Les intemp�ries, leurs causes et cons�quences ainsi que leurs solutions � moyen et long termes se sont impos�es � l�examen du conseil de wilaya de Tizi-Ouzou, convoqu� initialement pour faire le point sur les infrastructures scolaires et universitaires pr�vues pour la rentr�e 2007/2008 et les lancements de nouveaux projets inscrits dans le programme quinquennal en cours, questions qui ne cessent de retenir l�attention de l�ex�cutif depuis pr�s d�une ann�e. Plac�es � juste titre en t�te des questions � d�battre, les intemp�ries ont permis, � travers les expos�s de la Protection civile, des travaux publics, de la Sonelgaz et de l�hydraulique, de passer en revue les d�g�ts occasionn�s du 8 au 11 mars en d�pit de l�alerte donn�e par un bulletin m�t�o de la veille qui a permis de d�clencher le plan Orsec, mettant en branle tous les moyens mat�riels et humains des services concern�s. En 72 h, la wilaya de Tizi-Ouzou a enregistr� une pluviom�trie sup�rieure � 100 mm, soit l��quivalent d�un quart des pr�cipitations des 7 mois pr�c�dents, de septembre 2006 � f�vrier de l�ann�e en cours. Cette b�n�diction du ciel, survenue au moment o� l�inqui�tude �tait � son comble et le rationnement de l�alimentation en eau potable allait prendre une allure draconienne, a engendr� quelques perturbations du trafic routier au niveau des routes nationales et chemins de wilaya inond�s comme rarement auparavant, des d�gradations de nombreux tron�ons routiers, notamment au niveau de certains ouvrages obstru�s par des rejets de gravas et ordures m�nag�res, des �boulements, ravinements et affaissements d�autres tron�ons en zone montagneuse... Les d�t�riorations occasionn�es par ces intemp�ries n�ont �pargn� aucune da�ra et aucun secteur � commencer par la Sonelgaz qui a enregistr� des d�t�riorations au niveau des supports de lignes de basse et moyenne tension, et parfois de haute tension, des avaries au niveau de nombreux transformateurs � travers toutes les da�ras... La direction de l�hydraulique, qui semble avoir �t� prise au d�pourvu par l�inscription de ce point � l�ordre du jour, s�est content�e de signaler les d�g�ts subits par les canalisations d�eau potable et d�assainissement dans la p�riph�rie du chef-lieu de wilaya et le d�bordement du barrage de Taksebt, entra�nant un nettoyage naturel, tous les rejets au bord de ce grand ouvrage hydraulique sont charri�s par les eaux en furie d�apr�s les prises de vue r�alis�es par les services concern�s. Les plus graves inondations ont �t� enregistr�es au niveau de Dra�-Ben- Khedda o� certains quartiers ont �t� transform�s en lacs de plus d�un mettre de profondeur et o� il a fallu employer de gros moyens de diff�rents services pour �vacuer les eaux et rendre les lieux � la libre circulation des r�sidants. Le pire est que cette situation se r�p�te � chaque pr�cipitation cons�quente depuis des ann�es sans que les pouvoirs publics tirent les enseignements n�cessaires. Il s�agit de centaines de logements, de r�sidences individuelles et d��tablissements publics qui subissent chaque ann�e les cons�quences des manquements aux obligations de service public des autorit�s locales. L� comme au niveau des routes nationales, des chemins de wilaya et de plusieurs quartiers de Tizi-Ouzou, les causes de ce ph�nom�ne r�current r�sident dans la mauvaise r�alisation de l�assainissement, manque d�avaloirs, obstruction de ceux existant, mauvais emplacement de beaucoup d�autres, absence o� sous-dimensionnement des ovo�des, absence d�entretien, incivisme des citoyens qui jettent des gravas n�importe ou sans mesurer les cons�quences de leurs actes, d�p�ts prolong�s non r�glement�s de mat�riaux de construction sur la voie publique, etc. Ces fl�aux, c�est le cas de le dire, qui s�accumulent dans l�indiff�rence g�n�rale cr�ant des situations temporairement ing�rables sont d�nonc�s, encore une fois, par le wali qui a appel� les services techniques � tous les niveaux � �tablir un diagnostic et � proposer des solutions pour y rem�dier de sorte � ce que cela ne se renouvelle plus � l�avenir d�autant, dit-il, qu�il ne s�agit pas de gros travaux pris en charge et que les moyens existent, chaque APC ayant 4 milliards de centimes � sa disposition. C�est � travers la prise en charge des probl�mes des citoyens que l�on pourra r�habiliter la cr�dibilit� des institutions de l�Etat, devait-il insister. Notons que ce n�est pas la premi�re fois que l�on entend ce langage en pareille circonstance, ce qui n�emp�che pas la r�p�tition des faits d�nonc�s. Signalons, par ailleurs, que ce point de situation s�est limit� aux environs imm�diats des chefs-lieux de wilaya et de Dra�-Ben-Khedda, exception faite des travaux publics et de la Sonelgaz qui semblent avoir touch� l�ensemble de leurs r�seaux de wilaya. B. T.