Le mois de Ramadhan s�ach�ve ainsi presque dans l�indiff�rence totale et les citoyens, particuli�rement les jeunes, � Ma�tkas n�auront gard� aucun souvenir particulier des veill�es de ce dernier qui aura �t� v�cu sans relief m�morable. Comment peut-il en �tre autrement pour une localit� qui n�a enregistr� aucune activit� culturelle de quelque nature que ce soit le long de trente et longues nuits ennuyeuses ? Et pour ces habitants qui ont la nostalgie des ann�es o� leurs veill�es �taient �gay�es de spectacles? Cette ann�e, mis � part les interminables parties de dominos, de cartes et de loto, rien n�est venu d�roger � la l�thargie qui s�est install�e depuis des ann�es. Le centre culturel, qui avait l�habitude d�organiser des soir�es th��trales, musicales� a manqu� le rendez- vous. Quand � la r�habilitation de la seule salle de cin�ma de la commune, o� s�organisaient de multiples activit�s et conf�rences, en plus de ses activit�s cin�matographiques, elle est tomb�e en d�su�tude, puis en... ruine sans susciter �l�int�r�t� des pouvoirs concern�s pour reprendre sa vocation, dont toute la r�gion se sent orpheline actuellement. Par contre, les milieux o� l�on propose des jeux de hasard prolif�rent � grande �chelle au vu et su de tout le monde. C�est dire qu�� Ma�tkas, on vient de passer un mois sacr� des plus moroses. Une seule initiative, �uvre d�un groupe de jeunes licenci�s en sport, la louable id�e d�organiser un tournoi de football en salle qui est venue agr�menter les soir�es de la jeunesse. Heureusement que les cybercaf�s, qui ne d�semplissent pas, sont l� pour parer un tant soit peu � la situation. Sinon, pour le reste �on pr�f�re aller se jeter dans les bras de Morph�e tr�s t�t pour esp�rer quelques beaux r�ves r�parateurs�, comme a tenu � plaisanter un jeune rencontr� alors qu�il rentrait chez lui avant 20 h.