La bataille de la s�curit� alimentaire n�a pas encore �t� gagn�e. Sur les 3,2 milliards de litres n�cessaires pour satisfaire les besoins de l�Alg�rie, 1 milliard de litre est import�. La facture atteint les 600 millions de dollars. En 2004, ce sont pas moins de 800 millions qui ont �t� d�bours�s. A l�horizon 2007, le minist�re de l�Agriculture esp�re mettre fin � cette d�pendance et atteindre enfin l�autosuffisance gr�ce � une batterie de mesures en direction des collecteurs. C�est ce qu�a promis Sa�d Barkat hier aux professionnels du secteur. A ces derniers, il dira que l�Alg�rie, qui a r�ussi � produire assez de fruits et de l�gumes pour r�pondre � ses besoins, doit aujourd�hui faire face � de nouveaux d�fis : l�emballage et l�exportation. Des cr�neaux qui sont autant ouverts aux nationaux qu�aux �trangers. A ces derniers, Barkat dira que �ceux qui veulent d�localiser et produire en Alg�rie, peuvent venir le faire�. Des d�clarations faites en marge du Forum international de l��levage et du machinisme agricole qui s�est ouvert hier. Plusieurs nationalit�s s�y c�toieront jusqu�au 17 mai prochain. Actualit� oblige, la fili�re avicole a �t� plac�e au centre des d�bats. La journ�e d�aujourd�hui sera d�ailleurs consacr�e � la grippe aviaire et aux risques qui y sont li�s. A ce sujet, le ministre de l�Agriculture a encore une fois fait savoir qu�aucun cas de grippe aviaire n�a �t� enregistr� en Alg�rie. �Apr�s avoir combattu le criquet avec succ�s, nous nous attelons � faire face aux risques de grippe aviaire. Nous sommes clean�. Les viandes blanches sont toujours import�es. Bien que le march� soit totalement libre, les autorit�s sanitaires restent tr�s vigilantes sur la qualit� des produits qui sont mis sur le march�. Apr�s la psychose qui a caus� d��normes pertes aux aviculteurs, le ministre de l�Agriculture appelle tous ceux qui ont abandonn� cette activit� � reprendre leurs investissements. Estimant que le risque est aujourd�hui presque �cart�, Barkat n�omettra pas de rappeler � l�ordre les professionnels par rapport � l�aliment de b�tail. �Nous allons �tre plus regardants sur la qualit� des aliments destin�s au b�tail. Le priv� et le public seront soumis au m�me strict contr�le. �La sant� de l�animal d�pend de la qualit� de l�aliment qui lui est propos�. On est souvent dans l�obligation d�importer des m�dicaments pour faire face aux diff�rentes pathologies. � Aux professionnels, Barkat a demand� plus de professionnalisme et d�honn�tet�. Soumis au contr�le rigoureux, ces derniers sont somm�s de se conformer � la r�glementation.