Dans le cadre du programme des activit�s culturelles, concoct� par la Direction de la culture, pour ce mois de Ramadhan, la salle Mil�ve � une salle qui ne se pr�te d�ailleurs aucunement � ce genre d manifestation � a v�cu une soir�e tr�s particuli�re avec la repr�sentation de la nouvelle pi�ce de la troupe th��trale Mesrah-el- Kaoun, intitul�e Nsalou oula mansalouche ? Une �uvre de Mourad Senouci, mise en sc�ne par Fouzia A�t Elhadj. Une pi�ce qui, le moins qu�on puisse dire, est qu�elle est extr�mement os�e ! Devant une assistance juv�nile, loin de saisir la port�e et les messages transmis, les cinq com�diens que sont Charef Abdelaziz, Belbez Lazhar, Charfi Brahim, Cherchel Ahmed et Hafid A�t El Hadj ont fourni un effort consid�rable pour jouer � la d�ficience de la sc�ne et � la d�faillance du d�cor, abandonn� pour des raisons techniques d�incommodit�. L�histoire tourne autour d�un p�cheur dont la femme, El Ghalia, connue pourtant pour �tre st�rile, s�est mise soudain � mettre bas, tous les 2 mois, une quantit� importante d�or. Cette aubaine a vite �t� d�tourn�e par les tenants du pouvoir (le prince et son makhzen), qui se sont mis d�accord pour solliciter le p�cheur � venir exprimer ses �prouesses g�nitales� avec leur femmes respectives et ce fut fait, mais non sans r�sistance farouche de la part du g�niteur qui a refus� de tromper sa femme El Ghalia qu�il aime par-dessus tout. Deux mois pass�rent et rien n�y fit, pas la moindre once d�or, puis au bout de 6 mois, le prince et ses ministres d�couvrent que leurs femmes sont effectivement toutes enceintes, mais de vrais b�b�s, en chair et en os. Assumant cette paternit�, le p�cheur revendique la r�cup�ration de tous ses enfants, mais non sans leurs mamans, d�o� une grande panique au sein du staff princier. Le p�cheur exige, enfin, une redistribution �quitable du produit de son labeur sur tous les sujets de sa majest� et il continue � lutter pour cet objectif jusqu�� son dernier souffle. Une pi�ce en fait, bien inspir�e, v�hiculant �norm�ment de messages de lectures. Mais pr�sent�e devant une telle assistance, elle ne peut, en aucun cas, atteindre un quelconque objectif. A. M�ha�moud Une animation nocturne �toff�e Sous le haut patronage du wali de Mila, la Direction de la culture, sous la houlette de l�in�puisable Ali Ta�bi, a r�cidiv� cette ann�e encore, en proposant au public mil�vien, un programme all�chant, pour meubler les soir�es ramadhanesques, d�habitude moroses. Un programme musico-th��tral bien �toff� qui s��talera jusqu�� Le�lat el qadr (27e jour). Ainsi, de la premi�re soir�e qui a d�but�e le mercredi 27 septembre et qui a vu l�entr�e en sc�ne de l�association andalouse locale En-Nour, dirig�e par le ma�tre du malouf, Mounir Bentiar, � la derni�re qui co�ncidera avec Le�lat el qadr et qui sera, elle, anim�e par le chanteur Zineddine Bouadbellah et sa troupe des A�ssaoua de Constantine, le public mil�vien a bien �t� g�t� et le sera davantage avec, respectivement, des repr�sentations th��trales, �uvres de la coop�rative Masrah el kaoun (Alger), Nsalou ouala mansalouche, le 30 septembre ; du TRC de Constantine A�ssa Tsunami, le 2 et 8 octobre ; du Th��tre r�gional de Batna, L�empereur, le 4 octobre ; du Th��tre r�gional de Annaba, Dja�ah, Kebih oua Madjnoun, le 11 octobre et enfin, A�la hamela du Th��tre r�gional de B�ja�a, le 18 octobre. Les soir�es musicales, quant � elles, verront passer sur sc�ne des t�tes d�affiche bien connues du grand public dont les ma�tres du cha�bi et de l�andalou, Chaou Abdelkader, Sid Ali Driss, Abdelkader Benda�mache, Mourad Dja�fri, Abdelmadjid Meskoud, Kamel Bourdib, Ayadi Khadidja et Cherif Abdeda�m. Ces soir�es seront organis�es sous le th�me �Les journ�es du cha�bi�. Le lieu du d�roulement de ce programme, malheureusement, reste le point noir de cette belle initiative des responsables de la culture, car la salle Mil�ve ne se pr�te nullement � ce genre d��v�nement. En attendant la r�ception de ce chef-d��uvre qu�est la maison de la culture de Mila, qui est en voie d�ach�vement, les amateurs de l�art et de la culture peuvent bien continuer � prendre leur mal en patience� pour pouvoir enfin �voluer dans un cadre meilleur. A. M.