Le Syndicat national des m�decins g�n�ralistes de sant� publique (SNMGSP), qui a tenu hier � l�ITSP d�Oran son conseil r�gional de l�Ouest et du Sud-Ouest, soit le regroupement des d�l�gu�s de 15 wilayas, a pass� en revue l�ensemble de ses revendications en vue de la prochaine rencontre � tenir avec la tutelle au mois de mai prochain. Lors d�un point de presse tenu au terme de cette rencontre par le pr�sident du syndicat, M. Benchiheb, les m�decins ont annonc� qu�ils revendiquaient dans le cadre de l��laboration du statut particulier des m�decins g�n�ralistes un salaire de 80 000 DA au minimum, et rejetaient d�embl�e toute id�e d�une contractualisation des m�decins g�n�ralistes comme pr�vu dans l�avant-projet de loi sanitaire : �Depuis notre cr�ation en 2001, notre principale revendication est la r�vision du statut particulier des m�decins g�n�ralistes... Nous avons adopt� une d�marche o� nous avons �labor� un projet de statut o� figuraient nos revendications, c�est-�-dire une augmentation du salaire � pas moins de 80 000 DA, une am�lioration de la formation, avec la formation continue, le r�gime indemnitaire, une retraite � partir de 25 ans...�, d�clare le pr�sident du SNMGSP qui estime qu�aujourd�hui, le m�decin g�n�raliste est mal consid�r�, �alors que c�est lui qui est le plus souvent seul face � la population des malades... S�il y a une r�forme de la sant�, il faut que le m�decin g�n�raliste soit mieux r�mun�r� et mieux consid�r�...� Se d�marquant de l�autre syndicat, le SNPSP, qui a appel� il y a deux jours � une gr�ve dans le secteur de la sant� publique, nos interlocuteurs pr�f�rent s�en tenir aux discussions pr�vues avec le minist�re vers le 10 mai et attendre la date du mois de juin o� le minist�re de la Sant� devra pr�senter la grille des salaires de r�f�rence. N�anmoins, sur un point pr�cis, le SNMGSP ne veut aucun arrangement, c�est celui du projet de la contractualisation des m�decins qui est per�u comme une atteinte grave. Par ailleurs, lors de ce point de presse les dirigeants du syndicat ont encore �voqu� les difficult�s rencontr�es dans l�exercice de leur travail, notamment les cas de plus en plus nombreux d�agressions contre des m�decins lors des gardes, d�non�ant l�absence de s�curit�.