Les termes de la convention concerne divers domaines : l'organisation de visites et de stages des étudiants sur site, ainsi que leur encadrement par le personnel technique de la société Kahraba et l'élaboration de programmes communs. L'ouverture de l'université sur son environnement est, chaque fois que l'opportunité se présente, concrétisée par des conventions de partenariat et d'échanges avec des organismes économiques et industriels qui opèrent dans la région. Dans le sillage de cette démarche, un partenariat de coopération a été conclu entre l'université Yahia-Farès de Médéa et la société Kahraba de Berrouaghia (SKB), dernièrement, en présence des responsables et cadres des deux parties. L'étendue de la convention embrasse divers domaines, à savoir : l'organisation de visites et de stages des étudiants sur site, ainsi que leur encadrement par le personnel technique de la société Kahraba et l'élaboration de programmes communs. L'échange de documents de nature scientifique et technique, la conception conjointe de travaux pratiques, la tenue de séminaires et colloques constituent les autres volets de la coopération entre les deux parties. Dans le prolongement de cette dernière, l'université s'engage à assurer des cycles de formation et de perfectionnement au profit des travailleurs de la société Kahraba. L'intérêt de ce genre de conventions a été souligné par Saâdane Chébaïki, recteur de l'université Yahia-Farès de Médéa, qui a fait savoir que l'ouverture de l'université sur l'extérieur est une nécessité et participe d'une démarche basée sur la recherche de solutions aux problèmes qui se posent à la société et à l'économie. Car la recherche fondamentale a aussi besoin d'être confrontée aux réalités du terrain et aux applications concrètes du savoir théorique acquis au terme des cursus enseignés. La coopération avec la société Kahraba de Berrouaghia est, dit-il, un autre jalon dans le processus d'ouverture sur l'extérieur, sachant qu'à travers lui, il sera possible de développer davantage la compétence des cadres et des enseignants. Ce qui correspond à la stratégie de la société Kahraba qui a inscrit l'innovation dans ses priorités, sachant que le secteur industriel évolue très rapidement, fait remarquer son directeur général, M. Kafi, pour qui la démarche préconisée vise à mettre en place des passerelles en vue d'une meilleure synergie des moyens entre les deux organismes afin de faire de leurs cadres de vrais managers. Selon Kouadik Smain, doyen de la faculté des sciences et de la technologie, les différentes conventions signées avec les organismes et opérateurs économiques, dont Saidal, Poval, ADE, Setam, ont offert des opportunités aux étudiants des spécialités dispensées de s'imprégner des cas pratiques qui se posent sur le terrain. Les étudiants tireront une expérience de la technologie installée à la SKB qui, rappelle-t-on, dispose d'une centrale électrique moderne et de construction récente, et développe l'équivalent de 500 mégawatts.