Lanc� par Jean-Yves Chay, lors de son premier passage � la t�te des Canaris, avant de faire partie du groupe ayant offert � la JSK, � l�issue de la saison 2003/2004, un titre de Champion d�Alg�rie apr�s neuf ann�es de travers�e du d�sert, Sa�d Besseghir aurait pu �tre de la partie lors de cette saison qui vient de s�achever. Mais, une s�rie de m�saventures, dues notamment � une m�chante blessure au genou, et de raisons dont lui-m�me ignore l�origine, en ont voulu autrement. Aujourd�hui, et apr�s un crochet par un club des plus ambitieux de la R�gionale II qui lui a permis de retrouver pratiquement toutes ses sensations, il envisage de revenir parmi l��lite puisque des dirigeants de clubs et des techniciens le convoitent. Le Soir : Sa�d, l�actualit� c�est ce 13e titre que vient d�accrocher la JSK. Un commentaire ? Sa�d Besseghir : Je suis heureux pour le club, la r�gion et les amis de ma promotion qui remportent un titre pour la deuxi�me fois. Tout le monde est d�accord pour dire que la JSK a amplement m�rit� ce titre. Les amis de ta promotion� Oui, je veux dire les Nassim Hamlaoui, Meftah, Djouder, Larbi et Douicher. Sans certaines circonstances d�favorables, tu aurais pu �tre parmi eux, jeudi dernier lors de la cons�cration. Oui, peut-�tre que sans cette blessure, puis le destin, voire la malchance� L�op�ration que j�ai subie est intervenue au mauvais moment, longtemps apr�s la blessure que j�ai contract�e � la fin du stage que l�on venait d�accomplir � Saint-Etienne � l�intersaison 2003-2004. Apr�s l�intervention que tu as subie, tu n�as pas regagn� les rangs de ton club, la JSK. Peut-on en conna�tre les raisons ? Je vais peut-�tre vous surprendre, mais moi-m�me je n�en connais pas � ce jour les raisons de ma mise � l��cart. En tous les cas, je sais que beaucoup de temps s�est �coul� entre le moment o� je me suis bless� et celui o� je suis pass� sur le billard. Et cela m�a beaucoup nui. Ta non-r�int�gration au sein de l�effectif, � ce qu�on disait � l��poque, n��tait pas seulement due � un probl�me de sant� Que voulez-vous que je vous dise ? Pour ma prise en charge apr�s la blessure, je n�ai pas eu � me plaindre. Mais, � un certain moment, je ne comprenais � qui incombait la responsabilit� � la JSK. Comment pourrais-tu expliquer que celui qu�on pr�sentait comme une des grandes r�v�lations, celui dont on disait qu�il allait enfin prendre la rel�ve de Benhamlat, disparaisse comme ��, d�un seul coup ? C�est vrai, lors de ma premi�re saison avec Jean-Yves Chay, j�ai �t� align� presque lors de tous les matches du championnat. Puis, avec son d�part et ma blessure, tout a �t� remis en cause. Finalement, je ne pense pas que ce soit � moi que cette question doit �tre pos�e. Je sais qu�avant qu�on me lib�re, la rumeur avait couru � Tizi-Ouzou, mais je n�y faisais pas tellement grand cas. La suite vous la connaissez. Aujourd�hui, comment �a se passe pour vous ? �a repart, Dieu merci ! Apr�s avoir r�cup�r�, j�avais pris la d�cision de m�accorder une ann�e sabbatique. Mais, apr�s trois mois, l�envie de jouer et l�ambiance des terrains commen�aient � me manquer. Et comme le march� d�hiver approchait, je me suis vu offrir l�opportunit� de renouer avec la comp�tition avec la formation de Cheurfa � Azazga, qui �volue en R�gionale II. Je n�y ai pas vu d�inconv�nient d�autant plus que j�y ai trouv� beaucoup de joueurs que je connais tr�s bien puisque issus de la JSK. Ce qui �videmment a facilit� mon retour. Je devais rester � Cheurfa la seconde moiti� de la saison seulement, mais comme l�ambiance au sein de l��quipe et l�ambition des dirigeants qui entendaient viser l�accession, j�ai d�cid� d�embarquer avec eux pour cette saison. Selon certains, qui vous ont vu jouer ces derniers mois, maintenant il est temps que vous retrouviez le haut niveau. Vous y pensez ? Evidemment, d�autant que maintenant je me sens blind�. Des contacts alors ? Ce n�est pas ce que je pourrais appeler des contacts, mais juste des ��touches formelles��.