Le chef de sûreté de wilaya de Tizi Ouzou a annoncé la création de brigades mobiles de la police judiciaire (BMPJ) en dehors des grands centres urbains. Dans un premier temps, les localités concernées sont Maâtkas, Fréha, Boukhalfa, Oued Falli et Rehahlia où l'on a enregistré, ces dernières années, la recrudescence des actes du grand banditisme. Parallèlement, les 21 daïras que compte la wilaya seront toutes dotées d'une sûreté de daïra d'ici à la fin de l'année 2007. « L'ouverture des sûretés de daïras de Maâtkas et des Ouacifs aura lieu d'ici à fin 2006. Quant à celles de Ouaguenoun, Fréha et Makouda, dont les travaux sont lancés en retard à cause du problème de l'indisponibilité des assiettes foncières, elles seront prêtes vers la fin de l'année 2007 », précise notre interlocuteur, lors d'une conférence de presse improvisée à l'occasion de l'inauguration des sûretés de daïras de Beni Douala, des Ouadhias et Azeffoun, ce dimanche. Le conférencier affirme que la wilaya de Tizi Ouzou est prioritaire concernant la question du renforcement des effectifs de la police. Il précise que 3000 éléments de la police sont actuellement déployés à travers tout le territoire de la wilaya. Mais ce nombre demeure insuffisant, reconnaît-il. Le directeur de la sûreté publique à la direction générale de la DGSN, Ahcène Boufenaia, qui était présent, déclare, pour sa part, que « le phénomène de l'insécurité n'est pas propre à la wilaya de Tizi Ouzou seulement. D'autres régions du pays sont également touchées à cause de l'absence des structures de sécurité à certains endroits ». Pour ce faire, un plan national a été élaboré par la DGSN pour la dotation d'environ 200 daïras à travers le territoire national de sûretés urbaines. Selon M. Boufenaia, les services de sécurité ne peuvent assumer pleinement leur mission sans l'aide et la collaboration des citoyens.