de fraude et tromperie. L�analyse de ces produits a r�v�l� la pr�sence de Listeria Monoytog�ne. (�) la DSV a �tabli un proc�sverbal qui a �t� transmis au procureur de la R�publique. Toutefois, � ce jour, aucune information n�a �t� transmise au consommateur pour le pr�venir du danger encouru (�). Tous les �l�ments de tra�abilit� ont �t� tronqu�s et falsifi�s par nos responsables � la demande express du chef de l�entreprise Hassen Bouod. Les quantit�s d�clar�es d�truites sont totalement fausses� A ce jour, le chef d�entreprise continue � nous demander de proc�der � des pr�parations hach�es � l�avance, de mettre le num�ro d�agr�ment de l�atelier de Bouod sur des produits que nous ne fabriquons pas, notamment des produits que nous recevons en vrac, d�utiliser des viandes fournies par des abattoirs qui ne font pas du hallal� Apr�s une suite de faits d�lictueux �num�r�s, l�auteur de cette lettre affirme que Bouod jouit de �passe-droits parce qu�il s�est install� en zone franche�. Evidemment qu�il lui tient � c�ur d�exporter ses produits. Il a tent� de le faire en direction de l�Alg�rie o� il a m�me propos� un partenariat � l�entreprise Avicola qui a pr�f�r� rabrouer un si beau parleur. Etonnant que Bouod n�ait pas song� � investir dans son pays. Id�es courtes et bras longs, il est tr�s introduit dans le milieu des m�dias o� il a commandit� une enqu�te publi�e par un hebdomadaire dans laquelle il n�est m�me pas �corch� pour ses agissements mis � nu par les services de la r�pression des fraudes� Un beau parleur qui n�h�site pas � cultiver le faux pour en savoir plus. Ainsi au cours de l�interview, il est mont� sur ses quatre chevaux pour s�attaquer au Soir d�Alg�rie, tiens, tiens, Bouod a eu �cho ou lu la premi�re partie de cette enqu�te publi�e le 12 d�cembre 2005 sous le titre �Fraudes et escroquerie au nom de l�Islam�. Elle n�a pas �t� de son go�t, all�guant que nous �avons mis tous les intervenants dans le hallal dans le m�me sac de fraudeurs�. Archifaux. Il suffit de relire cette enqu�te. A vrai dire, Bouod s�est m� en d�fenseur de ces fraudeurs dont il est un des membres les plus influents (les proc�s-verbaux des services de contr�le en font foi). D�ailleurs, il a �t� d�nonc� � plusieurs reprises sur les ondes de Radio Guzelle� A cette d�nomination publique a particip� un ancien collaborateur de Bouod qui s�est retourn� contre lui en r�v�lant quelques-uns de ses agissements. Cet individu (sur lequel nous reviendrons) est lui-m�me un des piliers de la maffia du faux hallal au march� de gros de Rungis, rien ne se fait sans lui chez l�entreprise Charal qui importe de Hollande du faux hallal. Il �tait le bras droit de Coutard, le directeur commercial (d�ailleurs au cours d�une interview si fade qu�elle n�est d�aucune utilit� � �tre publi�e, ce personnage, qui soutient avoir d�rob� de l�APSI un dossier lors de son d�placement � Alger, a r�v�l� les combines et pratiques frauduleuse de Charal (nous y reviendrons); celui-ci dispose d�entr�es bien protectrices au sein des pouvoirs publics locaux � Marseille et notamment aupr�s du directeur des services v�t�rinaires qui lui accorde une protection particuli�re. Ainsi au cours de l�A�d dernier, au moment o� les autorit�s sanitaires veillaient au grain en mati�re de sacrifice rituel de moutons, ce personnage agissait comme bon lui semblait � la cit� Solidarit�. Le DSV local a choisi de d�tourner son regard. On comprend mieux ainsi les raisons du pr�fet de Marseille qui n�a pas acc�d� � notre demande d�interviewer le DSV � propos du hallal. Craintil que l�on mette � jour des complicit�s ? Quoiqu�il en soit, il est apparu au cours des investigations, des connexions bien entretenues. Des connexions qui se sont r�v�l�es pour la d�fense de Charal dont le patron a �actionn� ses appuis au minist�re de l�Agriculture � un certain Buers en l�occurrence� La corruption, le banditisme, ce n�est pas seulement dans les pays �mergents ou sous-d�velopp�s, c�est aussi dans les pays du Nord. Evidemment avec davantage de raffinement. Ah si les services de la r�pression des fraudes et de la lutte contre le banditisme s�int�ressaient de plus pr�s � ce dossier du faux hallal� Quand m�me leur passivit� est inqui�tante, notamment lorsqu�on saura que r�cemment du �r�ti de dinde et barde de porc� portant le logo hallal, a �t� commercialis� � Auchan Noyelles. Un huissier a �t� d�sign�, des consommateurs ont d�nonc� mais curieusement les services de la r�pression des fraudes n�ont rien vu ou entendu (nous y reviendrons). Un silence criant� (A suivre) * Lire les �ditions du 12 d�cembre 2005, des 18, 19, 21, 22, 23 f�vrier 2006 * Des entreprises ont concoct� une meilleure formule : cr�er carr�ment des marques tels Medina Hallal et Orient Hallal, et le tour est jou�. Il suffit d�un mod�le de minaret, d�un nom � consonance orientale et l�entreprise peut pratiquer l�illicite en toute l�galit�. M�me qu�elle se targuera d��tre �la seule � faire le v�ritable hallal� et blablabla�
Scandale � la mosqu�e d�Evry La mosqu�e d�Evry a trouv� la formule la moins contraignante : au lieu de d�l�guer sur place des contr�leurs pour v�rifier si la soci�t� CORICO pratique le hallal, elle pr�f�re d�livrer un �certificat de conformit�, valable pour l��ternit�. De la sorte, les fraudes et les tromperies sont consomm�es � la marocaine. Et dire que Khalil Meroun se conduit en donneur de le�ons. Le proc�d� est id�al pour CORICO auquel il suffit de remettre une �taxe� forfaitaire. A qui est destin� cet argent ?
Fraudes � la marocaine Le document 1 montre une attestation d�habilitation du sacrificateur Acikgozayhan d�livr�e par la mosqu�e d�Evry et destin�e � permettre � l�entreprise RONSARD d�effectuer un abattage hallal. Le sacrificateur �tant un employ� de RONSARD, il est oblig� de se soumettre aux desiderata du directeur. La preuve est visible sur le document 2 qui montre des dindes aux t�tes et cous intacts. Aucune trace d��gorgement. Du pur faux hallal. Des dizaines de cartons contenant des dindes non hallal et sur lesquels �taient coll�es des �tiquettes portant la mention : �Le Minaret viande hallal abattue � la main selon le rite islamique�. Un scandale que la mosqu�e d�Evry qui cautionne le faux hallal au vu et au su de Khalil Meroun, son recteur qui all�gue �uvrer pour un label hallal unique. Il certifie �hallal� les produits RONSARD v�ritablement faux hallal.
Fraudes � la marocaine Document 1 Le document 1 montre une attestation d�habilitation du sacrificateur Acikgozayhan d�livr�e par la mosqu�e d�Evry et destin�e � permettre � l�entreprise RONSARD d�effectuer un abattage hallal. Le sacrificateur �tant un employ� de RONSARD, il est oblig� de se soumettre aux desiderata du directeur. La preuve est visible sur le document 2 qui montre des dindes aux t�tes et cous intacts. Aucune trace d��gorgement. Du pur faux hallal. Des dizaines de cartons contenant des dindes non hallal et sur lesquels �taient coll�es des �tiquettes portant la mention : �Le Minaret viande hallal abattue � la main selon le rite islamique�. Un scandale que la mosqu�e d�Evry qui cautionne le faux hallal au vu et au su de Khalil Meroun, Document 2 son recteur qui all�gue �uvrer pour un label hallal unique. Il certifie �hallal� les produits RONSARD v�ritablement faux hallal.