Un accord a été signé mercredi à Alger entre le ministère de l'Environnement et des Energies renouvelables, le Conseil supérieur de la langue arabe et le Haut-Commissariat à l'amazighité, pour harmoniser la terminologie environnementale et les énergies renouvelables entre les langues arabe, amazighe et française. Cet accord a été paraphé par la ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables, Fatma-Zohra Zerouati, le président du Conseil supérieur de la langue arabe, Salah Belaïd et du secrétaire général du Haut-Commissariat à l'amazighité, Si El Hachemi Assad. Ce protocole d'accord vise à élaborer un inventaire lexical des termes employés dans le domaine de l'environnement et des énergies renouvelables, et ce, dans les trois langues : arabe, amazighe et française. A cet effet, une commission, composée de 9 membres représentant ces trois institutions signataires, a été installée jeudi pour la réalisation de ce projet. Lors de la signature de cet accord, Mme Zerouati a insisté sur le caractère pédagogique d'un tel accord : «La langue est un instrument grâce auquel il nous est permis d'appréhender la conscience et le geste écologiques», a-t-elle affirmé, en rappelant que «la colonne vertébrale du secteur de l'environnement sont la sensibilisation et la prévention». Pour sa part, M. Belaïd a appelé à ce que la culture environnementale soit «une culture du quotidien des citoyens». Dans ce sens, il a avancé que le lexique qui sera produit en vertu de cet accord devrait se baser sur «des données contextuelles spécifiques à l'environnement algérien». De son côté, M. Assad a considéré que cet accord s'inscrivait dans le cadre des efforts du gouvernement visant à promouvoir la langue amazighe. A ce propos, il a indiqué qu'en parallèle à la confection de ce lexique, des sessions de formation et d'encadrement en langue amazighe seront organisées au profit du personnel du ministère de l'Environnement et des Energies renouvelables.