La prise en charge des pr�occupations citoyennes est une priorit� des pouvoirs publics dont le leitmotiv, rappel� � maintes reprises lors des conf�rences nationales des cadres de la nation par le premier magistrat du pays, n�est pas per�u de mani�re concr�te par certains responsables. Depuis son installation � la t�te de la wilaya de Guelma, le chef de l�ex�cutif s�est illustr� par ses r�ceptions portes ouvertes deux fois par semaine, � savoir les dimanches et jeudis matin. Cette d�marche in�dite mit du baume au c�ur de la population ravie de trouver enfin un interlocuteur attentif � ses probl�mes sociaux. Dans ce contexte, des milliers de personnes, qui ont eu l�aubaine d��tre re�ues par le wali, ont eu la latitude d�exposer leurs l�gitimes dol�ances, � savoir l�arbitraire d�lib�r� de certaines institutions et collectivit�s locales, le ch�mage end�mique des dipl�m�s universitaires, les d�passements et conflits relevant de ses comp�tences et autres. Ces audiences sont exp�ditives car, selon les concern�s, la tenue d�un registre pour un suivi serait inexistante puisque les r�ceptions sont superficielles. Les citoyens qui esp�raient une solution rapide � leurs probl�mes sont compl�tement d��us et d�courag�s sachant que ces derniers restent pos�s � leur grand dam malgr� les promesses �mises par le premier magistrat de la wilaya qui semble privil�gier le tape-�-l��il au d�triment de l�efficacit�. D�aucuns se sont rapproch�s du bureau du Soir d�Alg�rie pour �pancher leur col�re et leur mal-vie et d�crier ces audiences infructueuses et d�sormais honnies. Leur souci majeur serait d��tre �cout� attentivement aux fins d�une prise en charge effective, car malgr� le privil�ge d��tre re�u par le wali, rien ne change quant au calvaire endur�. Lina Razane Les travailleurs de l'ETRG en gr�ve illimit�e L�ex-entreprise des travaux routiers de la wilaya de Guelma, qui avait enregistr� ces derni�res ann�es une grave crise financi�re, est devenue l�ann�e derni�re une soci�t� � responsabilit� limit�e (sarl) suite � son rachat par un homme d�affaires. L�espoir �tait permis au sein du collectif qui a d�chant�, puisque la situation s�est d�t�rior�e. De guerre lasse, et devant la passivit� du gestionnaire qui refuse le dialogue, les 150 travailleurs ont d�cid�, mardi matin, le d�clenchement d�une gr�ve illimit�e au sein de l�entreprise. Dans une p�tition remise au bureau du Soir d�Alg�rie, le secr�taire de la section syndicale affili�e � l�UGTA, Chabane Khemissi, justifie cette action par trois revendications, � savoir le paiement de trois mois de salaire, le r�glement du mois de cong� annuel 2006 et l�am�lioration des conditions de travail. Nous avons tent� de nous rapprocher du directeur mais ce dernier �tait absent. Les gr�vistes qui ont d�abord opt� pour une action pacifique sont d�termin�s � observer une gr�ve de la faim pour arracher leurs droits l�gitimes. L. R.