La sixi�me session de l�an 2006 de l�APC de Skikda s�est tenue mardi dernier, en l�absence des quatre vice-pr�sidents composant l�ex�cutif communal, elle a �t� r�serv�e � des sujets qui engagent l�avenir de l�assembl�e, la passation des march�s, le foncier et l�attribution des subventions aux associations sportives, culturelles et sociales. Deuxi�me assembl�e ordinaire de l�ann�e, pr�vue pour le dimanche 27 ao�t, elle sera report�e pour cause de non-atteinte du quorum, fix� � 16 �lus. On remarquera l�absence de la plupart des �lus Islah, qui sont au nombre de 13, quatre seulement, en y incluant le maire, �taient pr�sents, dont le vice-pr�sident charg� des affaires culturelles, sportives et sociales. Ce dernier s�est m�me abstenu, aux dires de quelques �lus, d�entrer dans la salle de d�lib�rations. D�tail sans importance, r�torque-t-on. Le mardi 29 ao�t, on reprend les m�mes et on recommence, avec cette fois-ci, conform�ment � la r�glementation en vigueur, l�obligation de tenir la session ind�pendamment du nombre de pr�sents, m�me si le quorum n�est pas atteint. A part le vice-pr�sident charg� de l�urbanisme, qui s�est d�plac� au bureau du maire, pour s�excuser de ne pouvoir assister pour cause d�emp�chement, les trois vice-pr�sidents ont brill� par leur absence. Le P/APC est, pour la premi�re fois, seul dans la tribune de l�ex�cutif : il n�y a que le SG, un peu �effac�, qui lui tient compagnie. En tout, treize �lus seulement sont dans la salle des d�lib�rations de l�H�tel de ville. Parmi eux, 8 sont du FLN, soit pr�s du total des membres repr�sentant ce parti au sein de l�APC et qui sont 10. Ce qui a �t� consid�r� par un Flniste comme une �victoire�. On ne sait dans quel sens ! On apprend aussi de sources concordantes que le parti a organis� une r�union de travail, en l�absence du P/APC, entre ces deux sessions, soit le lundi, dans le centre culturel Ali- Tlilani. A l�ordre du jour de cette rencontre, selon des sources pr�sentes, les dissensions au sein du parti au niveau national et la situation pr�valant dans les structures locales dont celles de Skikda, Ramdane-Djamel et Beni- B�chir. Par contre, la gestion communale et � la guerre larv�e qui mine ses instances, pour ne pas dire celle mettant aux prises le P/APC avec le vice-pr�sident, charg� de l�urbanisme, jamais �tal�e sur la place publique, n�ont pas �t� abord�. Les 2 �clans� activant dans le cadre d�une politique �souterraine�, si ch�re au parti de Djaballah, semblent se distancier au fur et � mesure que les �ch�ances de 2007 approchent. Les int�r�ts de la cit� seraient rel�gu�s au bas du tableau des priorit�s. Et les actions communales constat�es � travers la rentabilisation du patrimoine, le lancement, quoique tardif, de quelques chantiers de travaux visant l�am�lioration des conditions de vie des citoyens et l�int�r�t exclusif accord� aux activit�s culturelles et sociales, lequel s�est traduit par un �quipement des institutions culturelles jamais constat� auparavant et le d�boursement de sommes faramineuses au profit des familles d�munies et d�associations activant dans ces domaines, ne seraient pas du go�t de tout le monde. Elus Islah, notamment. Quant aux citoyens, les chemins communaux d�grad�s �pers�cutant� les roues de leurs v�hicules, n�y voient que l��chec. D�aucuns n�ont jamais admis que Abdelkrim D�hili, professeur de math�matiques au technicum Abdeslam-Boudebza, n�ayant jamais exerc� dans une assembl�e �lue, m�me pas en tant que membre, s�est retrouv�, du jour au lendemain propuls� � la t�te de l�une des tr�s riches communes du pays. C�est ce que lui reprochent ses d�tracteurs. Outre les tracasseries administratives et dont il semble impuissant souvent � prendre les mesures qui s�imposent, le P/APC m�nageant le chou et la ch�vre, doit faire face maintenant � ses collaborateurs les plus proches : les quatre vice-pr�sidents de l�ex�cutif communal. Et ce n�est pas une t�che ais�e. Il est apparemment tout seul dans la fosse aux lions, dans un virage d�cisif de la vie du parti. Et peut-�tre de la ville, si, bien s�r, cette derni�re figure parmi les pr�occupations des �lus communaux. Za�d Zohe�r