Apr�s environ trente ans d�inertie, les enseignants ont, enfin, eu le privil�ge de profiter de l�inauguration d�un �difice qui puisse au moins constituer un point de rencontre pour les membres de la famille �ducative. La Maison de l�enseignant, telle qu�elle se baptise sur tout le territoire national, a �t� inaugur�e en l�absence des autorit�s locales ! Selon le directeur g�n�ral de la Munatec, Facih Abdelkader, l�administration nationale de la mutuelle a pu payer toutes ses dettes en cette derni�re p�riode d'�panouissement �conomique et qu�elle est m�me arriv�e � acheter plusieurs si�ges � travers plusieurs points du pays�. Et d�ajouter qu�elle avait comme projet futuriste de construire des infrastructures sanitaires au profit des enseignants et leurs proches�. Le centre a �t� baptis� Far�s, du nom d�un h�ros de la R�volution alg�rienne qui s'est compl�tement distingu� ainsi que ses descendants par la qualit� de sa plume. Un enseignant exp�riment�, membre du FLN, a �t� d�sign� directeur du centre. La b�tisse comporte plusieurs salles dont un grand espace destin� aux conf�rences, vingt-et-une chambres, un restaurant et une caf�t�ria. �L��difice a �t� �quip� de mani�re � assurer un confort digne de ce nom pour les visiteurs�, explique le directeur g�n�ral. Notons dans la foul�e que le projet en question, qui �tait gel� depuis 1988, a vu plusieurs entreprises participer � son �dification. Sa�d�ne Ammara FONCIER L'Etat doit aller jusqu'au bout Le difficile acc�s aux terrains urbanisables fait jouer la sp�culation � outrance. En effet, un terrain achet� aupr�s de l�APC ou de l�agence fonci�re varie entre 120, 180 ou 240 DA le m�tre carr� peut �tre revendu par l�acqu�reur � 5 000 DA le m�tre carr�. Face � cette probl�matique, l�Etat a le devoir d�y mettre le hol�. Tr�s souvent, les b�n�ficiaires conservent leurs terrains acquis � des prix symboliques pour les revendre � des prix dix fois sup�rieurs. Actuellement, l�agence fonci�re de Bordj-Bou-Arr�ridj a 446 lots de terrain � b�tir situ�s c�t� nordest � proximit� du stade du 20-Ao�t. Le nombre de postulants est de l�ordre de 7 000 datant de 1995. Les citoyens se demandent quand estce que l�attribution de ces lots se concr�tisera dans la transparence par tirage au sort et ce, pour rester dans le respect des lois et des valeurs de la soci�t�, et de facto barrer la route aux personnes qui veulent par des raccourcis s�enrichir rapidement? Or, une rumeur couve dans la cit�, rapportant que 37 lots de terrain ont �t� d�j� attribu�s sur 446 existants. Ce qui reste � v�rifier. C�est pourquoi les citoyens se posent la question : qui seront les heureux b�n�ficiaires ? Ils demandent que leurs noms soient affich�s aupr�s des institutions publiques : APC, da�ra, wilaya, Agence fonci�re� pour lever les incompr�hensions et les conflits. Layachi-Salah-Eddine