Huit infractions concernant l�exercice de la p�che en zone interdite ont �t� constat�es, � Annaba, durant le premier semestre 2006. La direction de wilaya de la p�che et des ressources halieutiques pr�cise, � ce propos, qu�elle s�est constitu� partie civile conform�ment � la loi 01/11/ du 03/07/2001, notamment ses articles 71 et 97 en mati�re de poursuite judiciaire � l�encontre des auteurs d�infractions. Ces huit affaires, qui sont entre les mains de la justice, ont �t� l��uvre de professionnels de la p�che. Nabil Keba�li COURS DE LA REVOLUTION Silence, on ferme ! Au moment o� les �migr�s arrivent par bateaux entiers au port de Annaba qui, pendant ce mois de juillet est prise d�assaut par les estivants venus des quatre coins du pays, le cours de la R�volution, c�ur battant de La Coquette, ferme. Les terrasses, lieu de d�tente privil�gi� des touristes, sont d�sesp�r�ment vides, chaises et tables rang�es, serveurs ch�mant � longueur de journ�e et propri�taires de kiosques frustr�s. Cette situation qui influe n�gativement sur le tourisme � Annaba et que les autorit�s veulent relancer est due � une d�lib�ration de l�APC de la ville sommant les exploitants desdits kiosques de payer 600 DA/jour pour 100 m2, un droit de voirie que ces derniers contestent et estiment plus qu�exag�r�. Le chef de service des finances de la commune accompagn� de la force publique �tait venu, hier, pour proc�der � l�ex�cution de la d�lib�ration, les patrons, n�ayant pas accept� ce qu�il qualifient de �diktat� de l�APC, ont pr�f�r� fermer. Selon M. Dahdoub repr�sentant du syndicat des exploitants, la d�lib�ration de l�assembl�e est irr�fl�chie et est en contradiction avec l�article 49 de la loi de finances 2005 qui pr�voit pour les communes de moins de 500 000 habitants une redevance de voirie de 4 000 DA par an. �Nous employons, rien que sur les terrasses du cours, une centaine de jeunes. Nous sommes en r�gle avec la Cnas, la Casnos et les imp�ts. Nous avons des charges que nous payons alors que d�autres ne payent absolument rien et occupent les espaces publics �coulant parfois des produits dangereux pour la sant� publique sans que personne les inqui�tent. C�est anormal�, conclut-il. Un vieil �migr� n�a pas du tout appr�ci� hier vers 10 heures du matin qu�un serveur le prie de lib�rer la table o� il consommai. Il laissa exploser sa col�re en disant qu�il �tait venu sp�cialement d�guster des glaces sur le cours parce qu�il y a des souvenirs, que ce n��tait pas l� une fa�on d�accueillir des compatriotes rentr�s au pays. L�employ� dut se confondre en excuses et expliquer au client que c�est suite � une d�cision de l�assembl�e ; il quitta les lieux fulminant contre cette fa�on de faire qui ne sert aucunement le d�veloppement du tourisme. L�APC est rest�e intraitable sur la question et tient � ce que cette d�lib�ration soit ex�cut�e ; le pr�sident de cette institution est rest� hier injoignable malgr� notre insistance. M. Rahmani ALGERIE/RASD/SOLIDARITE Des jeunes Sahraouis en vacances � Annaba et El Tarf 220 jeunes Sahraouis s�journent, depuis mardi dernier, � Annaba et El Tarf � l�invitation du Comit� national alg�rien de la solidarit� avec le peuple sahraoui (Cnasp). Apr�s leur accueil � l�a�roport international Rabah-Bitat, les h�tes de l�Alg�rie ont �t� dirig�s vers leur lieu de r�sidence o� toutes les conditions ont �t� prises pour un s�jour agr�able au bord de la mer de la. Des visites dans les lieux historiques et arch�ologiques ont �t� �galement programm�es � l�intention des jeunes Sahraouis.