Les prix de la plupart des produits agricoles et d��levage ont connu une d�crue, selon le directeur de la r�gulation et du d�veloppement de la production agricole aupr�s du minist�re de l�Agriculture et du D�veloppement rural, Amar Assaba. Intervenant hier au si�ge de l�Institut national de la vulgarisation agricole (INVA), lors de la c�l�bration de la Journ�e nationale de la vulgarisation agricole, ce cadre du d�partement du Dr Sa�d Barkat s�est voulu rassurant tant sur l�accessibilit� que sur la disponibilit� des fruits et l�gumes pour les m�nages alg�riens. Cela concernant la tomate dont les besoins en consommation mensuelle sont de l�ordre de 600 000 quintaux pour une quantit� disponible de l�ordre de 900 000 quintaux. Idem pour la pomme de terre dont la consommation est de l�ordre de 1,4 milli de quintaux sur un stock disponible de 2,6 millions de quintaux, sachant que les Alg�riens ont vu leur ratio de consommation augmenter � 60 kg par an et par habitant. A propos de la pomme de terre dont la production est de 21,5 millions de quintaux, le directeur de la r�gulation a relev� l�absence de p�nurie de semences pour les agriculteurs m�me si un probl�me de calibrage persiste, selon lui. Par ailleurs, 300 000 quintaux de semences sont pr�ts � �tre commercialis�s et le d�partement de l�Agriculture pr�voit la production, en 2006-2007 de 40 millions de quintaux de c�r�ales. D�autre part, la datte est aussi disponible, selon ce cadre qui a indiqu� que ce produit est commercialis� actuellement � 200 DA alg�riens le kilogramme m�me si les prix ont avoisin� les 400 DA au d�but du mois de Ramadhan. Cela �tant, la campagne de production datti�re de l�ann�e derni�re a g�n�r� un stock de 500 000 tonnes, 30 000 tonnes ont �t� export�es dont 11 000 vers l�Europe. Concernant la prochaine campagne, il a indiqu� qu�elle devrait commencer � partir du mois d�octobre pour un objectif de production de 500 000 tonnes de dattes en 2006-2007. Marquant le d�but de la nouvelle campagne agricole (2006-2007), cette journ�e a �t� plac�e sous le th�me de l��Intensification de la production ol�icole�, avec l�organisation d�une exposition anim�e par des op�rateurs �conomiques de la fili�re ol�icole, des institutions de d�veloppement, des ol�iculteurs et des ol�ifacteurs. En fait, l�Etat a, depuis l�ann�e 2000, lanc� un important programme de soutien au d�veloppement de l�ol�iculture et des industries ol�icoles � travers la cr�ation de p�pini�res, la cr�ation de nouvelles plantations � 200 plants par hectare, la r�habilitation des vieilles plantations par la r�g�n�ration et la mobilisation des eaux pluviales par la confection de cuvettes, ainsi que la modernisation des �quipements d�extraction d�huile et de confiserie pour les olives de terre. Une seconde phase de ce programme a �t� entam�e en 2005 par la mise en place d�un programme de d�veloppement de l�ol�iculture en intensif au niveau des wilayas des zones steppiques et sahariennes, � m�me de permettre la cr�ation de vergers � 400 plants par hectare en irrigu�. En outre, le minist�re de l�Agriculture a initi� un processus de valorisation des produits agricoles en g�n�ral et ol�icoles en particulier par la labellisation et la certification, ce qui permettra de compl�ter le dispositif de mise � niveau des exploitations agricoles et de r�pondre � la demande du march�. Ouvert � l�implication de tous les acteurs de la sph�re de production ol�icole et ol�ifacteurs, confiseurs notamment, ce programme vise � r�duire le co�t important de la facture d�importation d�huiles v�g�tales. En effet, l�Alg�rie produit en moyenne 35 000 tonnes par an d�huile d�olive et 80 000 tonnes par an d�olives de table, en attendant l�entr�e en production des nouveaux vergers (110 000 hectares) r�alis�s dans le cadre du PNDAR entre 2000 et 2006. Or, l�Alg�rie importe annuellement 350 000 tonnes d�huiles v�g�tales autre que l�huile d�olive pour une consommation d�huile et graisse estim�e � 400 000 tonnes par an. En rappelant que la superficie ol�icole plant�e est estim�e � 281 000 hectares avec un nombre de 30 millions d�oliviers (dont 16 millions en production). De m�me, ce programme de soutien permettra de satisfaire les besoins en consommation, de l�ordre de 1 litre par habitant et en forte augmentation. Ch�rif Bennaceur MALADIE DE LA BLUE TONGUE La situation est �normale� En marge de cette journ�e, le directeur des services v�t�rinaires aupr�s du minist�re de l�Agriculture, Rachid Boughedour, a estim� que la situation est �normale� concernant la maladie de la blue tongue et qu��il n�y a pas de probl�me�. Une maladie qui a affect� 1 500 ovins et bovins dont seulement 1% sont morts, en rappelant que le cheptel national compte une vingtaine de millions de t�tes. En fait, ce cadre s�est voulu rassurant concernant cette maladie, sur-m�diatis�e � son avis et n�ayant eu aucun impact r�ellement important sur le cheptel national et la production d��levage. Toutefois, le traitement des zones affect�es par le vecteur de ce virus, un moucheron des zones mar�cageuses, se poursuit, selon lui, une quarantaine de camions de d�sinfection �tant pr�sents sur le terrain. Tout en indiquant que le traitement a concern� 8 000 hectares sur une trentaine de wilayas du pays, situ�es tant � l�est que dans les zones steppiques et sahariennes, ce responsable a pr�cis� que ce processus se poursuivra et sera am�lior�, appelant � l��radication des moustiques de ville.