L�agence locale de la Caisse nationale d�assurance- ch�mage (Cnac) de Jijel a g�n�r� en trois ann�es, dans le cadre de son dispositif d�aide � la cr�ation d�activit�s par les ch�meurs, 131 entreprises dans diverses fili�res. Des activit�s de services et de production qui ont permis la cr�ation de 465 emplois, avons-nous appris aupr�s de M. Hocine Boularek, directeur de l�agence Cnac de Jijel, qui ne cache pas sa satisfaction du travail fourni jusque-l� par son �quipe dans l�aide, l�accompagnement et l�assistance lors des diff�rentes phases d��laboration, de r�alisation et de d�marrage des projets des promoteurs. Une satisfaction qui se traduit par les 160 projets financ�s par les banques, soit un taux de 40%. Notre interlocuteur nous apprendra, par ailleurs, que sur les 490 dossiers valid�s par le comit� de s�lection de validation (CSV), les banques ont �mis des avis d�favorables pour 123 projets. Quoi que l�on dise, cet organisme, mis en place dans le cadre d�une politique nationale visant la lutte contre le ch�mage et qui frappe la tranche d��ge entre 35 et 50 ans, a toutes les peines du monde, � l�instar des autres dispositifs de cr�ation d�emploi, � convaincre les banques pour le financement des projets de jeunes promoteurs. Une frilosit� des banques qui a d�courag� de nombreux ch�meurs � s�investir davantage dans un tel dispositif qui ne m�ne parfois � rien. Un avis que ne partage pas le directeur de l�agence Cnac de Jijel, qui estime que la fuite en avant de quelques promoteurs n�est pas justifi�e, qui dans certains cas ont une part de responsabilit� dans le rejet de leur projet. Parall�lement � cela, ce responsable nous indique que les probl�mes que rencontrent la plupart des promoteurs ce sont ceux li�s aux lenteurs dans le traitement des dossiers par les banques, les refus sans motif de financement des projets, en plus de l�octroi de cr�dits bancaires � moins de 70% du montant global de l�investissement. Les probl�mes de qualification, de niveau d�instruction, d��ge des ch�meurs sont, en somme, parmi les autres contraintes auxquelles sont confront�s les gestionnaires de cet organisme, pour faire b�n�ficier cette cat�gorie de population des avantages de ce dispositif.