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En quelques mots : de-ci, de-l�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 15 - 04 - 2006


* 1) R�conciliation nationale
La semaine �coul�e (7/14 avril 2006) aura �t� h�las horriblement ensanglant�e avec l�assassinat de 13 (treize) douaniers et huit (8) bless�s sur la route El-Gol�a (El M�n�a) A�n-Salah (au sud de Gharda�a). Alors que ces fonctionnaires des Douanes devaient se rendre � Ouargla, les terroristes islamistes ont d�cid� que leur mission se terminerait dans une mare de sang.
J�ignore ce que d�autres que moi ont ressenti � la vue des portraits des victimes publi�s dans le quotidien El Watan. Je peux attester que fixer son regard sur ces pauvres enfants de l�Alg�rie, � nos enfants � fut dur, tr�s dur m�me. La sensation effroyable et douloureuse, du d�j�-vu, d�j�v�cu, durant les �ann�es rouges� n��tait pas seule en cause. La jeunesse fauch�e aux victimes, par les kalachnikovs et les lance-roquettes islamistes haineux, est ainsi l�unique r�ponse de criminels radicaux que le pouvoir ne cesse de courtiser, de caresser dans le sens du poil (et ce n�est pas un simple et trop facile jeu de mots) au nom d�une �trange r�conciliation par laquelle l�un s��rige en �mandataire du pardon�, tandis que l�autre lui oppose la balle ou le couteau, refuse toute id�e de repentance et n�implore aucun pardon. Sans chercher � remuer le couteau dans la plaie des familles de ces victimes, je ne peux m�emp�cher de m�interroger sur le devenir de cette affaire. Selon les dispositions du d�cret pr�sidentiel, on pourrait qualifier le crime de massacre (13+8=21 victimes) et donc pouvoir juger ses auteurs. Qui donc pourrait croire � de telles h�bleries ? Pour pouvoir y croire, il e�t fallu que soient jug�s (en raison des d�lais de prescription) les massacres de populations en 1997, 1998, 2000... 2003, 2004, 2005... Il n�en est rien et il n�en sera rien, parce qu�il suffirait au sinistre Belmokhtar, terroriste sanguinaire qui s�vit dans le sud du pays, de se rendre avec ses tueurs, ses concubines, pour se voir r�compens�, indemnis�, r�int�gr� � son ancien poste de travail et bien �videmment pardonn� ! C�est cela �tre douanier, emprunter les routes dangereuses et mourir pour la �trag�die nationale�. Cela est tellement vrai, que le bilan des actes terroristes destin� aux amn�siques, �tabli par Le Soir d�Alg�rie (8 avril 2006) montre � l��vidence que depuis la promulgation du d�cret pr�sidentiel (14 ao�t 2005) le terrorisme islamiste n�a aucunement cess� si tant est qu�il se soit arr�t� un jour ! Est-ce cela un pays �totalement s�curis� comme on se pla�t � le r�p�ter en haut lieu ? Est-ce cela la �paix� ?
2) * R�conciliation nationale encore
Discours pr�sidentiel � la semaine coranique : �Tous les Alg�riens ont tous adh�r� � la paix, hormis ceux aveugl�s par l�ignorance, la haine et la ranc�ur. Ceux-l� m�mes qui point de cl�mence ne conna�tront�. Propos ponctu�s de versets coraniques destin�s � justifier le r�quisitoire contre les �rancuniers�. Premi�re remarque de forme : �tous� et �hormis� sont incompatibles, le premier mot ne souffrant d�aucune exception. Quant au fond, le hic dans le choix des versets coraniques, fut que leur auteur s�lectionna ceux qui l�arrangeaient. Ain si se garda-t- il � et pour cause ! � de citer le verset 41 de la sourate �Ash- Sh�ra� : (Concertation) �Aucune voie de recours n�est � exercer contre ceux qui usent de repr�sailles en cas d�injustice subie�. Verset 42 de la m�me sourate : �Il n�y a de voie de recours que contre ceux qui provoquent autrui et s�ment l�injustice sur terre sans droit. A ceux-l� [est r�serv�] un ch�timent douloureux�. De m�me qu�a �t� pass� sciemment sous silence le verset 178 de sourate �El Baqara� : �O Croyants ! il vous est prescrit la loi du talion (qissas) en cas de meurtre : un homme libre pour un homme libre, un esclave pour un esclave, une femme pour une femme. Contre celui qui aura b�n�fici� d�une remise de cette peine de la part de son fr�re (au nom de la victime) sera exerc�e une poursuite en vue d�un d�dommagement... C�est l� un adoucissement et une mis�ricorde de la part de votre Seigneur�. Verset 179 : �Dans la loi du talion, il y a pour vous une chance de survie...� La Charia stipule que �wali-aldam� (litt�ralement le vengeur du sang) ex�cute le talion qui est consid�r� en islam comme la compensation totale d�un homicide volontaire. Que dire de l�assassinat ! Je ne revendique absolument pas la loi du talion et ne pr�conise nullement la vengeance. Je ne cesserais jamais jusqu�au dernier souffle de ma vie de r�clamer le DEVOIR de justice, contre ceux qui ont port� les armes contre l�Alg�rie r�publicaine. C�est l�unique r�paration que je veux pour les familles des r�publicains endeuill�s par l�islamisme et l�unique hommage que je r�clame pour la m�moire de ces derniers. Sans ce pr�alable toute d�marche de paix sera vou�e � l��chec. Elle l�est. Et si j�ai d�j� entendu citer les versets sus-mentionn�s, c�est aussi et surtout pour pr�ciser que nul ne d�tient le monopole de la connaissance du Coran et de la langue arabe. Et nul ne parviendra � coups de versets coraniques minutieusement choisis ou autres moyens � culpabiliser les familles qui r�clament v�rit� et justice. A cette demande l�gitime, il est vain d�opposer l�inquisition d�un autre �ge. �Tous� les Alg�riens ne sont pas pour l�impunit�. Et on le sait en haut lieu. Quant � la haine et la rancune, elles ne sont pas le fait de ceux comme moi, qui en assument et l�existence et la responsabilit�. Elles sont le fait principal de ceux qui, triomphalistes, s�octroient des satisfecit, d�clarant et croyant (le croient-ils d�ailleurs ?) qu�un texte r�glera tous les probl�mes. Elle sont le fait de ceux qui n�ont pas somm� les tueurs d�implorer le pardon des familles des victimes assassin�es ou handicap�es � vie. Elle sont le fait principal de ceux qui ont cru pouvoir exiger des familles des victimes de pardonner aux criminels islamistes de la pire esp�ce. Leur pardonner n�est-ce pas d�avoir bascul� en quelques secondes notre vie et celle de nos enfants dans l�horreur ! Alors oui, cette d�marche d�fiant la raison et le bon sens ne peut engendrer que la haine et la rancune. Selon un quotidien un homme � participant � la semaine coranique � aurait pleur� � chaudes larmes en entendant le discours de son pr�sident. Les hommes pleurent� les conseils des ministres sont �tal�s sur la place publique... Qu�arrive-t-il donc � mon Alg�rie bien-aim�e ? Une Alg�rie qui d�teste les pleurnichards et les opportunistes.
3) R�conciliation encore et encore...
Le quotidien El Khabar du 11 avril a rapport� un fait qui, en d�autres temps, aurait �t� qualifi� de �fait divers�. Mais il n�en est rien parce qu�il concerne un terroriste islamiste �largi dans le cadre de la charte pour la paix de prison. Rentr� chez lui � Za�tria (douar situ� pr�s de la ville nouvelle de Sidi-Abdellah) qu�a donc fait le �repenti de la charte� selon vous ? Il a assassin� son �pouse et sa fille a�n�e �g�e de 19 ans � coups de pioche et s�est enfui avant l�arriv�e des gendarmes. Motif : les deux victimes ont entendu continuer � travailler � l�ext�rieur (femmes de m�nage � l��cole primaire) malgr� l�interdiction qui leur en a �t� faite par leur �tuteur terroriste islamiste�. Travail que la m�re de famille fut contrainte de trouver, aid�e par son a�n�e pour subvenir aux besoins de ses cinq enfants apr�s que son terroriste de mari eut d�sert� la maison pour les montagnes de l��gorgement et des viols. Comme quoi charte ou pas charte amnistiez un terroriste... il revient au galop. Bravo la r�conciliation- impunit� ! Il para�t que �les Patriotes ne seront pas oubli�s par l�Etat�. On aurait a priori aucune raison de ne pas croire l�auteur de ces propos, car le jour o� il avait promis que le journaliste Mohamed Benchicou �paierait� il a mis � ex�cution cette promesse. Concernant les Patriotes, il a tout de m�me ajout� : �Il faut leur trouver un cadre l�gal pour leur octroyer un statut. D�cod� le message signifie qu�il faut la connexion de deux neurones pour pardonner, indemniser, loger et amnistier un terroriste islamiste. Par contre, il faut beaucoup plus de neurones (et donc plus de temps) pour comprendre ce que faisait un homme qui prot�geait de nuit comme de jour les personnes et les biens contre la barbarie islamiste. Les Patriotes attendront �leur statut� mais alors leurs conditions de vie pr�caires pourront-elles s�accommoder encore et encore de discours creux ? J�ai tout de m�me relev� qu�un avocat, M. Nasr-Eddine Lezzar, dans une contribution � El Watan (12 avril 2006) avait d�clar� : �Je ne prendrais jamais la d�fense d�un terroriste, duss�-je ne plus remettre ma robe et pour la vie.� Cela signifie que �Tous� les Alg�riens n�ont pas accept� la couleur appel�e �r�conciliation nationale.� Et �Tous� les Alg�riens n�ont pas perdu leur facult� de contester. Cet avocat m�a rappel� ces paroles de mon regrett� �poux : �Je ne soignerais jamais les �gorgeurs et violeurs de femmes.� Dieu merci : des r�publicains il y en a encore, beaucoup, n�en d�plaise � certains !
4) Conseil des ministres ou laverie publique ?
�Vous avez menti�... �Ce n�est pas ce que vous avez dit en Conseil des ministres.� Ainsi �tait rapport�e par la presse des 10 et 11 avril la col�re pr�sidentielle contre des ministres de la R�publique, lors de sa visite sur le terrain dans la wilaya d�Alger. Lesquels, bien qu�accoutum�s aux sautes d�humeur de leur chef, ne devaient certainement pas s�attendre � un tel d�ballage. La vraie question n�est pas la foudre pr�sidentielle mais l�image que l�on se fait d�un Etat. Et si certains ont ressenti du plaisir � voir des ministres s�v�rement r�primand�s � et c�est un euph�misme � en public, j�ai quant � moi trouv� cette lessive faite en public malsaine parce que discr�ditant un Etat digne de ce nom. Imaginerait-on le pr�sident Zine El-Abidine ou Sa Majest� le roi Mohamed VI agir publiquement ainsi ? Ou encore le pr�sident Jacques Chirac dire � son Premier ministre publiquement lors de la crise du CPE �vous m�avez menti� ? Un Etat pour �tre respectable doit �tre � l�abri de ce qu�il convient d�appeler des �shows pr�sidentiels� destin�s sans doute � amuser le peuple et � s�attirer ses bonnes gr�ces. Seulement voil� ! Personne n�est plus dupe et plus personne ne peut �tre abus�. Qui, en effet, pourrait croire qu�avant de se rendre sur le terrain accompagn� de ses ministres, leur chef n�avait pas les moyens humains et mat�riels de s�assurer que les dossiers correspondaient � la r�alit� ? Ces ministres � et d�autres � n�ont-ils pas �t� auditionn�s lors de s�ances de travail avec leur pr�sident durant le mois de Ramadhan ? Lorsque le premier des chefs d�clare qu�on lui a menti, qu�il a �t� trahi, c�est un aveu d��chec personnel. Parce qu�il n�existe, pas comme l�on dit dans le jargon militaire, de mauvais soldats mais seulement de mauvais chefs. Le quotidien El Khabar a us� du terme de �tabahdil� qui est tr�s fort, plus fort qu�une simple r�primande. L�autorit� ne r�side pas dans l�ire pr�sidentielle mais dans la r�elle capacit� de g�rer hommes/femmes et secteurs �non pas de loin� mais en ayant une r�elle connaissance du terrain. Enfin que penser des conseils des ministres �tal�s ainsi sur la place publique ? Concernant l��cole et les dipl�mes, il y a lieu seulement de rappeler que l�heure n�est plus de d�foncer des portes ouvertes mais de mettre en application la r�forme de l��ducation qui, faut-il le rappeler, est un projet de soci�t� sans concessions aux islamistes. Quant � la fuite des cerveaux, il serait plus judicieux et plus utile de r�habiliter et de faire travailler les cadres d�ici, pour les dissuader de rejoindre ceux qui ne reviendront pas parce qu�ils ont trouv� des cieux plus cl�ments. La col�re ne s��tant pas arr�t�e � l��cole puisque la justice a �t� �galement cibl�e, est-il possible de comprendre pour quelles raisons la r�forme de la justice ne voit pas le jour. Les r�dacteurs du rapport de la commission �R�forme justice� n�ont pourtant pas manqu� de mettre l�accent sur la qualit� de la formation des futurs magistrats, avocats et autres auxiliaires de la justice. Enfin � la question de savoir si r�ellement l�on veut une justice ind�pendante et forte, seul le pouvoir politique d�tient la r�ponse, lui qui, dans un pass� r�cent, a utilis� cette justice � des fins politiques. Ce m�me pouvoir devra entreprendre les r�formes. Ce n�est pas l�affaire d�un ministre, d�un chef de gouvernement ou de 30 ministres. C�est l�affaire de la volont� politique au plus haut niveau. Il para�t que beaucoup de temps a �t� perdu. Nous risquons d�en perdre encore, si �g�rer� se r�sume � des col�res publiques. Lesquelles desservent l�Etat plus qu�elles ne nuisent aux ministres. A ceux-l� il a �t� reproch� de ne pas d�missionner ( Quotidien d�Oran10 avril) et d��tre �amoraux� parce que non d�missionnaires. On peut prendre position pour le chef contre ses ministres, injurier ces derniers, pour autant la d�ontologie journalistique aurait d� amener l�auteur de ces propos � faire la diff�rence entre une d�mission pour convictions empreinte de noblesse et celle qui aurait pour cause �les col�res et caprices du chef� qui prend ses ministres comme des boucs �missaires id�aux, pour faire oublier son immobilisme et ses �checs. Ce m�me journaliste a affirm� �les ministres alg�riens n�ont jamais d�missionn� parce que ce n�est pas une tradition�. Trou de m�moire ou amn�sie volontaire ? Qu�importe ! Il n�est pas inutile de rappeler la �tradition� � ce journaliste des ministres ayant jet� le tablier : - Juillet 1991 - M. Ali Benflis (justice) ; ao�t 1999 : M. Abdelaziz Rahabi (communication) ; novembre 1993 : M. Mohamed Merzoug (communication) ; ao�t 2000, M. Ahmed Benbitour (chef du gouvernement) ; juin 2004 : M. Mohamed Salah Mentouri, pr�sident du Cnes et ancien ministre ; moi-m�me : 17 septembre 1994 en ma qualit� de ministre de la Solidarit� nationale et de la Famille. Nous tous avions d�missionn� pour des convictions et des principes et jamais au nom d�une quelconque compatibilit� d�humeur avec nos chefs. Par contre, c�der aux caprices, aux humeurs de son chef en jetant l��ponge, comme l�affirme ce m�me journaliste, ce n�est pas avoir une conviction mais aider ledit chef � masquer ses propres d�faillances, lui qui voudrait faire croire que �ses� ministres ont faut�. Les shows publics sont parfois des stratag�mes politiques. Ce n�est pas de la politique. Ce n�est pas toute la politique. J�ai enfin relev� que le �football� avait servi d�introduction aux reproches adress�s au responsable du secteur. Outre le fait que l�on ne peut d�nier � M. Yahia Guidoum, ministre de la Jeunesse et des Sports, la volont� de remettre de l�ordre dans le football, il est profond�ment regrettable que le premier magistrat du pays r�duise le minist�re de la Jeunesse au football ! Aveu inconscient s�il en �tait, du peu de consid�ration et d�int�r�t pour 75% de la population alg�rienne !
5) Trait� d�amiti� alg�ro-fran�ais renvoy� aux calendes grecques
Il ne fallait pas �tre grand strat�ge ou dans les secrets des coulisses pr�sidentielles pour savoir que le trait� d�amiti� ne serait pas sign�. Qu�importe que celui-ci soit report�, le temps que les esprits soient plus apais�s, plus sereins ! Pour autant, l�exacerbation des comportements, l�exag�ration dans les propos de part et d�autre des deux rives de la M�diterran�e seraient une surench�re d�autant plus inutile que le partenariat dans tous les domaines est une �formidable synergie pour les deux pays� (Belkacem Mostefaoui El Watan). Et nul ne d�tient le monopole du nationalisme et du patriotisme. Et il n�existe pas de �superpatriotes�. Le fait positif dans la visite de M. Douzte-Blazy, ministre des Affaires �trang�res de l�Etat fran�ais, c�est qu�enfin son homologue alg�rien, Mohamed Bedjaoui, ait r�apparu. Jusqu�alors on se demandait qui de lui ou de Abdelaziz Belkhadem avait h�rit� de ce porte-feuille. Les deux peut-�tre ?
6) Alliance pr�sidentielle encore
Apr�s Aboudjerra Soltani qui, on s�en souvient, avait demand� le d�part de M. Ahmed Ouyahia, chef du gouvernement, � rien que cela ! �, voici que l�autre membre de l�alliance pr�sidentielle s�est attaqu� au m�me Ouyahia l�accusant de s�opposer � la r�vision constitutionnelle alors que lui d�fend celle-ci avec un acharnement hors du commun. L�autre c�est celui pour lequel des hommes et des dobermans furent r�quisitionn�s afin que soient satisfaites ses ambitions politiciennes dans un pass� tr�s r�cent. Lorsqu�il fallait faire un coup d�Etat � M. Ali Benflis. L�autre, c�est celui qui prit la t�te d�un courant oppos� � la venue du chanteur Enrico Macias en Alg�rie, alors m�me que ce dernier avait �t� officiellement invit�, sans qu�il l�ait demand�, par le premier magistrat du pays. Le voici donc qui r�clame � cor et � cri une r�vision constitutionnelle. C�est normal : lorsque l�un grimpe, gr�ce � un troisi�me mandat ou un mandat � vie, celui qui a un poumon artificiel continue � respirer et � exister. Exister surtout. Seulement voil� ! En 2009, celui qui est �g� de 54 ans aujourd�hui aura 57 ans alors que celui qui a 70 aujourd�hui aura 73 ans. Le poumon artificiel aura pour sa part 65 ans en 2009. Et puis nous serons toujours nombreux � nous souvenir de ceux qui �taient dans les tranch�es r�publicaines, au moment o� l�autre jouait de la ch�chia islamiste � Rome sous la �protection� de la communaut� de Sant� Egidio en 1995. L�autre, c�est aussi celui qui s��tait d�lect� du haut de son perchoir en 1984 du d�bat d�un �int�r�t capital pour la nation�, instaur� par les d�put�s de ladite l�gislature sur la longueur du b�ton destin� � corriger les �pouses d�sob�issantes ! Le r�sultat fut le code de la famille en juin 1984 que nous subissons encore aujourd�hui. Quant � Aboudjerra Soltani, il nous a offert un beau spectacle de lui profond�ment endormi lors de l�allocution du pr�sident (semaine du Coran) - (Photographie publi�e par El Khabar). Voil� ce qui arrive � ceux qui veillent tard dans la nuit pour voir la �Star Academy� On comprend qu�ils puissent se r�veiller avec des id�es farfelues...
7) Culture
Le grand ma�tre de l�andalou et respectable Sid Ahmed Serri s�est dit d�sol� de constater que les autorit�s de ce pays n�avaient rien fait pour pr�server notre patrimoine de musique andalouse ( El Watan, Libert�, El Khabar). Sid Ahmed Serri qui a form� des g�n�rations de musiciens et de chanteurs d�andalou a pourtant d� attendre la nomination de feu Aboubakr Belka�d � la t�te du minist�re de la Culture en 1992 pour recevoir la m�daille de l�ordre du m�rite. Si j�entends rappeler ce fait capital et excellent souvenir, c�est tout bonnement pour dire que la culture ne peut se discuter et s�appr�cier qu�entre gens de culture. Mon admirable et respectable ma�tre, Sid Ahmed Serri, ne le sait que trop. Enfin il para�t que Ma�mar Kadhafi cherche � f�d�rer les Touaregs du Grand Sud. Nouveau fantasme ? Et, si au lieu de d�tourner notre attention avec des ennemis imaginaires (�la main de l��tranger� pour reprendre la formule de Hakim La�lam) le pouvoir prenait en main s�rieusement les probl�mes internes de crise sociale, de ch�mage des jeunes, et des r�formes ainsi que des droits et libert�s, ne serions-nous pas gagnants ? A moins qu�il faille des ennemis parce que le pays se porte mal ?


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