La Jeunesse sportive de Kabylie a conc�d� jeudi le match nul face au nouveau promu en division Une de football, en l'occurrence l'ASM Oran. Une contre-performance suppl�mentaire, "r�ussie", en plus, dans l'ar�ne du 1er-Novembre, qui ne manquera pas d�accentuer le doute chez les Canaris au mental d�j� bien bas depuis l'entame de l'exercice footballistique en cours, voire depuis le safari africain rat�. L'entra�neur br�silien Da Cunha qui, jusqu'� cette empoignade avec les As�mistes, s'est d�fauss� sur son pr�d�cesseur pour expliquer les mauvais r�sultats collectionn�s par son team, a rat�, pour ainsi dire, son entr�e en mati�re. Il a demand� � �tre jug� � compter de la joute de ce jeudi. C�est d�sormais fait : Da Cunha est loin d��tre l'homme de la situation. Le pr�sident de la JSK, Moh- Cherif Hannachi, qui a mis de l'entrain � faire les �loges de sa recrue br�silienne, apr�s avoir cong�di� d'une mani�re peu cavali�re le coach fran�ais Jean-Yves Chay, aura encore une nouvelle fois creus� � c�t� du bon filon. Avec cette fois, il faut le dire, des circonstances aggravantes, puisque Da Cunha n'a pas fait myst�re de son handicap linguistique. Hannachi, qui, sous la pression, songe � se retirer de la pr�sidence du club en d�cembre prochain � l'occasion de l'assembl�e g�n�rale �lective, retiendrait d�j� d'�courter le s�jour du Br�silien dans la ville des Gen�ts. S'il advient qu'il se r�sout � cette option, il aura in�luctablement r�ussi la prouesse de faire d�filer � la t�te de la JSK trois entra�neurs, alors que le championnat n'est qu'� sa huiti�me journ�e. Le Tout-Tizi a la conviction quasi faite qu'il sera battu le rappel du duo Azeddine A�t-Djoudi - Moussa Sa�b pour succ�der � Da Cunha. Le pr�sident de la JSK aura dilapid� jusqu�� la moindre once le capital stabilit� que lui ont l�gu� ses pr�d�cesseurs et qui faisait justement la force du club. En effet, la valse d'entra�neurs, fait marquant du r�gne de Hannachi, a fini par ramener la JSK � une dimension de club ordinaire, alors qu'il �tait � la lisi�re de ce que l'on pourrait appeler un club professionnel. Il se pourrait que la venue de A�t- Djoudi et Sa�b joue en �lectrochoc et r�veille les joueurs de la torpeur qui les paralyse. Soit. Mais Hannachi, au moment du d�part, s'il partira vraiment cette fois-ci, n'aura pas laiss� une JSK mieux portante et mieux structur�e qu'il l'a trouv�e il y a de cela 16 ans. Son successeur - s'il s'en trouvent des candidats pour tenir le gouvernail d'un bateau qui chavire - aura du pain sur la planche, assur�ment. Car, en sus, de l'obligation de r�sultat, il aura � charge de restructurer le club. Mission bien difficile que seul l'amour du club fera d'accepter. Il s'agira vraiment pour le futur pr�sident de la JSK de sortir le club du d�luge que Hannachi aura laiss� derri�re lui�