L�ADSL est un moyen de b�n�ficier d�Internet � haut d�bit. Mais comment �a marche? Qui peut en profiter?... Autant de questions auxquelles nous allons ici tenter de r�pondre de la fa�on la plus compl�te possible. De nouveaux proc�d�s tels que l�ADSL ou le c�ble ont rendu le modem V90 (d�bit de 56kbits/s) d�sormais obsol�te, m�me s�il reste encore le moyen de connexion le plus courant. L'internaute, si son endroit d'habitation fait partie du r�seau ADSL, peut aujourd'hui b�n�ficier de d�bits th�oriquement dix fois sup�rieurs. Ces d�bits sont devenus parfois indispensables tant les sites Internet sont de plus en plus "lourds" � charger (� cause des animations notamment). De plus, ils g�n�rent de surcro�t un confort d'utilisation non n�gligeable. Cr�� fin 1970, l�ADSL a aujourd'hui un poids de plus en plus important. ADSL signifie Asymmetric Digital Suscriber Line soit en fran�ais r�seau de raccordement num�rique asym�trique. Rien de bien clair pour l'instant. Le but de la technologie est d'augmenter les possibilit�s de transmissions des lignes t�l�phoniques afin qu'elles soient capables, en plus de la voix, de v�hiculer des donn�es num�riques tr�s rapidement. L'internaute est alors en mesure de garder sa ligne t�l�phonique libre tout en pouvant continuer � surfer. L�ADSL n'est qu'une d�clinaison de technologie destin�e � transporter des donn�es � haut d�bit dans les lignes t�l�phoniques classiques. R�unies sous l'appellation XDSL, il existe aussi HDSL, SDSL, RADSL et VDSL. Vous ne le savez probablement pas mais quand vous t�l�phonez, vous n'utilisez m�me pas 10% des capacit�s des fils de cuivre de votre ligne t�l�phonique. En effet, il reste encore de la "place" (de la bande de fr�quence) qui n'est absolument pas exploit�e ! L�ADSL utilise donc les 90 % restants pour v�hiculer des donn�es num�riques � grande vitesse. Mais ceci n'est pas aussi simple que cela. Exploiter les 90 % restants n�cessite la division de la liaison t�l�phonique entre le central de l'op�rateur et l'abonn� en 3 canaux bien distincts (c'est ce que l'on appelle la technique du multiplexage). Le premier canal ne g�re que les informations en provenance d�Internet et fonctionne uniquement dans ce sens. La vitesse maximale th�orique de transmission des donn�es est de 8 Mbits/s. Le deuxi�me canal est capable de transporter des informations dans les deux sens (Internet vers abonn�, abonn� vers Internet) mais il est principalement utilis� pour transmettre des donn�es de l'abonn� vers Internet (envoi d'e-mail par exemple). La vitesse maximale est de 800 kbits/s. Le troisi�me canal (le plus petit) est quant � lui destin� � transmettre la voix pendant les communications t�l�phoniques. La cr�ation de ces canaux est effectu�e aux extr�mit�s des lignes t�l�phoniques. Chez l'abonn�, on proc�de � la pose de filtres destin�e � faire la diff�rence entre la voix et les donn�es num�riques. Dans les centraux t�l�phoniques, des r�partiteurs sont install�s. Ce sont des syst�mes (appel�s DSLAM pour DSL Acess Multiplexer) destin�s au bon aiguillage des donn�es. Ils sont reli�s aux BAS (Broadband Access Server) qui, eux, jouent le r�le de gros serveurs. Dans une m�me r�gion, DSLAM et BAS forment ce que l'on appelle "une plaque ADSL". Les liaisons tr�s haut d�bit appel�es TurboIP partent de ces plaques pour aller chez les serveurs des fournisseurs d'acc�s et donc ensuite chez vous. Les d�bits maximaux que nous avons �voqu�s pr�c�demment ne sont en r�alit� que �th�oriques�. De plus, les particuliers n'ont acc�s qu'� des versions simplifi�es de l' ADSL qui ne permet que des vitesses de 1 024 kbits/s pour les d�bits appel�s descendants (depuis Internet vers l'abonn�) et de 128 kbits/s (parfois 256) pour les d�bits remontants (depuis l'abonn� vers Internet ). Ces d�bits paraissent faibles par rapport � ceux mentionn�s en th�orie mais ils sont quand m�me environ dix fois plus rapides que ceux assur�s par le modem V90 (56 kbits/s). Exemple : Pour t�l�charger un fichier de 1 M�ga, avec un modem V90, vous mettrez en fonction de l'encombrement de la ligne entre 10 et 15 minutes contre 1 et 3 minutes avec l�ADSL. Plusieurs autres facteurs ont aussi une influence sur les performances de l�ADSL : la longueur maximale d'une liaison entre un abonn� et le central aux normes ADSL est de 5,4 km tr�s pr�cis�ment. Mais les op�rateurs n'assurent les d�bits maximaux de 512 kbits/s et de 128 kbits/s que si l'abonn� est � moins de 2,7 km d'un central t�l�phonique. De plus, ces d�bits sont volontairement limit�s par l'op�rateur pour que les personnes pr�s des centraux t�l�phoniques (dans les grandes villes) ne soient pas favoris�es par rapport aux personnes plus �loign�es. Il faut en effet savoir que la performance de l�ADSL est moindre avec la distance. La qualit� de la ligne t�l�phonique a aussi un r�le consid�rable. Si votre ligne ou une partie de celle-ci est vieille, endommag�e, il vous sera impossible d'atteindre ces d�bits. Sachez enfin pour finir que pour atteindre le d�bit de 8 Mbits/s (m�me si celuici n'est que th�orique), il vous faudra �tre � moins d'un kilom�tre d'un central. Tout cela est pour les normes internationales. Mais pour ce qui est de l�Alg�rie il y a encore beaucoup � faire de la part des fournisseurs pour remplir ce contrat�