Une situation in�dite au sein de la formation de feu Hachemi Ch�rif avec deux SG par int�rim Ali Hocine et Ahmed Meliani, deux directions et un congr�s report� par la force. A l�origine de cette crise, la participation aux prochaines �ch�ances �lectorales, une vision d�fendue par le premier et rejet�e par le second. Ilhem B Tir - Alger (Le Soir) - Le Mouvement d�mocratique et social (MDS) n�a pas �chapp� � une crise interne qui a mis � nu les tiraillements entre les diff�rents courants de ce mouvement. �Il risque d�en �tre fait de son prestige, de son unit�, voire de son autonomie �, selon Ali Hocine, SG par int�rim depuis la maladie de Hachemi Cherif. Ce dernier s�exprimant � l�occasion d�une conf�rence de presse tenue hier (1er mai), date symbole pour le MDS, a pr�cis� que �la question fondamentale, c�est de mettre en conformit� la pratique avec le discours �. Faut-il aller aux prochaines �lections l�gislatives ou continuer � refuser toute participation ? C�est la question qui a d�partag� les militants du MDS en deux courants. Le groupe de Ali Hocine pr�tend que cette vision �lib�rale� a �t� d�battue du vivant de leur leader qui aurait demand� � ses partisans de bien se pr�parer. Mais cette id�e n�a pas joui de l�unanimit� et les conservateurs s�ent�tent � refuser cette �ventualit�. A quelques jours seulement de la tenue du congr�s du MDS pr�vu les 4 et 5 mai, le conseil national s�est r�uni en session extraordinaire le 27 avril pour reporter le congr�s et d�signer Ahmed Meliani SG � la place de Hocine Ali. Le nouveau SG avait soulign� que �la direction du MDS, en l�occurrence son conseil national, a estim� n�cessaires un changement � la t�te du bureau national et un report du congr�s pour mieux approfondir le d�bat et rendre plus lisible la situation politique complexe que traverse le pays. Aussi ce report serait pour mieux permettre aux d�l�gu�s au congr�s d�approfondir les d�bats en vue de propositions d�amendements �ventuels au sein des structures du MDS et assurer � notre deuxi�me congr�s toutes les chances de r�ussite pour un congr�s d��tapes, de pr�servation et d�approfondissement de la ligne strat�gique, mais aussi un congr�s de rassemblement et d�unit� qui encourage et renforce le d�bat d�mocratique et contradictoire qui traverse le mouvement�. Ali Hocine estimant qu�il n�y a aucune raison pour reporter le congr�s a indiqu� alors qu��on ne peut sacrifier sur l�autel de l�unit� formelle, les adaptations devenues n�cessaires qui ne constituent pas une remise en cause du MDS� Rien ne justifiait l�urgence d�un changement � la t�te du bureau national et le report du congr�s si ce n�est la remise en cause de la nouvelle coh�rence voulue par les militants�. La divergence ainsi plausible ne serait pas en rapport avec la ligne politique du parti, �c�est plut�t une appr�ciation de ce qu�est le syst�me aujourd�hui�, selon Ali Hocine informant des divergences sur les objectifs strat�giques du mouvement qui ne touche en rien le fond r�it�rant, � chaque fois, la possibilit� d�une r�vision de la position de leurs camarades �pour permettre le retour � la souverainet� du conseil national et de la d�mocratie�. Cependant, il est n�cessaire de revenir sur ce qui s�est pass� le 27 avril dernier, lors de la session extraordinaire du MDS. �On a assist� � une volont� d�emp�cher les militants d�exercer leurs droits. C�est un comportement inacceptable sur la mani�re de proc�der aux �lections du congr�s avec des propositions de listes et de futures directions tranch�es et arr�t�es � l�avance�, a renseign� Ali Hocine. Le conseil national a �t� mis devant le fait accompli, la destitution de Ali Hocine �tait in�vitable. Malgr� cela, le premier SG se dit mobilis� pour �tenir le congr�s dans les plus brefs d�lais et exprimer souverainement aussi bien son attachement au MDS que son d�sir ardent du changement d�mocratique et moderne�. �Je suis d�accord pour aller au conseil national qui fixera la date du congr�s et je me soumettrai � la d�cision de la majorit�, a-t-il conclu.