Quelque temps apr�s la participation de son �quipe au r�cent Championnat m�diterran�en cadet gar�ons de Chypre, organis� par la conf�d�ration m�diterran�enne de handball (CMHB), le coach national revient, avec du recul, sur tout ce qui a entour� cette comp�tition avec une projection sur le futur. Le Soir : Comment synth�tiser la participation des cadets � Chypre ? Rouabhi Nabil : Je suis satisfait pour plusieurs raisons. D�abord pour le nombre de rencontres jou�es vraiment cons�quent, ensuite pour le noyau de joueurs qui s�est d�gag� de la future �quipe nationale, enfin pour le rendement des joueurs par rapport � la pr�paration effectu�e, loin d��tre cons�quente. Je ne vous cache pas que les deux stages de deux et quatre jours sont insuffisants par rapport � ceux des autres �quipes pr�sentes qui se sont pr�par�es pendant une ann�e. Devant ce d�ficit de la pr�paration, nous avons essay� de le combler par la volont� de tous, par des strat�gies tactiques sur le terrain. Cela nous a permis de faire bonne figure. Il fallait d�abord g�rer le groupe pour entamer la comp�tition disput�e avec une formule technique in�dite. Faute de pr�paration ad�quate, nous avons fait jouer les 16 �l�ments pr�sents durant les sept rencontres. Et votre objectif assign� � cette comp�tition ? En premier, il fallait nous situer en tant qu��quipe nationale par rapport � cette comp�tition o� nous �tions absents auparavant. C��tait une d�couverte pour nous. Dans cette cat�gorie, notre niveau n�est pas si loin de celui des �quipes m�diterran�ennes, Nous n�avons pas recherch� le r�sultat mais plut�t � mettre en place une �quipe comp�titive dans deux ou trois ann�es. Parlez-nous de cette formule in�dite sur le plan technique, bien surprenante. Deux r�gles, �tablies sp�cialement par la CMHB pour ce tournoi, ont surpris, au d�but, les participants relatives � l�obligation d�utiliser le ballon (Top 3), r�serv� aux seniors et aux trois p�riodes de jeu de 20 minutes, lors de chaque rencontre.. Nous nous sommes bien adapt�s par la suite. M�me sans ces deux r�gles de jeu, cela n�aurait pas modifi� grandement l��volution des joueurs qui �tait progressivement encourageant. Est-ce que cette fa�on de jouer pourrait �tre instaur�e en Alg�rie ? Sur le plan de la formation, je dirai qu�elle est l�une des meilleures formules mais qui reste � d�battre entre techniciens. D�ailleurs, c�est le m�me avis des techniciens pr�sents � Chypre. En Alg�rie, la tendance va vers le r�sultat imm�diat au d�triment de la formation. Sur la base de cette formule, quels sont les points positifs et n�gatifs qui s�en d�gagent de la production de nos joueurs ? Il y a toujours un certain handicap sur les plans de la morphologie et de l�aspect technico-tactique, volets que nous avons essay� de r�gler avant le d�part d�Alger. Je demande aux coaches des clubs alg�riens de faire de grands efforts dans la formation individuelle et non pas la tactique de groupe qui n�est pas indiqu�e dans cette cat�gorie. A cet �ge, il faut enrichir le r�pertoire technico-tactique du joueur. Et le secret de la r�ussite des autres �quipes pr�sentes � Chypre ? Il n�y a pas de miracle et la cl� de la r�ussite est le travail. Leurs f�d�rations ont entam� la politique de formation depuis des ann�es. Cette strat�gie bien concr�tis�e quotidiennement portera ses fruits t�t ou tard. Ce n��tait pas le cas en Alg�rie, avant l�av�nement de la nouvelle �quipe f�d�rale qui sensibilise les intervenants � la base. Je leur conseille d�uniformiser le travail et aller doucement pour ne pas br�ler les �tapes. Comment se pr�sente le futur de cette �quipe nationale ? Pour la formation de cette �quipe, c�est une �premi�re� dans la s�lection de joueurs de toutes les r�gions du pays, except� le sud et l��migration. La porte de cette �quipe reste ouverte car d�autres �l�ments valables seront supervis�s. Ils pourraient compl�ter l�ossature de l��quipe qui s�en est d�gag�e � Chypre. Et le travail relationnel avec les staffs nationaux des autres cat�gories ? Ce sont les pr�rogatives de la direction technique nationale qui a d�j� �labor� un calendrier de r�unions avec les techniciens concern�s. Il s�agira d��laborer et d�uniformiser un long travail.