Les acqu�reurs des appartements de la cit� 314- Logements � Boufarik, biens acquis dans le cadre du logement social participatif (LSP), ont observ�, dimanche dernier, un sit-in devant le si�ge de la wilaya de Blida pour d�noncer les lenteurs constat�es dans l�ach�vement des travaux. Au nombre d�une centaine de personnes, les contestataires ont exig� de voir le premier responsable de l�ex�cutif mais ils ont �t� re�us par son chef de cabinet. C�est ainsi qu�ils lui ont demand� d�intervenir aupr�s des instances comp�tentes pour d�bloquer la situation d�autant plus que nombre de b�n�ficiaires sont log�s provisoirement dans des baraques insalubres ou autres habitations pr�caires. Dans une lettre qu�ils ont transmise au wali, les contestataires parlent de �n�gligence� dans la gestion du projet laquelle a donn� lieu � un �flagrant retard de r�alisation�. Ce projet a �t�, pr�cisions-le, inscrit au programme de 1998 et les d�lais de r�alisation portaient sur une p�riode de 18 mois, est-il �crit dans la correspondance. �En principe nous devions occuper nos logements en 2003 alors que nous sommes en mai 2006 et rien n�a �t� fait. Jusqu�� quand ferions-nous preuve de patience ?� nous interpellera un b�n�ficiaire qui est menac� d�expulsion par le propri�taire du logement dont le contrat de location a expir�. Cependant, les nouveaux acqu�reurs n�ont pas encore compris le pourquoi de l�attitude des responsables qui ont ornement� la cit� de tous les artifices utiles et n�cessaires pour laisser croire que les travaux sont achev�s et ce, � la veille de la visite du wali � Boufarik. �Les responsables ont induit en erreur le chef de l�ex�cutif en lui faisant croire que la cit� des 314- Logements �tait fin pr�te�, nous dira un b�n�ficiaire. Avant d��tre re�us par le chef de cabinet, les contestataires nous ont fait part de leur intention de poursuivre en justice les concern�s par le projet des 314 logements LSP de Boufarik afin de faire valoir leur droit au d�dommagement puisque les clauses contenues dans l�acte de propri�t� stipulent qu�en cas de non-r�ception des logements apr�s 11 mois � compter de la date arr�t�e pour le d�lai, l�acqu�reur peut demander un d�dommagement estim� entre 5 et 10 % du prix du logement. Toutefois, le chef de cabinet a promis de r�soudre le probl�me dans les huit jours � venir du moins pour la tranche concernant 140 logements.