R�alisation d�un guide d�archives sur l�histoire de Skikda, initiation des stages de perfectionnement au profit du personnel exer�ant dans le domaine � travers des cycles de formation et des s�minaires, renforcement du secteur des archives par des comp�tences en la mati�re, signature d�une convention entre la Direction de la culture de Skikda et l�universit� Mentouri de Constantine dans le cadre d��changes d�exp�riences au profit notamment des universitaires skikdis pour leurs stages d��tudes, telles sont les principales recommandations d�une journ�e d��tude portant sur �la gestion des archives�, organis�e par la Direction de la culture, mercredi dernier, au Th��tre r�gional de Skikda. D��minents chercheurs, professeurs et experts archivistiques ont rehauss� de leur pr�sence cette initiative co�ncidant avec la cl�ture de la c�l�bration du Mois du patrimoine qui a eu lieu du 18 avril au 18 mai. Des pans entiers de notre histoire demeurent inconnus du grand public, c�est ce qui ressort des propos des intervenants. D�o� l�in�luctabilit� de pr�ner une strat�gie � moyen terme qui, dans ses aspects de collecte et de recoupements d�informations li�es � l�histoire ainsi dans la r�daction d�un manuel d�archives, peut combler les manques relev�s en la mati�re. Une op�ration dont pourrait aussi tirer profit les �tudiants en histoire. L�histoire de l�Alg�rie ne peut et ne doit �tre, selon les d�clarations d�un professeur, �trait�e par quelques historiens qui sont devenus par la force des choses les seuls interlocuteurs cr�dibles�. Pour lib�rer les capacit�s d��criture de l�histoire, ce professeur ira jusqu'� recommander de �se r�f�rer aux t�moignages vivants d�acteurs des �v�nements et � la force de l�histoire orale�, et ce, dans un souci �galement d�impliquer de larges cat�gories de la population. Dans l�objectif de rationaliser les m�thodes de gestions des archives, un expert archiviste soulignera la n�cessit� de se doter d�un seul centre d�archives, et dans le cas d�en poss�der plusieurs, le mieux serait de mettre en place un syst�me de coordination fiable et efficace qui r�ponde aux soucis d�objectivit�. Cette journ�e, quoique caract�ris�e par un niveau de haute facture, a �t� marqu�e par l�absence du public. Elle a �t� �galement une aubaine pour mettre en exergue les m�faits de la colonisation et la strat�gie fran�aise qui fut instaur�e � travers l�usage patronymique ou l�attribution forc�e des noms aux Alg�riens. La pertinence des d�tails donn�s par Zemmouri Yasmina, professeur d�histoire sociale, dans ce domaine, �tait enrichissante. Notons, qu�hormis l�absence de Chikhi Abdelmadjid, le DG du Centre national d�archives, tous les invit�s ont r�pondu � l�appel, en l�occurrence, Ben Sebti Abdelmalek, Batouche Kamel, Tachour Mohamed (tous de l�universit� Mentouri de Constantine), A�n H�djar Zohe�r, Sa�di Achour (universit� Badji-Mokhtar de Annaba) et Merabet Brahim (directeur de la biblioth�que centrale de l�universit� du 20-Ao�t-1955, Skikda).