La cour de p�nale a requis 20 ans de prison ferme � l�encontre de A. M. et une peine de trois ans � l�encontre de B. A., qui ont comparu pour les chefs d�accusation d�association de malfaiteurs, de vols qualifi�s multiples et de recours � la violence pour le premier et de tentative de vols qualifi�s et multiples et de recours � la violence, pour le deuxi�me. Les premiers faits de cette affaire remontent au 18 ao�t 2005, lorsque un plaignant A. N. s�est pr�sent� au 2e arrondissement de la S�ret� urbaine, pour signaler le cambriole de sa maison situ�e � la cit� Hocine-Lozate (Djebanate francisse). Il racontera aux policiers qui se sont d�plac�s avec lui sur les lieux, qu�� une heure tardive de la nuit, ayant entendu des cris dans la cour de sa maison, il s�est pr�cipit� et est tomb� nez-�-nez avec un groupe de quatre personnes portant des couteaux et dont une cagoul�e avec un bandeau noir. Les assaillants se sont attaqu�s � lui, en faisant usage des bombes lacrymog�nes. En d�pit de l�effet de ces derni�res, la victime, apr�s avoir identifi� l�un d�eux, r�pondant aux initiales de A. M., a pu prendre la fuite et trouver refuge dans la maison du voisin. Ses agresseurs ont profit� de cette aubaine, pour s�introduire dans son appartement et voler un d�mo num�rique, un portable et un poste de radiocassette. Il y a lieu de souligner que la victime apr�s avoir �t� auscult� par un m�decin l�giste, se verra d�livrer un certificat d�incapacit� de travail de huit jours. En date du 28 ou 29 ao�t 2005, un d�nomm� L. M. sera la victime �galement d�une agression, vers une heure du matin. Alors qu�il regagnait son domicile, il fut accost� par un jeune dont l��ge ne d�passe pas les 18 ans. Ce dernier l�abordera en ces mots �Ouech aami ma�rafinich ?�(H�, mon oncle tu ne m�a pas reconnu ?), sur ce, deux autres personnes cagoul�es firent leur apparition, qui l�ont vite mais � ras-le-sol, dont une lui ass�nera un coup de couteau sur le front. Apr�s l�avoir d�lest� d�une somme de 1 million de centimes, les trois assaillants prirent la fuite en direction de la cit� des All�es du 20-Ao�t 1955. L�un d�eux sera signal� par la victime qui d�posera plainte contre X, cette derni�re se verra �galement d�livr� un certificat d�incapacit� de travail de dix jours. Le 6 septembre 2005, H. M., en se dirigeant � son travail, vers les coups de 3h55 du matin pr�cis�ment, a �t� accost� par trois hommes dont l��ge ne d�passe pas les trentaines, dans le quartier de Bordj H�mam. Suite � cela, il sera d�lest� de la somme de 9 600 DA. Ses agresseurs ne se contentant de cette r�colte ill�gitime, lui ass�neront plusieurs coups de pied et de poing sur tout le corps, accompagn�s d�injures et de menaces � l�arme blanche (poignard), tout en lui recommandant de rebrousser chemin. La victime fut choqu�e, compte tenu qu�il prenait depuis trente ans ce chemin, sans qu�il se soit trouv� dans pareil cas. Le jour d�apr�s, le 7 septembre 2006, vers les coups de six heures du matin, L. A., de retour du boulot, au niveau du cimeti�re europ�en (Djebanate francisse), trois personnes d�tenant des armes blanches s�interpos�rent � son passage, et lui vol�rent son portable de marque Nokia 2010 et sa montre. Les agresseurs, leur action termin�e, prendront la fuite en direction de la cit� pr�caire de Bouabaz, c�est ce qui confirmera, L. A. Y., qui accompagnait la victime, et qui contrairement � cette derni�re s�en sortira indemne. Dans le m�me jour, C. H. A. d�clara avoir entendu des bruits de pas, vers les coups 1 h du matin, alors qu�il dormait dans la maison de sa m�re adoptive � l�avenue Hocine-Lozate. En sortant, il intercepta deux hommes en fuite, en compagnie des voisins ils ont pu les rattraper et les identifier, dont un r�pondant aux initiales de A. M. et un autre gar�on. Le 085/09/2005, une autre victime r�pondant aux initiales de K. Y., signalera aussi avoir fait l�objet d�une agression par trois individus portant des armes de petit calibre, et qui s�est sold�e par le vol d�une somme de 2 000 DA. L�endroit o� s�est d�roul�e l�action est � l�avenue du Moudjahid, alors qu�il �tait de passage devant le service des affaires sociales. L�un des agresseurs a �t� identifi� comme �tant un jeune gar�on de 22 ans. Deux t�moins en l�occurrence A. W. et B. T., respectivement s�ur et m�re de A. M., l�auteur principal de ces d�lits, avoueront que leur fr�re et fils et son ami B. A., ont cach� les appareils cit�s dans la maison paternelle et qu�ils les auraient revendus le jour d�apr�s. Sur la base de ces diff�rentes d�clarations et plaintes d�pos�es par les victimes ainsi que le signalement qui en a �t� fait, A. M. et B. A., furent arr�t�s par les services comp�tents et pr�sent�s devant le magistrat instructeur. Ils nieront bien s�r les faits qui leur sont reproch�s, et diront qu�ils ont aussi fait l�objet d�agression de la part de personnes arm�es de b�tons et qu�elles se sont ru�es sur eux alors qu�ils dormaient tranquilles dans un taudis � la route des ateliers (la cit� pr�caire en face de la SNVI). Devant la charge des preuves retenus contre eux, leurs d�n�gations ne leur ont servi � rien. Ils �coperont de vingt ans de prison ferme pour A. M., et trois ans pour B. A., � l�issue de leur comparution devant la cour d�assises. Le procureur de la R�publique a requis la m�me peine.