Chute du prix de la pomme de terre Les prix des fruits et légumes ont connu une baisse sensible à travers les marchés des principales villes de la wilaya d'Aïn Defla. À commencer par le prix de la pomme de terre qui a chuté de moitié au niveau des marchés de Khemis Miliana, Aïn Defla, El-Attaf et El-Amra. Les prix affichés varient entre 35 et 30 DA, soit une baisse de plus de 50% par rapport à celui placardé durant tout le mois de Ramadhan où le kilo était à 60 DA. Il a suffi que des contrôleurs de la DCP, épaulés par des gendarmes, fassent une descente dans des chambres froides dans la wilaya de Blida pour une saisie de ce tubercule pour que les intermédiaires sortent la pomme de terre stockée. Certains avancent que la demande a sensiblement baissé. Des producteurs, qui attendent la récolte du début de novembre, nous ont fait part que la tendance à la baisse continuera dans les prochains jours pour avoir des prix variant entre 15 et 25 DA le kg. Les oignons n'ont jamais connu le prix actuel de 8 DA le kg, surtout en cette période, et déjà les producteurs jurent qu'ils sont perdants. Les carottes sont proposées à 25 DA, la tomate à 20 DA, la laitue et les poivrons verts entre 35 et 40 DA, la courgette, les aubergines, les fenouils sont vendus entre 20 et 30 DA le kg. Seuls les petits pois sont encore à 90 DA et les haricots verts à 50 DA. Même les fruits ont connu une baisse sensible. La datte est actuellement écoulée entre 60 et 120 DA, suivie des bananes à 65 DA. La mandarine et l'orange, pourtant pas encore mûres, tournent autour de 80 DA. BIR OULD KHELIFA LES CITOYENS BLOQUENT LA CIRCULATION SUR LA RN14 lLe trafic routier sur la RN14 reliant Alger à Tiaret a été interrompu durant plus de 2 heures à 2,5 km de Bir Ould Khelifa par 200 personnes qui ont mis de grosses pierres sur la longueur de la chaussée et ce, après avoir approché, en vain, tous les responsables locaux sur la dégradation d'un tronçon de 4 km environ, menant vers le village de Kabr Ali puis vers Deurdeur, devenu impraticable. Cette situation a perturbé le secteur du transport, car les propriétaires des véhicules ne veulent plus s'y rendre à cause du mauvais état de la chaussée, qui les oblige à circuler seulement à une vitesse très réduite. Les clandestins, selon des manifestants, exigent de fortes sommes pour circuler sur ce tronçon qui dépend administrativement des communes d'Aïn Soltane (daïra d'Aïn Lechiakh) et de la commune de Bir Ould Khelifa (daïra de Bordj Emir Khaled). Moha B.