Routes d�fonc�s, d�versement � ciel ouvert des eaux us�es, insalubrit� publique, fa�ades des immeubles non rafra�chies sont les principales caract�ristiques de la cit� de B�ni-Malek, l�une des plus grandes de la ville. Le nom de cette cit� reste li� � jamais au souvenir de l�un des comit�s de quartier les plus actifs qu�a connus Skikda. Ses membres ont brill� de mille feux, par presse interpos�e, dans une p�riode o� la moindre libert� d�expression �quivalait � un �militantisme�. Libert� d�expression et aussi libert� de proposition, comme en t�moigne le projet-pilote de construire un �difice devant abriter des activit�s multiples, il est rest� au stade de l�intention dans sa tentative de cr�er de l�emploi. Mais �a c�est de l�histoire ancienne ! A pr�sent, les habitants de la cit� qui longe la double voie qui prend ses d�buts de la cit� �l�Abattoir� pour atteindre les cimes des Fr�res-Khaldi, vivent le calvaire. L�harmonisation urbanistique que l�on d�c�le � travers une mitoyennet� entre villas et b�tisses collectives n�a pas �t� une entrave aux d�plorables conditions de vie v�cues depuis une d�cennie. Les moult correspondances du comit� de quartier adress�es aux autorit�s locales, wali et P/APC n�ont pas eu � nos jours l�effet boomerang escompt�. Le passage r�current de l�un des membres � la radio locale dans le but de mettre en exergue la situation pr�valant dans son lieu de r�sidence est rest� probablement �co�nc� dans les ondes hertziennes �mettrices. L�intervention des pouvoirs publics soul�ve l�ire des habitants. Des travaux de r�fection des routes, notamment au niveau de la route de l��cole, n�ont pas �t� entam�s depuis une d�cennie, aux dires d�un habitant. Le cumul des probl�mes provoque parfois l�amn�sie ! L�effondrement d�un mur de sout�nement d�un chantier relatif � la construction de deux immeubles d�une coop�rative de l�EPS a g�n�r� une situation inadmissible caract�ris�e par des fissurations sur le sol au niveau de la cit� le �Souk�. Cette derni�re est envahie par le d�versement des eaux us�es � ciel ouvert provenant des villas se trouvant en amont, l�inexistence de murs de cl�ture en est probablement l�origine de ce ph�nom�ne. La cit� Arc en ciel est le fait le plus r�v�lateur d�un quartier qui n�a pas �t� visit� par les services de l�OPGI, et ce, depuis une dizaine d�ann�es, comme le prouve la fa�ade de l�immeuble non repeinte. Des am�nagements au sein de quelques cit�s, � l�instar de celle de l�EPLF, sont � d�plorer aussi. Ce sont l� les facteurs de d�gradation les plus visibles et qui provoquent la col�re refoul�e de milliers de r�sidants. L�APC compte entamer des travaux dans les plus brefs d�lais. Une strat�gie de l�habitat �labor�e par l�OPGI serait en cours de validation par les instances nationales, apprend-on de la part du directeur de l�office, Ziani Tahar. Elle s�inscrit dans une nouvelle vision pr�n�e � l�issue de la rencontre gouvernement-walis et devra prendre en charge les principales pr�occupations citoyennes, en l�occurrence les vides sanitaires, les cages d�escalier, les caves, les fa�ades des b�tisses et autres travaux parmi les pr�rogatives de cet organisme.