Suite � votre article intitul� �apr�s les Jeux africains de sport, c�est au tour du minist�re du Tourisme de b�n�ficier du gr� � gr� ! Le gouvernement continue de violer la r�glementation sur les march�s publics en toute impunit� paru dans votre �dition du lundi 16 avril 2007, � travers lequel des appr�ciations et des informations erron�es et d�pourvues de tout fondement ont �t� publi�es concernant l�arr�t� interminist�riel du 17 janvier 2007 fixant la liste des prestations et fournitures devant faire l�objet de march� de gr� � gr� apr�s consultation et qui appelle de notre part, au titre du droit de r�ponse, les pr�cisions suivantes : - L�article en question induit vos lecteurs en erreur en affirmant que la proc�dure consacr�e par cet arr�t� est un gr� � gr� simple alors qu�il s�agit d�un gr� � gr� apr�s consultation, c�est-�-dire soumis pr�alablement � l�examen d�offres concurrentielles. A ce titre, la consultation est ouverte � tous les op�rateurs nationaux et internationaux en toute transparence, dans la mesure o� les avis d�appel � la consultation (manifestation d�int�r�t) sont publi�s dans la presse (voir le journal El Massa du lundi 16 avril 2007, un appel � consultation est lanc� pour l�organisation du 9e Salon international du tourisme et des voyages). L�ouverture des plis et l��valuation des offres de soumissionnaires int�ress�s sont effectu�s conform�ment aux proc�dures en vigueur. Les projets de march�s sont soumis au visa des commissions des march�s comp�tentes, selon les seuils de passation pr�vus. - L�all�gation selon laquelle le gouvernement continue de violer la r�glementation est �galement infond�e d�s lors que l�arr�t� susvis� vient en application des dispositions de l�article 38 du d�cret pr�sidentiel n�02/250 du 24 juillet 2002 portant r�glementation des march�s publics, lequel stipule que le gr� � gr� apr�s consultation intervient dans les cas suivants : - appel � la concurrence infructueux - pour les march�s d��tudes, de fournitures et de services sp�cifiques dont la nature ne n�cessite pas le recours � un appel d�offres, mais demeurent soumises aux proc�dures r�glementaires susd�velopp�es. Le r�dacteur de l�article s��rige en juge de l�opportunit� en s�interrogeant sur le caract�re d�urgence des prestations et fournitures objets de l�arr�t� : pourtant les dispositions de l�article 38 du d�cret pr�sidentiel n�02/250 du 24 juillet 2002 d�finissent les param�tres sur lesquels repose la proc�dure de gr� � gr� apr�s consultation, ne pr�voient aucunement le caract�re d�urgence. - L�affirmation �des pratiques corruptrices� est une grave accusation � l�encontre de l�Etat.