Les prix du p�trole enregistraient, hier, en cours de journ�e, une l�g�re hausse, avant la publication du rapport hebdomadaire sur les stocks am�ricains. Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) � Londres, le baril de Brent de la mer du Nord prenait, en effet, 17 cents � 60,03 dollars sur l'�ch�ance de d�cembre. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de Light Sweet Crude, pour livraison en d�cembre, progressait de 9 cents � 59,44 dollars lors des �changes �lectroniques vers 10h00 GMT. La veille, mardi, sur le Nymex, le baril avait gagn� 54 cents pour cl�turer � 59,35 dollars. Selon les analystes, plusieurs facteurs ont contribu� � stabiliser les prix, apr�s leur chute de pr�s de 20 dollars depuis leurs records de l��t� et des cours qui avaient fortement recul� ces derniers jours. En effet, sur le Nymex, le baril avait, lundi dernier, perdu 52 cents pour cl�turer � 58,81 dollars. Apr�s le recul important des stocks de p�trole am�ricains la semaine derni�re par rapport � leur moyenne sur cinq ans, les observateurs entrevoyaient la possibilit� d�assister � des ajustements de position int�grant la prime m�t�orologique. En effet, les investisseurs craignaient que la vague de froid pr�coce qui frappe les Etats-Unis depuis deux semaines, notamment dans le nord-est et dans le Midwest, avec des temp�ratures sous la moyenne saisonni�re, ne fasse s�envoler la demande de fioul de chauffage et ne r�duise les stocks. L�OPEP plus convaincante qu�auparavant Par ailleurs, les investisseurs paraissent plus convaincus de l�intention de l�Organisation des pays exportateurs de p�trole (OPEP) de r�ellement r�duire sa production de 1,2 million de barils par jour � partir de novembre, comme elle l�a promis vendredi � Doha. En fait, sa production est r�duite � 26,3 millions de barils par jour (en excluant l'Irak), soit une baisse de 200.000 barils plus importante que celle anticip�e au d�part par le march�. Un march� qui ne semblait pas croire � une telle r�duction, en raison peut-�tre de l�abondance de l�offre ou bien parce que cette d�cision �tait insuffisante et tardive. Ainsi, le directeur de la division p�trole au sein de l�Agence am�ricaine d�information sur l��nergie (EIA), John Cook, estimait �hautement improbable� que l�OPEP r�duise vraiment sa production de 1,2 million de barils par jour� et envisageait plut�t une baisse de production de 600 000 barils par jour. De m�me, dans son rapport d�octobre, publi� lundi, le Centre for Global Energy Studies (CGES) s�attendait � ce que l�OPEP r�duise �bien moins� sa production que ce qu�elle a annonc� � Doha, soit d�environ 320 000 barils seulement jusqu�� la fin de l�ann�e. N�anmoins, le scepticisme envers le cartel p�trolier a diminu� hier face � de nouvelles notifications de r�duction (de livraisons) aux clients � mardi, par les Emirats arabes unis � et aux preuves, via l'activit� des tankers, que des r�ductions de production ont d�j� eu lieu. Jusqu'� pr�sent, seule l'Arabie saoudite avait indiqu� avoir pris des mesures pour mettre en �uvre sa part de la r�duction, soit 380.000 barils par jour, et pr�venu ses clients asiatiques qu'elle leur fournirait jusqu'� 8% de moins de brut le mois prochain. Et en rappelant que le Venezuela, l'Indon�sie, l'Iran et le Nigeria produisent d�j� moins que leur quota individuel de production ne les y autorise.