En dépit des énormes potentialités dont dispose le pays en matière d'agrumes et de primeurs, les exportateurs rencontrent des difficultés. En dépit des énormes potentialités dont dispose le pays en matière d'agrumes et de primeurs, les exportateurs rencontrent des difficultés. Etant un secteur stratégique pour l'économie nationale, fortement tributaire des hydrocarbures, l'agriculture algérienne n'exporte que l'équivalent de 300 millions de dollars de produits agricoles. Ainsi, le secteur agroalimentaire se trouve dans une situation difficile où les entreprises sont contraintes d'être compétitives, au risque de disparaître en raison de la forte concurrence des sociétés étrangères. Des experts estiment que «l'économie agricole nationale se caractérise par une grande dépendance à l'égard des importations ». Ils qualifient cette dépendance de quasi absolue. Pour certains observateurs, l'offre agricole en denrées alimentaires de base connaît un énorme retard, alors que la distribution est très loin des normes internationales. Cette situation de dépendance chronique confère un caractère introverti au secteur agroalimentaire où les exportations sont presque nulles. L'on n'a enregistré qu'environ 100 millions de dollars en 2007, ce qui laisse la balance commerciale déficitaire. Aussi, le système agroalimentaire algérien a grandement besoin de matières premières et d'inputs provenant de l'étranger, sans compter le transfert de technologie et de savoir-faire, ainsi que les biens d'équipement, pour le fonctionnement des entreprises du secteur. Ainsi, l'Algérie débourse plus 6 de milliards de dollars chaque année pour la facture alimentaire dont 2 milliards pour la poudre de lait. A l'horizon 2011, le montant des importations pourrait atteindre les 16 milliards de dollars. De ce fait, c'est la sécurité alimentaire du pays qui est menacée, sachant que les importations sont, sans cesse, croissantes, notamment en ce qui concerne l'approvisionnement en blé. Le secteur agroalimentaire s'est, cependant, enrichi de 30 entreprises ces dernières années, mais il n'arrive toujours pas à assurer l'autosuffisance alimentaire, sachant que la démographie est galopante en Algérie. En dépit des énormes potentialités dont dispose le pays en matière d'agrumes et de primeurs, les exportateurs rencontrent des difficultés, bien qu'ils bénéficient de facilités sur le plan du financement des participations aux foires et salons internationaux. Il faut savoir, en effet, que le Fonds spécial de promotion des exportations (FSPE) offre aux opérateurs économiques algériens des avantages allant jusqu'à la couverture de 50 % des frais de transport et de séjour à l'étranger. Les Algériens sont les plus gros consommateurs de lait dans le monde arabe, le pays important en effet quelque 2.200 millions de litres de lait par an. Le secteur de l'agriculture demeure, donc, fortement lié à l'agroalimentaire, et la coopération internationale est nécessaire pour leur développement, ce qui nécessite l'apport des investisseurs étrangers qui sont disposés à monter des affaires en Algérie, pourvu qu'on leur propose des avantages attractifs. Par ailleurs, la promotion de l'agroalimentaire en Algérie requiert beaucoup d'investissements, tels que dans l'emballage, l'amélioration constante de la qualité des produits, le conditionnement et des moyens de transport adéquats. A. A. Etant un secteur stratégique pour l'économie nationale, fortement tributaire des hydrocarbures, l'agriculture algérienne n'exporte que l'équivalent de 300 millions de dollars de produits agricoles. Ainsi, le secteur agroalimentaire se trouve dans une situation difficile où les entreprises sont contraintes d'être compétitives, au risque de disparaître en raison de la forte concurrence des sociétés étrangères. Des experts estiment que «l'économie agricole nationale se caractérise par une grande dépendance à l'égard des importations ». Ils qualifient cette dépendance de quasi absolue. Pour certains observateurs, l'offre agricole en denrées alimentaires de base connaît un énorme retard, alors que la distribution est très loin des normes internationales. Cette situation de dépendance chronique confère un caractère introverti au secteur agroalimentaire où les exportations sont presque nulles. L'on n'a enregistré qu'environ 100 millions de dollars en 2007, ce qui laisse la balance commerciale déficitaire. Aussi, le système agroalimentaire algérien a grandement besoin de matières premières et d'inputs provenant de l'étranger, sans compter le transfert de technologie et de savoir-faire, ainsi que les biens d'équipement, pour le fonctionnement des entreprises du secteur. Ainsi, l'Algérie débourse plus 6 de milliards de dollars chaque année pour la facture alimentaire dont 2 milliards pour la poudre de lait. A l'horizon 2011, le montant des importations pourrait atteindre les 16 milliards de dollars. De ce fait, c'est la sécurité alimentaire du pays qui est menacée, sachant que les importations sont, sans cesse, croissantes, notamment en ce qui concerne l'approvisionnement en blé. Le secteur agroalimentaire s'est, cependant, enrichi de 30 entreprises ces dernières années, mais il n'arrive toujours pas à assurer l'autosuffisance alimentaire, sachant que la démographie est galopante en Algérie. En dépit des énormes potentialités dont dispose le pays en matière d'agrumes et de primeurs, les exportateurs rencontrent des difficultés, bien qu'ils bénéficient de facilités sur le plan du financement des participations aux foires et salons internationaux. Il faut savoir, en effet, que le Fonds spécial de promotion des exportations (FSPE) offre aux opérateurs économiques algériens des avantages allant jusqu'à la couverture de 50 % des frais de transport et de séjour à l'étranger. Les Algériens sont les plus gros consommateurs de lait dans le monde arabe, le pays important en effet quelque 2.200 millions de litres de lait par an. Le secteur de l'agriculture demeure, donc, fortement lié à l'agroalimentaire, et la coopération internationale est nécessaire pour leur développement, ce qui nécessite l'apport des investisseurs étrangers qui sont disposés à monter des affaires en Algérie, pourvu qu'on leur propose des avantages attractifs. Par ailleurs, la promotion de l'agroalimentaire en Algérie requiert beaucoup d'investissements, tels que dans l'emballage, l'amélioration constante de la qualité des produits, le conditionnement et des moyens de transport adéquats. A. A.