Une rencontre régionale des médecins de la santé publique de la région du centre a été organisée jeudi à Melbou (Béjaïa) par le Syndicat national des médecins de la santé publique (Snmgsp) et a réuni 10 wilayas (Béjaïa, Tizi Ouzou, Bouira, Boumerdès, Alger, Tipaza, Djelfa, Zéralda, Médéa et Tipaza). La rencontre a été une occasion pour l'ensemble des participants de discuter de la situation socioprofessionnelle de la corporation et du statut particulier du médecin de la santé publique dont la mouture d'un avant-projet a été déjà soumise au ministère de tutelle en 2001 et son adoption reste tributaire de la refonte du statut général de la fonction publique, apprend-on. « Après la promulgation de ce projet de refonte, nous avons inscrit plusieurs réunions des conseils régionaux afin de finaliser la mouture de ce projet que nous devons présenter au ministère de la Santé », affirme Dr Benchiheb, président du Snmgsp qui déplore la dégradation de la situation socioprofessionnelle des médecins. « Les médecins doivent avoir une reconsidération dans la société et dans l'exercice de leur carrière professionnelle. L'augmentation du salaire est un droit légitime et urgent face à la dégradation continue et pernicieuse du pouvoir d'achat mais aussi un devoir et une responsabilité des pouvoirs publics pour rétablir un équilibre au sein de notre société. Le nombre d'années d'études (bac+7) doit être déterminant dans le calcul du salaire de base », dit-il. La dégradation des conditions de travail et de sécurité, l'insuffisance des cycles de formation, l'absence de conditions de sécurité, le manque de prise en charge des nouveaux médecins à la fin de leur cursus de formation sont autant de questions qui ont été longuement débattues avant de revendiquer la prise en charge de ces nombreux écueils.