Cr�er un conseil consultatif du mouvement associatif, doter les quatre nouvelles d�l�gations communales de moyens n�cessaires � leur fonctionnement, redonner � la ville son vrai cachet touristique, instaurer une indemnit� de la pollution industrielle pour les Skikdis, lancer des projets visant l�am�lioration du cadre de vie des citoyens, sont, entre autres, les priorit�s de l�APC issue des derni�res �lections. Pr�s de sept mois apr�s, on en est encore � g�rer la commune par le biais des march�s de l��quipe sortante. La tenue de la premi�re session ordinaire, en l�absence de la presse locale, n�a pas inscrit dans ses d�lib�rations le moindre lancement de projet, aussi minime soit-il, on s�est content� de r�gulariser les projets pass�s. Pourtant, les urgences existent. A commencer par l�assainissement, l�hygi�ne, les routes et l��clairage public dans quelques lotissements sociaux, et ce, pour ne citer que les volets relevant des pr�rogatives communales. Pour y rem�dier, l�argent existe, l�APC sortante a adopt�, lors de sa derni�re session, un montant de 146 922 997 417 centimes au titre du BP 2008. Certes, la r�partition de la somme a �t� contest�e, mais il n�en demeure pas moins que son usage apporte incontestablement un plus � la communaut�. Hormis les promesses vagues de la campagne �lectorale, la critique facile � l�encontre de la gestion d�El Islah, des attributions de march�s de gr� � gr�, le changement � la t�te de quelques directions communales, l��quipe actuelle peine � d�marrer. La soci�t� civile, repr�sent�e par les quelques associations dynamiques, est dans l�attente de la concr�tisation de l�id�e d�un conseil consultatif du mouvement associatif, promue par le P/APC, lors de la campagne �lectorale, � la salle des f�tes de la cit� A�ssa Boukerma, en pr�sence de l�actuel P/APW, de quelques actuels vice-pr�sidents communaux, d�un �lu de l�APW et des repr�sentants des comit�s de quartier. De m�me que l�habituelle attribution des subventions au profit des associations culturelles, sociales et sportives tarde � voir le jour, bien que la commission sociale ait finalis� son travail depuis deux mois ! �Quelle est l�utilit� de nous allouer des subventions en juin, soit � la mi-saison, alors qu�on a �labor� un plan d�action annuel en janvier ?� s�interroge un pr�sident d�association. Plusieurs plans d�action, synonymes parfois de projets de soci�t�, propos�s par des associations dans les domaines sportifs, environnementaux et sociaux, m�ritent une attention particuli�re. Notre journal en a fait l��cho � maintes reprises. Justement, le maire a fait de l�apport ind�niable des diff�rentes couches populaires le socle sur lequel se b�tira la force de l�APC, �le programme communal sera �labor� sur la base des propositions de la soci�t� civile�, d�clara-t-il. Restera aussi le cas des d�l�gations. L�APC a, lors de son installation, revu leur nombre � la hausse, de 4 � 8. Une id�e qui a �t� bien re�ue par la population locale car elle prend en consid�ration le facteur extensif de la ville. Six mois apr�s, ce ne sont que les quatre anciennes, � leur t�te des FLNistes et dot�es de bureaux, qui sont effectivement fonctionnelles. Les quatre nouvelles, � savoir Zeramna, Bouabaz, Boulekroud et Sidi Ahmed et la cit� 8 Mai 1945 sont des �SDF�. Hormis la derni�re cit�e dirig�e par un membre FLN, les trois autres ont �t� confi�es � des membres issus de partis composant l�ossature de l�APC : PT, MSP et RND. Toutes les quatre sont elles-m�mes dans une situation qui n�cessite une prise en charge, comment veuton donc que les d�l�gu�s s�enqui�rent de visu des probl�mes de leurs �lecteurs quand eux-m�mes sont d�munis d�un si�ge appropri�, d�un v�hicule de service et d�un personnel d�entretien l�assistant dans ses t�ches ? R�cemment, le d�l�gu� de Bouabaz, d�ob�dience RND, a �t� dot� d�un bureau sans t�l�phone fixe au niveau des services techniques de la cit� des All�es du 20 Ao�t 55. Le patrimoine communal, r�cup�r� par le biais de la commission des finances de l��quipe sortante, demeure mal exploit�. A la lumi�re de ces donn�es, la gestion de l�APC de Skikda n�est pas chose ais�e. L�actuelle �quipe a et aura du pain sur la planche. Comme perspectives, on annonce le lancement de 52 projets dans divers volets, d�un co�t d�passant les 50 milliards de centimes, � le retard de notre d�collement serait d� justement aux maintes op�rations d�assainissement du passif l�gu� par nos pr�d�cesseurs�, se justifie le P/APC lors d�une de nos rencontres. Un �lu du parti majoritaire l�a aussi expliqu� par �le souci de fixer les priorit�s de notre champ d�intervention, vous verrez que la grosse part du montant sera destin�e � la voirie�. Selon des indiscr�tions, le d�but des travaux est pr�vu pour septembre. La saison estivale approche et l��quipe communale ne semble nullement int�ress�e par sa pr�paration. Il n�en demeure pas moins que les divergences initiales li�es � la question de leadership planent toujours dans les pratiques et le comportement de l�ex�cutif communal. Ce n�est qu�en d�passant ce stade que la r�ussite pourrait �tre au bout du mandat. Il est difficile quand on sait que le maire soutenu par la soci�t� civile commence � perdre son potentiel de popularit�. S�achemine-t-on vers une d�mission personnelle, un retrait de confiance ou un redressement b�n�fique pour la commune la plus riche du pays ? L�avenir nous le dira. Tout autant que l�heureux rempla�ant n�est pas forc�ment l��lu de l�administration.