A l�initiative de la fondation Derriche, la famille mouloud�enne s�est r�unie � nouveau, vendredi dernier � l�h�tel �Hilton�, pour honorer les premiers vainqueurs de la Coupe d�Afrique des clubs champions ainsi que de nombreuses gloires et personnalit�s du sport national. Anim�e par Mohamed Salah, l�ex-radio-reporter de la cha�ne Une, la soir�e a d�but� par une br�ve allocution du Dr Bachi Zoubir, celui qui avait brandi le troph�e continental un 22 d�cembre 1976. Apr�s la projection d�un court-m�trage sur la cr�ation du Mouloudia, Abdelkader Drif, l�ex-pr�sident des �Vert et Rouge�, fit la bise � Bachi en disant : �A l��poque, j�embrassais toujours Bachi apr�s une victoire mais aussi � la suite d�une d�faite. C�est toute la diff�rence entre le foot d�hier et d�aujourd�hui�. Puis, il mit fin � son discours en pr�cisant que �le Mouloudia est un et indivisible comme la R�publique alg�rienne�, sous un tonnerre d�applaudissements. Le moment le plus �mouvant fut marqu� par l�apparition des anciens champions d�Afrique de 1976 emmen�s par un Betrouni et un Bencheikh qui n�ont pas chang�. Ils �taient tous l�, d�A�t Mouhoub � Bellemou en passant par les Zenir, Mahiouz et bien d�autres. Ces h�ros qui ont �crit l�une des plus belles pages d�histoire du grand club de la capitale. Puis ce fut au tour des athl�tes d�autres disciplines d��tre r�compens�s pour leur palmar�s notamment la grande championne de judo, Salima Souakri, le boxeur Mohamed Benguesmia et le tennisman Lamine Ouahab. Plac�e sous le signe de �L�Alg�rie qui gagne�, cette c�r�monie devait �galement honorer les champions olympiques Morceli et Boulmerka ainsi que Rabah Madjer, mais ces derniers n�ont pu se pr�senter en raison d�obligations professionnelles. En tout cas, un grand bravo aux organisateurs qui nous ont fait vivre une r�union conviviale pleine d��motions et de� bons souvenirs. H. B. OMAR BETROUNI "Apr�s 1976, la cassure a �t� fatale au MCA" Trente ans apr�s le seul sacre africain du MCA, quels sont les temps forts que vous avez toujours en m�moire ? Je retiens surtout cette joie collective et le fait d�avoir �t� les premiers � ouvrir la voie du succ�s africain � d�autres formations comme la JSK d�abord et ensuite l�ESS. A l��poque, on avait prouv� que gr�ce au travail et � la rigueur, on pouvait atteindre les sommets. Mais depuis ce jour-l�, le Mouloudia n�a plus remport� aucun titre continental. Qu�en pensez-vous ? A nous les joueurs des ann�es soixante-dix, cela nous fait tr�s mal de constater que le palmar�s du club au niveau africain ne s�est pas enrichi d�un nouveau titre apr�s trente ans. Apr�s notre triomphe, il y a eu une cassure, et notamment le renvoi des six meilleurs joueurs du club, et depuis, le MCA n�a pas cess� de souffrir et de traverser des crises chroniques. Il faut dire que le MCA n�est plus un et indivisible comme vient de le d�clarer M. Drif, l�ex-�boss� mouloud�en des ann�es fastes ? Mais il a pr�cis� qu�il n�y avait que des sensibilit�s diff�rentes qui s�exprimaient � l�int�rieur d�un MCA un et indivisible. Bien s�r, il souhaite l�union sacr�e � partir de 2007 pour que le Mouloudia soit au-dessus de tout pour tout le monde. Mais est-ce que vous croyez que c�est vraiment possible aujourd�hui ? Mais bien s�r que c�est possible. Nous sommes de la m�me famille et il n�y a pas de raisons pour que l�on ne s�entende pas. Le MCA doit retrouver sa grandeur mais cela ne peut se faire que gr�ce � l�union. Quel serait votre message principal en direction des dirigeants actuels du MCA ? Nous, les anciens joueurs on ne demande qu�� aider le club. Si les dirigeants actuels ont besoin de nous, nous sommes pr�ts � les soutenir sans aucun probl�me. Vous avez pu mesurer l��motion des membres de cette �quipe de 1976 r�unis en cette soir�e. Ils ont tous le Mouloudia dans le sang et ne refuseront jamais de se mettre � nouveau � son service. Propos recueillis par H. B.