Le secteur du tourisme sera dot� d��quipements au niveau de 12 plages des 6 da�ras c�ti�res, � savoir Skikda, Hadaiek, Azzaba, Ben Azzouz, Tamalous et Collo, pour un montant de 39 586 000 DA. Ce montant jamais �t� d�gag� auparavant, le sera au titre du budget communal de Skikda (2 milliards de centimes), des PCD (18 786 000 DA) et du programme sectoriel de la direction de l�hydraulique (80 millions de centimes). Ces diff�rentes op�rations lanc�es ou en voie de l��tre sanctionnent la tenue des r�unions du conseil de l�ex�cutif et de la commission des pr�paratifs de la saison estivale. Les diff�rentes propositions des trois sous-commissions charg�es du contr�le des camps de toile, des plages dans le cadre des concessions et du contr�le des commerces ont trouv� un �cho favorable � �l�essor� du tourisme. Les r�guli�res sorties sur le terrain des repr�sentants des instances comp�tentes, comme l�environnement, la sant�, l�hydraulique, les APC c�ti�res pour �valuer les recommandations � concr�tiser dans le cadre des pr�paratifs de la saison estivale, devront aussi fixer, � travers notamment les analyses positifs des eaux de baignade et l�ach�vement des �quipements indispensables, le nombre des plages autoris�es � la baignade pour l�ann�e 2006. A pr�sent, on en compte 17. Bien s�r en incluant la plage Miramar ferm�e � la baignade pour raison des travaux chapeaut�s par la direction de l�environnement. Mais on pr�voit pour cette ann�e, un nombre de 19 plages qui sera atteint avec la proposition de fractionner la plage de Filfila en trois plages. Il est vrai que pr�s de 5 km de c�tes pour une seule plage, est inutile � la longue. Donc la d�cision d�une augmentation de ce nombre n�est pas une simple �acrobatie math�matique� mais elle r�pond � un souci de �rentabiliser� de vastes espaces sablonneux et b�n�ficier �galement d�enveloppes financi�res plus cons�quentes et n�cessaires � leur prise en charge et ce, conform�ment � la r�glementation en vigueur. Le secteur du tourisme de Skikda est fort de ses 140 km de bandes c�ti�res, soit plus 10% de la longueur du littoral national. Il souffre d�un encombrant malentendu �historique� entre des belles plages que l�extraction du sable et une pollution �multic�phale� n�ont pu compromettre l�attractivit� de sites paradisiaques, et une politique en mati�re d�investissement touristique victime d�un manque flagrant d�id�es et de motivation � m�me de contribuer � un essor tant attendu. L�anarchie en plus de l�ins�curit� qui y ont s�vi depuis des ann�es auraient contribu�, bien que les chiffres officiels de l��poque essaient d�en att�nuer l�ampleur, � faire �fuir� les estivants pr�f�rant les wilayas limitrophes comme B�ja�a, Annaba et Jijel, ou on peut trouver le long de leurs plages le minimum requis notamment les� toilettes publiques. Ces derni�res, bien qu�au stade des fondations encore, ont fait, par contre, l�objet d�une d�molition de la part des services de l�actuelle APC de Skikda en 2003 quelques mois seulement apr�s que Rabah Boumoud ex-FLNiste et ex-d�l�gu� de Larbi-Ben-M�hidi eut proc�d� au lancement des travaux de construction. D�ailleurs ce dernier s�interroge � nos jours sur l�opportunit� d�une telle action de� d�molition. Il y a lieu de souligner que l�APC de Skikda va entamer des travaux n�cessitant un montant de l�ordre de 2 milliards de centimes, ou figurent ceux li�s aux� toilettes publiques ! On compte dans ce contexte d�signer l�entreprise alg�roise qui a �t� derri�re la r�alisation des vespasiennes implant�es au niveau des plages de Annaba. Les autres travaux concernent l�am�nagement et la r�habilitation des chemins communaux et les acc�s aux plages, l��clairage publique, construction des postes de vigiles, embellissement des art�res � travers la mise en place des plaques de signalisation et d�orientation ainsi que ceux li�s � la prise en charge du probl�me d�eau. Les sites cibl�s par ces op�rations sont Miramar, le Ch�teau vert et le Paradis-Plage. Dans la commune de Filfila, et pour pr�s de 5 millions de DA, des travaux d�am�nagement de la piste n�8 seront lanc�s, ainsi que la construction de trois postes de secours, de deux toilettes en pr�fabriqu� et d�une autre constitu�e de quatre blocs. La grande plage a la commune de A�n Zouit ainsi que les plages de la Marsa, Ben Zouit, Tamanar b�n�ficieront chacune d�un poste de secours dans le cadre du renforcement de la s�curit� des estivants. Et dans le m�me cadre, � Teleza (Collo), on verra la construction d�un sixi�me poste de secours. D�autres plages verront la r�habilitation de leurs postes de secours d�j� op�rationnels depuis des ann�es, � l�instar de R�mila 1 � la Marsa, et Ben Zouit � Kerkera. La question de l�eau dont la demande s�accentuera naturellement en �t� est l�une des pr�occupations figurant dans le plan d�action de la direction du tourisme. Son r�glement ou non, sera constat� cet �t�. Des mesures ont �t� prises dans ce sens. En outre de l�in�luctabilit� de faire couler de l�eau dans les robinets des m�nages, l�approvisionnement par le biais des camionsciternes des r�gions d�munies de r�seau AEP, serait aussi le cheval de bataille des pouvoirs publics. La Marsa (R�mila 1), la commune de Djendel (Guerb�s) et Kerkera (Ben Zouit) sont les trois cibl�es par cette op�ration. Une quatri�me r�gion, en l�occurrence Chr�a (la plage de Tamanar) et bien que disposant d�un r�seau d�AEP, en sera concern�e �galement. Il y a lieu de signaler aussi que le secteur est confront� � un �pineux probl�me du foncier. Le foncier touristique, qui a �t� soumis � un grand processus de �d�vastation� comme soulign� dans le rapport �labor� par la commission des �quipements et de l�am�nagement du territoire, et pr�sent� lors de la session ordinaire de l�APW. Un �lu FLN, abondant dans le m�me sens, donnera pour exemple la r�gion de Ben-M�hidi, o� des espaces de 1500 m2 o� �taient implant�s des bases de vie, se sont transform�s en lots individuels, �la proc�dure de r�gularisation administrative s�est faite d�une fa�on myst�rieuse�, dira-t-il. Cela dit, le sort des ZET (zones � extension touristique) est li� � l�existence d�un portefeuille du foncier. Des huit ZET de Skikda, seule celle de la Marsa a �t� mis en chantier, les autres devront attendre. A compter de cette ann�e, le d�lai de l�exploitation des plages dans le cadre des concessions sera pour une ann�e et ce, conform�ment au cahier des charges-type qui est en phase d��laboration par les services du minist�re du Tourisme. Par contre, les b�n�ficiaires de ce dispositif en l�an 2005 pour une dur�e de cinq ann�es continueront d�exercer le plus normalement du monde. A titre de rappel, et suite � un appel d�offres national lanc� l�an dernier, 10 concessions ont �t� accord�es dont deux infructueuses, � la Grande-Plage et Ben Zouit (Kerkera), les huit autres sont implant�es � la Marsa, Tamanar, les platanes (2), Ben- M�hidi (2), Collo (2 : H�tel Torche et Teleza). Trois autres concessions ont �t� accord�es, suite � une d�cision du wali. Les b�n�ficiaires sont les g�rants des h�tels class�es qui peuvent faire une extension de leurs activit�s h�teli�res � travers une concession d�une plage. Les h�tels sont l�h�tel Essalem, l�h�tel Bougaroun et l�h�tel Concorde de Saadi Nadir, le g�rant du Titanic. A titre r�capitulatif, le montant de 39 586 000 DA est destin� � 29 op�rations qui seront r�parties comme suit : 6 � la commune de Skikda pour 20 millions de dinars, 4 � la commune de Filfila pour 4,81 millions de DA, 8 � la da�ra de Ben Azzouz pour 6,28 millions de DA, 2 � Azzaba pour 2,296 millions de DA, 1 � la commune de A�n Zouit relevant de la da�ra de Hadaiek pour pr�s de 900 000 DA, 4 � Tamalous pour un co�t de 1,76 millions de DA et 4 � Collo pour 2,56 millions de DA. Les 10 km de c�tes de Larbi- Ben-M�hidi et Filfila, les belles plages de Oued Bibi, Oued Tanger, Dem-El-Bagrat de la Marsa (class�e l�une des plus plages en Alg�rie en 1985 par une d�l�gation fran�aise du tourisme !), la beaut� sauvage et perdue de l��le Siridjina, les sables fins de Marsat Ezzitoune, les plages au sable dor�, rocheuses, orn�es d�endroits fortement bois�s (le cas de Guerb�s), de falaises, de presqu��les, de grottes et autres �divinit�s� marines, m�ritent mieux !