Le proc�s de l�ex-commissaire de police judiciaire de la S�ret� nationale, M. Y., accus� ainsi que trois autres inculp�s, de vol et de falsification de documents officiels, s'est ouvert, hier, au si�ge du tribunal criminel d'Oran. La gen�se de l�affaire remonte au 29 octobre 2005, lorsque des officiers et des agents de l'ordre, relevant de la police judiciaire de la S�ret� d�Oran, ont fait une perquisition au domicile du d�nomm� H. T., situ� au quartier de Mediouni, o� ils ont trouv� 2,5 kg de kif. Selon l'arr�t de renvoi, les policiers charg�s de la r�cup�ration du kif ont pris une caisse cadenass�e, ainsi qu�un sac en plastique contenant une somme d'argent. Durant la soir�e de cette perquisition, la d�nomm�e H. M., parente � H. T., s�est pr�sent�e au si�ge de la S�ret� d'Oran, pour r�clamer la caisse qui contenait selon elle, pr�s de 122 millions de centimes et le sac en plastique, qui comptait 11 millions de centimes. Cet argent appartenait, selon cette derni�re, aux h�ritiers de sa famille. L'inspectrice Z. L., accus�e dans cette affaire, avait restitu� le lendemain cette caisse � H. M. apr�s la v�rification des documents qu�elle avait ramen�s. En rentrant chez elle, cette derni�re s'est rendu compte qu'une somme de 344 000 manquait. Elle est alors retourn�e au si�ge de la S�ret� pour r�clamer la diff�rence. M. Y. avait ni�, hier, les accusations retenues contre lui et assur� qu�il ignorait les d�tails de cette op�ration, dans la mesure o� ses agents se sont charg�s de la r�cup�ration du kif et de la restitution de l'argent. Z. L. avait quant � elle pr�cis� que son sup�rieur �tait au courant du d�roulement de toute l'op�ration. Le t�moignage de l'officier D. H., aussi impliqu� dans cette affaire, a compliqu� davantage les choses. Ce dernier avait pr�cis� que son sup�rieur M. Y., lui avait demand� de signer un second P-V de la restitution d�argent. "J'ai �t� contraint de signer le second P-V sous la menace. Jusqu' � pr�sent, j�ignore comment le premier P-V avait disparu", dira cet accus�. Le quatri�me inculp�, T. B., un agent de la police judiciaire, avait � son tour ni� les accusations retenues contre lui et a affirm� qu�il s�est juste charg� du transport du kif et de l�argent. Le repr�sentant du minist�re public a ax� sa plaidoirie sur la gravit� des faits, dans la mesure o� un commissaire et des officiers charg�s de la s�curit� des citoyens ont falsifi�, selon lui, des documents et vol� de l�argent. Il a requis la perp�tuit� � l�encontre de M. Y., Z. L. et D. H. et 5 ans de prison ferme � l� encontre de T. B.