Alors que les terroristes sont rel�ch�s et r�compens�s de leurs crimes, ce sont les familles de leurs victimes qui sont trait�es comme des criminels. Plus rien n�arr�te la d�rive depuis la mise en �uvre de la charte pour la paix et la r�conciliation nationale. C�est avec indignation que ce dimanche 18 juin les familles et les citoyens, qui s��taient mobilis�s pour constituer un comit� � la suite de leur rassemblement hebdomadaire, ont vu la police interpeller brutalement et entendre sur P-V deux victimes membres d�une association. Lors de leur interrogatoire, la pr�sence d�un avocat leur a �t� refus�e tandis que les portraits des membres de leurs familles assassin�s et des banderoles ont �t� confisqu�s. Les familles devaient se r�unir pour mettre sur pied un comit� pour d�fendre la m�moire des victimes du terrorisme, exiger qu�on leur rende justice et qu�un statut soit �tabli. Elles d�noncent avec vigueur cette tentative d�entraver leur action l�gitime au moment o� Mohamed Benchicou, tout juste lib�r� venait renouveler son soutien � un combat qui prolonge la r�sistance au terrorisme. Cette nouvelle pression contre les victimes et atteinte � la libert� d�organisation n�emp�chera pas les victimes et toutes les forces sociales et politiques �prises de justice � se rassembler dimanche prochain � 11h00 devant le Palais du gouvernement et installer leur comit�. Toutes les citoyennes et tous les citoyens qui se reconnaissent dans leurs revendications sont appel�s � rejoindre le rassemblement et renforcer la lutte des familles des victimes. Les familles des victimes du terrorisme