Quelque 200 habitants de la localit� de Kabr-Ali, (litt�ralement tombeau d�Ali) ont bloqu� la RN 14 hier d�s 6h du matin � quelque 2 km avant d�arriver � Bir-Ould- Khelifa. Juste apr�s le futur �changeur de l�autoroute. �Nous voulons attirer l�attention des pouvoirs publics sur les difficult�s que nous, habitants de la localit� de Kabr-Ali, pour que nos �coliers puissent rejoindre leurs �tablissements par une route et non par un chemin impraticable et pour les hommes et pour les v�hicules par tous les temps�, nous ont-ils d�clar�. D�autres ajoutent : �Nous nous sommes adress�s aux diff�rents services concern�s sans trouver le moindre �cho � nos dol�ances... Leur indiff�rence � nos souffrances nous ont pouss�s � agir de la sorte...� Ils parlent d�un chemin communal, qui est rest� � l��tat de simple piste difficilement carrossable, sommairement am�nag�e et qui relie la RN 14 � A�n-Soltane, ville rattach�e � la da�ra de A�n-Lechiakh via Kabr-Ali, l�oued Derder en zone rurale. �M�me pour une fortune, aucun transporteur n�ose emprunter ce chemin surtout en hiver de peur d�y laisser sa suspension�, diront d�autres protestataires. Ce chemin communal traverse les deux communes et chacune a � sa charge son am�nagement. Magnanimes, ils ont quand m�me �lev� le �barrage� pour laisser passer, durant une heure, �tudiants et lyc�ens. Un vieil habitant paraissant le plus �g� du groupe, v�h�ment il dira : �Qui ose permettre � sa fille de faire des kilom�tres � pied pour arriver � la RN et faire de l�auto-stop en direction d�El- Khemis ou de Bir-Ould- Khelifa ?� Tant le P/APC de A�n- Soltane, M. Moum�ne que son homologue, M. Ta�bouni de Bir-Ould-Khelifa ont tent� de ramener les protestataires � la raison. Ce dernier les a inform�s qu�une fiche technique pour 1,8 milliard de centimes a d�j� �t� �tablie. Il faut atteindre le PCD 2007 ou une intervention sectorielle. Le chef de la da�ra de A�n-Lechiakh, concern� aussi par une partie du chemin (dans la commune de A�n-Soltane que lui est rattach�e) dira : �Nous ne pouvons pas tout faire en m�me temps et maintenant... il existe un ordre de priorit� � respecter.� La route est bloqu�e une seconde fois et une cha�ne de v�hicules de chaque c�t� du barrage ne tarde pas � s�allonger. Privil�giant la solution pacifique les gendarmes ont laiss� faire les administratifs. Le chef de da�ra de Bordj-Emir-Khaled prenant langue avec les repr�sentants des protestataires en compagnie de son homologue de A�n-Lechiakh ont su trouver les mots justes, simples pour les convaincre � lever le barrage, apr�s la promesse que le dossier pour l�am�nagement de ce chemin sera transmis � la wilaya dans les meilleurs d�lais et ce, en vue d�une �ventuelle prise en charge. Apr�s quoi, confiants en les promesses des deux responsables, les protestataires d�barrasseront la chauss�e vers 10h30, mais promettent de r�cidiver si rien n�est fait. A aucun moment, les services de s�curit�, gendarmes et policiers pr�sents sur les lieux d�s le d�but n�ont eu � intervenir.