Une vingtaine d�ann�es apr�s avoir re�u leurs d�cisions d�attribution dans le cadre des r�serves fonci�res de la commune de Tizi- Ouzou, les b�n�ficiaires de lots de terrain d�Aneir Amellal sont encore confront�s aux s�quelles de la gestion anarchique du foncier qui a pr�value au niveau du chef-lieu de wilaya depuis le temps. Environ 400 sur les 600 attributaires du lotissement ne parviennent toujours pas � prendre possession de leurs lots en d�pit des actes de propri�t� qui leur ont �t� d�livr�s par l�APC entre 1998 et 2000. Trois des huit expropri�s pour les besoins de r�serves fonci�res de la commune s�opposent violemment, jusqu'� nos jours et avec recours aux intimidations et aux menaces physiques, d�apr�s les plaignants, � la prise de possession des lots par leurs l�gitimes attributaires qui restent ballott�s depuis le temps entre l�APC, la da�ra et la wilaya se rejetant la responsabilit� de ce contentieux explosif qui risque de mettre aux prises 400 acqu�reurs aux 3 familles expropri�es. Ni l�arr�t� d�int�gration aux r�serves fonci�res, ni les actes de propri�t� ni m�me l�arr�t de la Cour supr�me rendu en faveur des acqu�reurs ne sont reconnus par les ex-propri�taires pr�tendant qu�ils n�ont pas �t� indemnis�s. Une pagaille, cr��e par les diff�rentes assembl�es qui se sont succ�d� � la t�te de l�APC, tol�r�e par la tutelle et aggrav�e par les ex-propri�taires, r�gne dans ce lotissement pour en faire un contentieux mena�ant l�ordre public. Il y a en tout premier lieu plus d�attributaires que de parcelles cr��es � en croire l�expert foncier, M. Mohia en l�occurrence, requis par l�APC dans le seul but d��tablir un plan de situation afin de proc�der � la d�livrance d�actes de propri�t�. L��cart entre le nombre d�acqu�reurs et celui des lots n�est d�couvert que par un expert requis par l�association des acqu�reurs, il sera reconnu tant par le service contentieux de l�APC que par le premier expert qui aurait �t� press� par son mandant d��tablir un plan global sans d�limination pr�cise des parcelles revenant � chacun des acqu�reurs. S�ajoute � cela l�amputation de 100 � 2 000 m2 de certains lots et le versement d�autres lots � l�agence fonci�re en vue de leur cession. Parall�lement les ex-propri�taires se sont empar�s dans le m�me but de terrains r�serv�s aux �quipements collectifs o� des constructions illicites sont �difi�es ou envisag�es d�apr�s le plaignant. Des lots attribu�s avec titres de propri�t� ont �t� �galement accapar�s et vendus par les ex-propri�taires � des tierces personnes qui ont entam� des constructions signalent encore les m�mes sources. Ce n�est pas tout puisque � la faveur des �v�nements du Printemps noir, les ex-propri�taires ont, selon les plaignants, d�truit toute la viabilisation, les routes, les conduites d�eau, les lignes �lectriques... Les plaques d�identification n�existent plus, le lotissement est devenu une v�ritable d�charge publique, d�apr�s leur description. Les incessantes d�marches physiques et correspondances de l�association aupr�s de l�APC, de la da�ra et de la wilaya n�ont rien chang� � la situation. Sur proposition de l�association visant la restructuration du lotissement, l�APC a fait une tentative d�adaptation du plan � la nouvelle situation sur le terrain en d�p�chant sur les lieux son expert foncier. Peine perdue puisque les ex-propri�taires l�emp�cheront de mener le travail � son terme. Reconnaissant implicitement l�incapacit� de son institution � r�gler le probl�me, le P/APC de l��poque demande par correspondance dat�e du 09/05/2005 au wali de prendre en charge le r�glement du contentieux opposant les attributaires aux expropri�s. Le dossier parvient au niveau de l�inspecteur g�n�rale de la wilaya qui n�a pas r�ussi � le faire �voluer d�un iota. Sa tentative de r�unir les parties en conflit pour le 6/12/2005 s�est sold�e par un �chec. En cons�quence les acqu�reurs demandent � ce que M. Mohia, expert d�sign� par l�APC, ach�ve l�op�ration d�adaptation qu�il a entam�e en vue d�un bornage d�finitif, que les expropri�s qui s�opposent ill�galement � l�acc�s des acqu�reurs dans le lotissement soient rappel�s � l�ordre une fois pour toutes.