L�Association de formation continue de la sant� et de la promotion de la sant� de Bordj-Mena�el (wilaya de Boumerd�s), a organis� une journ�e de formation � l�intention des m�decins g�n�ralistes exer�ant dans la wilaya de Boumerd�s. Cette journ�e qui s�est d�roul�e � la maison de la culture Rachid-Mimouni et portait sur �La pratique quotidienne du m�decin g�n�raliste en dermatologie�. Une dizaine de conf�rences suivies de d�bats ont �t� anim�es devant des dizaines de m�decins leur permettant de mettre quelque peu � jour leurs connaissances en ce qui concerne les maladies de la peau, maladies qui peuvent comme nous l�a rappeler le Pr Benka�dali, chef de service au CHU de Mustapha-Pacha, cacher d�autres maux plus graves. L�imminent m�decin avait anim� trois conf�rences. Approch� par nous aux abords de la salle des travaux, le professeur estime que telles journ�es sont une n�cessit�, voire une obligation pour chaque m�decin en exercice. �Au lieu d�exiger un redressement fiscal pour renouveler l�autorisation d�activer, les autorit�s devraient se mettre en accord avec se qui passe dans le monde : exiger un minimum de participation aux recyclages et autres s�minaires scientifiques pour chaque pratiquant en m�decine pour le renouvellement du droit justement de pratiquer�. Pour lui, la pr�vention est comme toujours la meilleure d�fense en mati�re de maladies de la peau. Il d�plore la d�t�rioration des conditions d�hygi�ne un peu partout. �L�eau et le savon sont meilleurs rem�des que les antibiotiques�, nous dit-il avant de revenir sur la sensibilisation quant au respect de l�hygi�ne corporelle. �Chaque personne, notamment les enseignants, les imams, les associations et les m�dias... doivent insister aupr�s des personnes � qui ils s�adressent sur la propret�.� D�autres ph�nom�nes qui peuvent produire des maladies de la peau ou des complications sont en augmentation, notamment l�autom�dication et l�utilisation abusive des cosm�tiques, particuli�rement les produits de contrefa�on. Selon le professeur, les probl�mes de dermatologie sont des probl�mes m�dicaux qui n�cessitent des prescriptions th�rapeutiques par des praticiens qualifi�s d�autant que ces sp�cialistes sont en nombre, selon lui, suffisant dans notre pays. �La peau est la plus grande superficie du corps humain. Les maladies superficielles peuvent cacher en profondeur d�autres maux plus graves�, avertit-il. Selon le Pr Benka�dali, l�Etat r�gulateur doit imp�rativement intervenir pour prot�ger les citoyens qui pourraient d�velopper des allergies graves � la suite de consommations des produits cosm�tiques, notamment ceux contrefaits provenant g�n�ralement des pays asiatiques. Cette protection doit s�exercer, selon le professeur au m�me titre que ce que font les pouvoirs publics dans le secteur des m�dicaments. �La valise (allusion � l�importation clandestine) fait des ravages�, estime-t-il.