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GROUPE E
Publié dans Le Soir d'Algérie le 13 - 06 - 2006


Les Bleus sans rep�res, la �Nati� sans complexes
L'�quipe de France de football, en qu�te de revanche apr�s les cinglants �checs de 2002 et 2004, aborde le Mondial- 2006 cet apr�s-midi � Stuttgart face � une Suisse, enfin d�barrass�e de ses complexes, pour d�montrer qu'elle a les moyens d'une ambition clairement affich�e : Berlin !
Les Fran�ais entendent �touffer d'entr�e le vent de scepticisme qui souffle autour d'eux, comme pour prouver au monde � et non pas seulement � la France � qu'il n'est pas impossible ni tout � fait incongru que les derniers feux de la g�n�ration Zidane s'�teignent sur un nouveau triomphe. �On ne peut pas se permettre de perdre ce premier match, reconna�t le d�fenseur William Gallas. Il faut battre la Suisse pour se sentir mieux dans notre t�te�. �On a envie de savoir o� on se place par rapport aux autres�, lance pour sa part David Trezeguet. Car personne ne sait vraiment ce dont sont capables les Bleus, sauf peut-�tre eux-m�mes. Et la derni�re fois qu'ils ont abord� une grande comp�tition ainsi, entour�s d'autant d'incertitudes, c'�tait en 1998... Une autre �poque, m�me si certains de ses principaux acteurs, Zidane en t�te, br�leront encore les planches en Allemagne et tenteront de se souvenir des belles choses. D'en oublier certaines aussi. Oublier, par exemple, le premier match des Bleus au Mondial-2002, face au S�n�gal (0-1), celui qui a fait d�railler d'un seul coup une �quipe trop suffisante. Mais le temps que les Bleus ont pris pour se racheter, d'autres l'ont pris pour progresser, comme la Suisse. La �Nati� n'a plus peur de son grand voisin, ni m�me de personne. �Nous sommes capables de bouger les plus grandes �quipes d'Europe et nous voulons montrer au monde que nous avons grandi�, tonne le d�fenseur Ludovic Magnin. En barrages de qualification, � Istanbul, la Suisse a su s'extirper de l'enfer. �R�sister � la pression qu'on a eue en Turquie (2-4), passer malgr� ces circonstances si difficiles, �a a tout chang�, souligne Alexander Frei, le serial-buteur qui a l'habitude de faire mal aux d�fenses fran�aises. D'autant que les Fran�ais ne doivent pas s'attendre � du respect. Seules les �quipes qui ont un statut peuvent en b�n�ficier et les Bleus, apr�s 2002 et 2004, n'en ont plus... Avec ses 25,3 ans de moyenne d'�ge, la Suisse, troisi�me �quipe la plus jeune du Mondial, est d'autant plus pr�te � d�placer les montagnes. Mais pour William Gallas, qui forme la charni�re centrale fran�aise avec Lilian Thuram, la France a justement �le petit avantage d'avoir des joueurs d'exp�rience�. Des joueurs-cadres qui formeront encore, cette fois-ci l'ossature des Bleus. Si le forfait de Florent Malouda et la titularisation de Franck Rib�ry se confirment, neuf des onze titulaires fran�ais de mardi auront jou� l'Euro-2004. Avec deux ans de plus dans les jambes mais aussi deux ans � ruminer un �chec dont ils disent avoir tir� les le�ons. Ils viennent justement le montrer.
Zidane, des adieux et une revanche
Le Mondial-2006 de football, au-del� de la tourn�e d'adieux que Zin�dine Zidane poursuit mardi contre la Suisse, constitue l'occasion d'une revanche pour une g�n�ration dor�e qui veut effacer le fiasco de 2002 et laisser � l'�quipe de France le seul h�ritage de 1998. Depuis un mois, Zidane �gr�ne les �derni�res� : derniers dribbles avec le Real, derni�re salutation au Stade de France o� il fut sacr� roi en 1998, derni�re apparition sur un terrain de football fran�ais � Saint-Etienne . Mardi, le futur retrait� entame son ultime comp�tition. Le tout � 34 ans, �ge qu'il atteindra le 23 juin, jour de Togo- France. Ils n'ont pas encore publiquement �voqu� leur avenir mais deux autres champions du monde pourraient aussi faire leur dernier tour de piste en Allemagne : Lilian Thuram (34 ans) et Fabien Barthez (35 ans le 28 juin). Du coup, ce tournoi que le s�lectionneur Raymond Domenech avait � ses d�buts promis � une nouvelle g�n�ration, va �tre habit� par ce sentiment qu'un cycle se termine. Et ce sont les aspirations de ces anciens, auxquels on peut joindre Claude Makelele, qui vont guider les pas des Bleus. Comme toute la France, Zidane et Thuram, priv�s de jubil� lors de leur premi�re retraite internationale, � l'�t� 2004, esp�rent que les adieux auront lieu le 9 juillet, date de la finale � Berlin. Pour que le d�part soit arros� de larmes de joie, mais aussi pour renouer avec un fil victorieux qui, tiss� au Mondial-1998 et � l'Euro-2000, s'�tait brutalement cass� en Asie deux ans plus tard. Pour transmettre le meilleur et gommer le pire. C'est ce que croit Aim� Jacquet, qui offrit � Zin�dine Zidane sa premi�re s�lection en 1994 : �Il est revenu dans une forme de logique. Il veut vraiment le transmettre et c'est tr�s bien. Avant, il avait d�fini son r�le technique mais pas son r�le de meneur d'hommes. L�, il est dans la transmission.� L'influence de Zin�dine Zidane, qui rel�gue parfois celle de Raymond Domenech au second plan, est palpable chez ses jeunes partenaires. Eric Abidal : �Dans l'histoire des Coupes du monde, le N�1 restera Zidane. Pour moi, c'est une premi�re et j'ai la chance d'avoir mon idole dans l'�quipe.� Louis Saha : �Zidane est un super-h�ros pour beaucoup de joueurs. Il faut croire en lui. �Depuis l'�t� 2005, Zidane a d�j� transmis ma�trise et technique aux Bleus. Thuram de la s�r�nit� et de la hauteur de vue. Les Bleus, qui leur doivent une bonne part de la qualification, reposent maintenant beaucoup sur eux. �C'est vrai qu'ils apaisent un peu l'excitation, reconnaissait dimanche Raymond Domenech. Ils peuvent traduire cette tranquillit�. Ils l'ont v�cu. Ils peuvent en parler. C'est plus facile, ce n'est pas la d�couverte.� �Ils ne nous parlent pas trop, ils ne veulent pas nous mettre la pression, nuance Ga�l Givet, l'un des quinze joueurs du groupe � ne jamais avoir disput� de match de Coupe du monde. Mais ils nous racontent leurs souvenirs, les choses qui se sont pass�es.� Des mots qui renvoient � ceux de Zidane qui, il y a quelques mois, clamait : �Il ne faudra pas refaire les m�mes erreurs qu'en 2002.� C'est � partir de mardi, contre la Suisse, que les Bleus vont pouvoir montrer que les mots du capitaine ont �t� entendus. Et que l'esprit de 1998, invoqu� par Zin�dine Zidane, peut encore souffler huit ans apr�s.


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