Les amants diaboliques, les nomm�s M. Fatima, �g�e de 43 ans et T. Ali, 49 ans, auteurs pr�sum�s du meurtre de l��poux, le nomm� B. Bouta�ba, ont �t� condamn�s lundi dernier par la cour criminelle de Sidi-Bel-Abb�s � la perp�tuit� alors que la fille B. Zahira, �g�e de 22 ans, accus�e de nond�nonciation de crime, a �cop� de un an de prison ferme et 5 000 DA d�amende. Pour rappel, ce crime odieux a eu pour th��tre la localit� de Belouladi � quelques encablures du cheflieu de Sidi-Bel-Abb�s. Le 29 d�cembre 2005, le fr�re de l�accus�e Fatima a alert� les services de s�curit� de la mort, du moins suspecte, de son beaufr�re B. Bouta�ba. L�enqu�te diligent�e a r�v�l� qu�effectivement la victime est d�c�d�e de mort violente et les soup�ons vont vite se porter sur sa femme. Lors de son interrogation, celle-ci a avou� avoir commis le crime avec la complicit� de son amant. La victime aurait, ce jour-l�, surpris dans son domicile Ali, l�amant, avec lequel il s�est disput�. Pour le faire taire, et elle le fera � jamais, Fatima l�aurait �touff� alors que son complice maintenait le corps de la victime avec son pied jusqu�� ce que mort s�ensuive. Une mort que les deux amants ont tent� de maquiller en accident en faisant d�clencher le compteur �lectrique et faire croire � la fille Zahira � une �lectrocution. Devant la cour, la femme et la fille vont se r�tracter et donner une autre version des faits. Ce serait le fr�re de la victime et son ami qui ont ramen� la victime dans un �tat d�inertie, justifiant cela par une crise d�asthme et qu�ils allaient lui chercher les m�dicaments. Mais cependant, l�expertise m�dicale va r�v�ler tout autre chose quant � l�origine de cette mort. Tous les indices d�un crime sont r�unis, une asphyxie m�canique, une c�te droite cass�e, un traumatisme cr�nien, des traces de violence au visage, au cou et � la m�choire. Le minist�re public a requis la perp�tuit� pour les deux accus�s principaux et 2 ann�es de prison ferme pour la fille. Apr�s de brillantes plaidoiries des avocats de la d�fense pour faire acquitter la femme et la fille et innocenter l�amant, la cour a d�lib�r� et prononc� le verdict.