La semaine du patrimoine culturel, sous le signe de la pr�servation du patrimoine, s�est ouverte, samedi dernier, au rythme d�intenses activit�s culturelles � la Maison de la culture de Tizi-Ouzou. Un vaste stand exposant des objets rares et pr�cieux de notre riche patrimoine et d�autres �uvres d�artisanat �tait visible au nombreux public venu � la d�couverte des richesses culturelles de la Kabylie, et le patrimoine arch�ologique. Le Centre national des �tudes et des recherches pr�historiques anthropologiques et historiques (CNERPAH) a mobilis� �galement son personnel pour faire d�couvrir au public les travaux de ses recherches, les publications in�dites, comme le tome 2 du livre de mouloud Mammeri intitul� Ccix muhend yenna et �taler son exposition sur la pr�histoire, t�moins de civilisations mill�naires. Cette manifestation a d�but� par une communication de Iddir Sma�l sur l�int�gration du patrimoine culturel dans les circuits touristiques. Il a donn� l�exemple du plus c�l�bre circuit de l�Assekrem. Un circuit qui se contente uniquement de montrer la beaut� de la nature. Il a expliqu� que le circuit le plus fr�quent� dans la r�gion de l�Atakor dans l�Ahaggar est sans nul doute celui appel� commun�ment la boucle de l�Assekrem. Il s�agit d�une randonn�e qui contourne le massif de l�Atakor en formant un ovale presque parfait, allant de Tamanrasset vers l�Assekrem en passant par le pic Ihaghen puis la guelta d�Imlaoulaouen, Akar-Akar et les gueltas d�Afilal pour en redescendre par Ilaman, les villages de Tarhenent et de Tagmart et rejoindre Tamanrasset. Le conf�rencier ajoute que, dans un souci de conservation du patrimoine arch�ologique et de promotion touristique du plus c�l�bre circuit de l�Atakor, la boucle de l�Assekrem, il est utile d�ins�rer dans le projet de recherche que �nous menons sur les monuments fun�raires de l�Ahaggar, la valorisation de ce circuit touristique en int�grant au patrimoine naturel ( paysages, faune, flore,patrimoine immat�riel ), le patrimoine arch�ologique et tout particuli�rement les monuments fun�raires et les constructions cultuelles �tant donn� que l�art rupestre entrait dans le circuit touristique�. La communication de Haddouche Abdelkader sur l�architecture fun�raire a pour but d�attirer l�attention des professionnels du tourisme pour la mise en valeur de ce patrimoine inestimable et son exploitation touristique mais aussi les conservateurs du patrimoine pour sa protection pour les g�n�rations futures. Pour m�moire, on peut ici citer la mise en valeur des M�galithes de Bretagne en France dont le site a �t� am�nag� et rationnellement exploit�. �Si les hommes ont construit d�imposantes architectures pour leurs morts en dehors de leur habitat (pratique durant les temps pr�historiques) et s�ils ont donn� plusieurs attitudes et orientations aux corps c�est que pour eux, la vie apr�s la mort est bien plus importante que la vie terrestre�, explique l�orateur. L��tude des architectures fun�raires, dira le conf�rencier, permet de compl�ter notre connaissance sur le peuplement du Sahara central connu essentiellement par les cultures mat�rielles (pierre, poterie, m�tallurgie�) et artistiques (parures, figurines, art rupestre).