�Nous nous alimentons en eau potable depuis des fontaines publiques mal entretenues et qui pr�sentent un risque r�el de MTH, d�autant plus que plusieurs r�seaux d�assainissement jouxtent ces derni�res�. C�est en ces termes que Sa�d Stoutah, membre du comit� de village d�Anegah, dans la commune de Ma�tkas, nous a interpell�s pour r�sumer la p�nurie que les siens endurent en mati�re d�approvisionnement de ce pr�cieux liquide et � laquelle ils font face depuis pas mal de temps. Cette p�nurie persisterait malgr� l�existence au village d�un ch�teau d�eau et d�une conduite principale, tous deux achev�s et pr�ts � l�utilisation, suite � un projet qui a touch� ce village dans le pass�, rench�rit notre interlocuteur, dans le cadre du PCD de la commune et qui s��l�ve � 900 millions de centimes. Malheureusement, cela n�a pas �t� suffisant pour ��tancher la soif� des habitants d�Anegah. �Il ne manque que les branchements � l�int�rieur des habitations pour laquelle l�ADE exige des villageois un prix qui d�passe tout entendement et qui reviendrait � quelque 10 000 DA par foyer, pour les frais de branchement et de l�installation du compteur�, avance M. Stoutah comme raison principale de ce probl�me. Ce que les citoyens de ce village ont refus� d�accepter tout en proposant un prix �collectif� d�environ 5 000 DA. �L�ADE a promis de r�fl�chir afin de trouver une solution m�diane qui arrangerait les deux parties, mais cela fait plus d�un mois maintenant et nous ne voyons rien venir�, ajoute-t-il. Pour rappel, les habitants de ce village ont d� faire appel � leurs propres moyens, par le biais de l�organisation communautaire ancestrale, tajmait. Gr�ce aux cotisations de chacun, le captage de sources a permis d�att�nuer un tant soit peu le calvaire du manque d�eau potable. Mais, de nos jours ces derni�res seraient inutilisables du fait de la v�tust� des canalisations qui existeraient depuis l��poque coloniale, d�apr�s M. Stoutah. Par ailleurs, les probl�mes des citoyens de ce village ne se limiteraient pas uniquement � l�alimentation en eau potable, mais aussi � la piste agricole dont a b�n�fici� le village et qui reste inachev�e sur presque 500 m. Cette derni�re serait m�me compl�tement obstru�e ces derniers temps en plusieurs endroits, du fait des multiples �boulements dus aux intemp�ries de ces derni�res ann�es. Le chemin menant au village, qui n� a pas encore fait l�objet de rev�tement, serait �galement un autre d�sagr�ment pour les villageois d�Anegah, qui d�plorent sa non-inscription dans le PCD de la commune pour cette ann�e. Sur ce dernier point, un membre de l�ex�cutif de l�APC a tenu � pr�ciser que c�est par soucis d'�quilibre entre tous les villages de la commune en mati�re de d�veloppement local que ce tron�on n�a pas �t� retenu pour le pr�sent exercice. Il rappellera que ce village a b�n�fici�, l�ann�e pass�e, de deux projets : l�assainissement d�une valeur de 600 millions de centimes et l�AEP de l�ordre de 900 millions de centimes. Ce responsable n�a pas manqu� de souligner que le chemin en question pourrait �tre pris en charge pour son rev�tement, dans le cadre des projets du sectoriel, � partir de juin prochain. A. A. Vol � main arm�e � l�ADE Le parking de l�Alg�rienne des Eaux (ADE) de Tizi-Ouzou, � Tala Allam, a fait l�objet, dans la nuit de samedi � dimanche, d�un vol spectaculaire op�r� par un groupe de six individus arm�s de fusils � pompe et d�un sabre. Selon les informations recueillies, les brigands qui ont fait irruption dans l�enceinte de la structure de l�ADE, vers 1 h du matin, se sont empar� d�un fourgon de marque Renault Trafic et de deux camions dont un � citerne apr�s avoir battu, neutralis� et ligot� les deux gardiens en poste. L�un de ces derniers a pu se d�placer pour alerter les agents de s�curit� de l�h�tel Amraoua qui ont � leur tour alert� les services de s�curit�. Mais le forfait �tait d�j� accompli. Les deux gardiens s�en sont sorti avec 12 jours d�incapacit� chacun. Une plainte contre X a �t� d�pos�e aupr�s du commissariat de police et du procureur de la R�publique.