Le 7e Forum de la radio locale, qui s�est tenue, ce mardi, � l�h�tel de ville, a choisi pour son th�me du jour, les �glissements de terrain�. L�organe d�information tr�s pris� par les m�nages skikdis a cibl�, suite au refus du P/APC de lui accorder la salle de l�h�tel de ville, le luxueux salon de l�h�tel Salem, pour inviter le P/APC (qui n�a pas honor� de sa pr�sence), le vice-pr�sident charg� de l�urbanisme, le DUC, le directeur du CTC et le repr�sentant de Fondasol, le partenaire du bureau d��tudes fran�ais, Terrasol. Le th�me du jour est d�actualit�, insouciance des hommes, Skikda en conna�t quelque chose, construction de villas d�pourvues de murs de sout�nement et de r�seaux d��vacuation des eaux us�es. Aux dires du DUC, l��tude qui a �t� confi�e au bureau d��tudes fran�ais Terrasol, a concern� cinq sites, Bouabaz, B�ni-Malek, la cit� de la R�sidence, le site du si�ge de la wilaya, Stora, couvrant une superficie de 900 ha. Douze inclinom�tres (des appareils ayant pour mission la d�tection des mouvements du sol) y furent implant�s de la mani�re suivante : 3 dans chacun des trois premiers cit�s, 1 et 2 respectivement dans les deux derniers. Le recours au satellite � travers le syst�me IRSP a �t� effectu� aussi, selon ce directeur de l�ex�cutif. Dans de longues interventions th�oriques et techniques, vagues et souvent impr�cises, les directeurs de la DUC et du CTC ont affich� leur enti�re satisfaction quant aux r�sultats communiqu�s par le bureau d��tudes. Sur un ton trop rassurant, ces deux responsables ont soulign� avec insistance que la peur a �t� et est disproportionn�e par rapport � ce ph�nom�ne. Le directeur du CTC avancera comme exemple, le cas de Constantine, �il a fallu pr�s de trente ans apr�s les premiers glissements de terrain, pour que les autorit�s comp�tentes daignent intervenir, en lan�ant des �tudes�. Cet intervenant, ne ratant jamais une occasion pour louer les efforts consentis en la mati�re par les responsables de Skikda, n�aurait pas �t� sur la m�me longueur d�ondes que les journalistes ; leurs questions n�ont pas eu de r�ponses appropri�es : la contribution des infractions � l�urbanisme dans la complexification du ph�nom�ne, la d�couverte d�autres zones � risques que celles d�j� connues, le lancement des travaux aux effets att�nuateurs ou pr�ventifs, l�inventorisation des causes particuli�rement humaines sont autant de pr�occupations relev�es et qui sont rest�es pendantes. Les tentatives du directeur de la radio locale et du vice-pr�sident charg� de l�urbanisme � l�APC de recentrer le d�bat ont �t� vou�es � l��chec. Ce dernier, oubliant souvent qu�il est un invit� � l��mission et qu�il a jou� un r�le pr�pond�rant, comme repr�sentant de la commune, essayera tant bien que mal de mod�rer la s�ance. En vain. En revanche, dans ses rares interventions, le repr�sentant de Fondasol, partenaire de Terrasol, nous affirma que le dossier d�ex�cution sera effectif en janvier. En attendant que le diagnostic et les solutions g�otechniques pr�conis�es empruntent les voies de la pratique les premi�res peines font leur apparition. Za�d Zoheir