Pour la banlieue ouest de la ville, il faut peut-�tre imaginer un autre moyen de communication pour que les habitants des cit�s (400 Logements, 200 Logements et autres lotissements) puissent recevoir leur courrier. Cette situation dure depuis des ann�es sans que les responsables de la poste s�inqui�tent sur les cons�quences parfois tr�s graves que subissent les citoyens, qui se demandent � quel sort est r�serv� leur courrier. A l�heure de l�a�ropostale et de l�internet, on imagine l�isolement de ces cit�s o� le courrier n�arrive jamais, ce qui engendre des r�percussions au niveau de la vie priv�e du citoyen. Dans cette banlieue cr��e il y a plus d�une d�cennie, on � l�impression de vivre une autre �poque, car en dehors des redevances t�l�phoniques et des factures de la Sonelgaz, aucun courrier normal n�arrive � son destinataire. Des parents d��l�ves se sont inqui�t�s plusieurs fois sur les bulletins scolaires de leur enfants, quand ils sont exp�di�s par la poste. Les habitants de Ha�-El- Badr, des 400 Logements et les lotissements d�El-Habak sont oblig�s de se rendre � l�agence postale situ�e aux 200 Logements pour s�enqu�rir de leur courrier. Dans ces m�mes colonnes, on a soulev� ces probl�mes il y a plus de 3 ans � l�occasion de la visite du ministre de tutelle qui, dans une visite-surprise a constat� la d�perdition de ce courrier qui n�arrive jamais � son destinataire. Parfois, les cons�quences sont graves, il y a quelques ann�es, un citoyen habitant les 200 Logements a perdu son proc�s, faute d�assister � l�audience, car il n�a jamais re�u sa convocation. Un autre cas encore plus grave a �t� d�nonc� par un membre d�une association de Chetouane. Cette fois-ci, le destinataire s�est retrouv� en prison (il n�a jamais re�u sa convocation). Cette situation perdure, les citoyens des 400 Logements et des autres cit�s de Bouhanak, lancent un message au chef de l�ex�cutif et aux responsables de la poste pour mettre fin au calvaire des banlieusards. Au fait, les responsables de la poste se seront-ils permis une telle n�gligence � l��gard des habitants de Birouana ou d�El-Kiffane par exemple ? Non, bien s�r. Alors � quand reverrons-nous la sympathique silhouette du facteur dans nos quartiers. Fa�za B.