La S�ret� nationale renforce sa pr�sence � travers la wilaya de Tizi- Ouzou, 3 nouveaux si�ges de s�ret� de da�ra, Beni-Douala, Ouadhias et Azeffoun ainsi que des c�libatoriums, notamment � Ouadhias, au sud du chef-lieu de wilaya et � Boukhalfa, dans la p�riph�rie ouest de Tizi- Ouzou, ont �t� inaugur�s dimanche dernier, par le directeur central de la S�ret� publique repr�sentant le directeur g�n�ral de la S�ret� nationale, Ali Tounsi, et par l�inspecteur r�gional de la S�ret� nationale accompagn� par le wali et le chef de S�ret� de wilaya. Ce sont de nouvelles constructions d�un bon standing dimensionn�es de telle sorte � faire face aux d�veloppements des effectifs et des missions de la police au niveau des circonscriptions administratives concern�es. Les 3 da�ras en question comprennent 4 communes chacune, 50 000 et 70 000 habitants, couvrant des milliers de kilom�tres et des activit�s �conomiques et socioculturelles importantes. Deux d�entre elles, Beni- Douala et Azeffoun ont la particularit� d��tre d�pourvues de brigades de gendarmerie au lendemain des �v�nements du Printemps noir. Quant � la brigade de Ouadhias, elle est log�e � la m�me enseigne que les autres unit�s toujours pr�sentes, mais consign�es. Elles furent, par ailleurs, install�es jusque-l�, dans le provisoire pour combler un vide et faire face, dans l�urgence, aux besoins de s�curit� exprim�s aux quatre coins de la wilaya. Les atteintes aux biens et aux personnes qui �taient � leur plus bas niveau en 2003, � la faveur de la d�localisation de certaines brigades de la gendarmerie ou du gel des activit�s de celles demeur�es en place dans l�incertitude de leur sort, sont en train de chuter si l�on se r�f�re aux statistiques pr�sent�es au niveau de chaque unit� inspect�e. Les inaugurations se sont d�roul�es dans une ambiance festive, en pr�sence de nombreux citoyens, avec lev�e des couleurs, hymne national, d�p�t de gerbe de fleurs � la m�moire des agents morts en service command�, victimes du devoir dans le cadre de la d�fense des institutions r�publicaines et de la protection de l�ordre public. Ces inaugurations, qui co�ncident avec le 44e anniversaire de la cr�ation de la S�ret� nationale, interviennent dans le cadre des efforts de l�institution visant � couvrir la totalit� des circonscriptions administratives du pays. La wilaya de Tizi-Ouzou o� les s�ret�s de da�ra pouvaient �tre d�nombr�es sur les doigts d�une main � la veille des �v�nements d�avril 2001, totalise, aujourd�hui, 15 unit�s de da�ra avec les trois nouveaux si�ges qui viennent d��tre livr�s, sans compter les s�ret�s urbaines au nombre plus important encore. Cet effort, qui vient en r�ponse � une demande pressante des citoyens et cons�quemment � la mont�e de la criminalit� � l��chelle nationale, faut-il le pr�ciser, se poursuit en vue de couvrir en premier lieu les 21 da�ras et en second lieu les communes au fur et � mesure de leurs d�veloppements urbain et d�mographique selon les responsables nationaux et locaux de l�institution. 5 s�ret�s de da�ra, 5 si�ges de la BMPJ, 8 s�ret�s urbaines, 1 complexe sportif et des structures socioprofessionnelles sont programm�s d�ici � 2009. Certaines d�entre elles comme les s�ret�s de Ma�tkas, de Ouaguenoun, de Ouacif et le si�ge de la BMPJ de la m�me da�ra sont en voie de finition, d�apr�s les responsables de la cellule de communication. La wilaya de Tizi-Ouzou n�est pas seule � souffrir du manque de s�ret� de da�ra, 200 circonscriptions similaires ne sont pas encore pourvues � l��chelle du pays, indique le repr�sentant de Ali Tounsi, qui met l�accent par ailleurs avec son subalterne local, sur la collaboration du citoyen � l�accomplissement de la mission s�curitaire. Cette contribution �rig�e en n�cessit� absolue est mise en �vidence par le slogan, �le citoyen est la base de la s�curit�, la police n�en est que l�instrument �affich� au niveau de chaque unit� inaugur�e. Au demeurant, les effectifs sont �galement insuffisants les ratios tournent autour de un policier pour 650 habitants au niveau de la wilaya contre 450 � 500 au niveau national, soit un rapport tr�s loin de ce que l�on constate dans beaucoup de pays, affirme le directeur central de la DGSN pour souligner la relativit� du nombre au regard de l�imp�rative contribution du citoyen au r�gne de la s�curit�, l�efficacit� des services de s�curit� en d�pend, a-t-il indiqu�. R�pondant aux questions des journalistes sur la pr�valence de l�ins�curit� ces derni�res ann�es, les responsables nationaux et locaux de la S�ret� nationale contestent qu�elle soit sup�rieure ni m�me �quivalente � ce qu'elle est dans d�autres wilayas du pays. La baisse du taux de criminalit� est not�e au contraire, partout o� se trouvent les unit�s de da�ra et urbaines, les ph�nom�nes enregistr�s derni�rement dans la wilaya sont survenus en zone rurale, soulignent-ils. Le chef de S�ret� de wilaya rappelle pour sa part tous les progr�s accomplis par ses services sur tous les fronts mettant en exergue la flexibilit� du plan d�action de sa direction. La police a chang�, elle s�est ouverte � l�environnement, elle communique et s�adapte aux nouvelles r�alit�s, elle se d�barrasse des comportements r�pugnants, dira-t-il pour appuyer un autre slogan affich� au cours de ses inaugurations proclamant : �L�Etat de droit commence au sein de la police :� R�sultat : le citoyen contribue de mieux en mieux � la mission de la police, ajoute le m�me responsable.