Face � la recrudescence des cambriolages de bijouteries � Oran, on se croirait presque dans l�un de ces films de fiction qui mettent en sc�ne des braquages de banques ou de bijouteries. Des sc�nes semblables � celles r�alis�es dans les ann�es 1958, par l�Italien Mario Monicelli, avec son film �Le pigeon� o� il raconte l�histoire d�une bande de jeunes voleurs qui tentent de cambrioler une bijouterie. Ces sc�nes du 7e art sont malheureusement devenues assez courantes � Oran, surtout cette ann�e. A ce titre, pas moins d�une dizaine de braquages de bijouteries, celles de la rue Larbi- Ben M�hidi, Choupot, Gdyel. Ces voleurs affichent une audace � d�fier la loi en agissant en plein jour et usent de violence : coups de hache, couteau, bombes lacrymog�nes. Le cambriolage est un vol qualifi� dans la mesure o� il se distingue du vol simple par la r�union d��l�ments aggravants, impliquant le plus souvent une pr�m�ditation qui est affich�e par les assaillants sans aucun �tat d��me puisqu�ils guettent, inspectent les lieux avant l�acte et s�y rendent, munis de leurs armes de menace pour forcer le propri�taire � leur ob�ir. Autre �l�ment nouveau dans ce type de criminalit�, la participation des femmes, parfois elles agissent m�me seules, comme ce fut le cas de ces deux jeunes filles lyc�ennes qui avaient tent� de braquer une bijouterie � la rue Ben M�hidi. M�me si la criminalit� est combattue par tous les moyens, son taux ne cesse d�augmenter et ses formes, elles, ne cessent d��tre diversifi�es, comme c�est le cas de ces cambriolages de bijouteries. Tous les syst�mes de s�curit� de la plupart des bijouteries et les diverses arrestations ne semblent pas dissuader ces voleurs puisqu�ils rep�rent les lieux et les habitudes et n�h�sitent pas � utiliser la violence pour accomplir leur acte et s�emparer du �butin d�or�. Tirer la sonnette d�alarme une fois de plus ? Face au taux de criminalit� en hausse permanente, cette sonnette d�alarme risque de raisonner bien souvent.